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Après la défaite cuisante contre Reims, l’OL devait se reprendre à Bordeaux. Pour ramener une victoire, P. Bosz avait décidé d’innover en disposant son équipe en 3-4-2-1 : Lopes – Denayer, Boateng, Kalulu – Gusto, Mendes, Guimaraes, Emerson – Shaqiri, Aouar – Paqueta.

L’idée était de trouver un plus grand équilibre : acquérir une certaine sécurité défensive (avec les trois centraux) tout en gardant de l’impact offensif. Mais, avec les actions de Hwang (parti à la limite du hors-jeu puis bien servi aux 20 mètres), Lopes est obligé de s’interposer (8e et 11e). Si Paqueta répond par un joli solo ponctué d’une belle frappe, l’OL reste bien malade ; chaque percussion girondine suscitant la débandade dans la défense lyonnaise. Mais, comme les Girondins sont tout aussi fébriles… à l’image de cette mésentente qui permet à Gusto de se procurer une énorme occasion (le poteau repoussant hélas la tentative du jeune latéral à la 18e), les Lyonnais peuvent y croire. Ces derniers continuent de monopoliser le ballon même si, à l’image des derniers matchs, leur possession reste le plus souvent stérile. Plus inquiétants, les contres adverses peuvent être assassins…

24e, sur un nouveau contre, le hors-jeu de Ui Jo sauve Lopes (malgré un nouveau face-à-face remporté par le gardien de l’OL). Quelques minutes plus tard, le portier lyonnais est tout heureux de voir la frappe d’Oudin passer au-dessus de la barre. Seule satisfaction, le travail sur les côtés de Gusto qui offre des solutions de centres. Sur un corner obtenu par lui, Denayer plus prompt que les défenseurs adverses catapulte le ballon au fond des filets (30e) FCGB 0-1 OL. Un but qui pourrait laisser augurer une certaine libération des joueurs dans le jeu ? Eh bien non ! Sur une nouvelle percussion, la défense lyonnaise est prise de vitesse sur son côté gauche et Oudin coupe bien la trajectoire du centre pour égaliser (38e) FCGB 1-1 OL. Heureusement, Mendès, sur un ballon mal repoussé par la défense adverse, reprend de volée pour permettre à l’OL de ne pas douter trop longtemps (41e) FCGB 1-2 OL. Bien poussif dans le jeu, avec une animation offensive très stéréotypée et une défense trop lente, l’OL arrive néanmoins à mener à la pause.

Au retour des vestiaires, la physionomie du match ne change pas. Les Lyonnais font circuler le ballon trop latéralement, et avec ses trois offensifs (trop axiaux) viennent régulièrement s’encastrer dans la défense bordelaise. Seules les courses des latéraux offrent des possibilités de mettre en difficulté la défense adverse. À la perte de balle, l’équipe n’exerce pas un gros pressing, les écarts entre les lignes sont trop importants pour permettre une récupération haute du ballon. La défense de l’OL, positionnée plus bas (pour éviter de se faire prendre dans son dos) est néanmoins moins mise en péril mais, dès que la défense est un peu plus haute, elle se retrouve en très grande difficulté. Et, sur un corner de Shaqiri, une perte de balle de Gusto permet à Bordeaux d’égaliser, Elis trompant Lopes sur le contre (58e) FCGB 2-2 OL.
La rentrée de Dembélé (à la place de Shaqiri, seulement utile sur coup de pied arrêté) permet à Paqueta de retrouver une place au milieu mais le jeu de l’OL ne s’éclaire toujours pas. L’animation offensive manque toujours autant de vitesse et de percussions, seules les montées d’Emerson (alors que c’était plutôt Gusto en première période) permettent de créer du danger. 75e, changement tactique avec les sorties de Boateng et Emerson pour Caqueret et Toko-Ekambi ? Non ! Mendès redescendant d’un cran pour prendre la place de Boateng (un choix assez surprenant au vu de l’abattage défensif du brésilien).

Pour ce dernier quart d’heure, devant l’inefficacité lyonnaise, les Girondins se mettent à y croire. Jouant plus haut et exerçant un meilleur pressing, les Bordelais se procurent quelques opportunités mais sans faire montre d’une grande justesse dans le dernier geste… comme Paqueta ou Toko-Ekambi, côté lyonnais. Devant la faiblesse abyssale des deux défenses en fin de rencontre, chaque équipe est mise en difficulté sur chaque offensive… Lopes doit s’interposer deux fois, sur des frappes de Niang avant que sur le corner, Gregersen ne vendange une énorme occasion en ratant sa frappe.

Au coup de sifflet final, l’OL peut être tout heureux de ce match nul… c’est sûrement ça le pire au vu de la faiblesse de l’opposition ! 12e au classement, l’OL voit le podium s’envoler un peu plus. P. Bosz a-t-il encore des solutions ? Peut-il remettre la tête de son équipe à l’endroit ? J’avoue que je commence à en douter

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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