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Après deux matchs sans victoire et avant de recevoir le PSG, l’OL se devait de remettre les pendules à l’heure en renouant avec la victoire.

Mais hélas une nouvelle fois chez pourtant un adversaire à sa portée, l’OL a déçu en concédant un but dans les arrêts de jeu (2-2). Revenons sur ce match, qui a un goût de défaite mais qui est loin d’être illogique au vu de la physionomie de la rencontre.

Défensivement, le bloc se positionne assez bas dès l’entame de la rencontre. Le pressing est moins agressif et les joueurs concèdent rapidement du terrain. Comme les Lyonnais sont acculés dans leur moitié de terrain, le but de Jallet apparaît comme une conséquence presque logique (même si, sur cette action, Andersen et Lopes n’apparaissent pas exempts de tout reproche). Après l’égalisation, l’OL heureusement rentre enfin dans son match et exerce un pressing un peu plus efficace sur le porteur du ballon. Mais, si le bloc est plus haut, l’équipe laisse beaucoup d’espaces entre les lignes et sur les côtés, obligeant Tousart et la charnière centrale à multiplier les fautes. Et lorsque Amiens, en seconde, décide de jouer plus haut, l’OL est rapidement coupé en deux. Les quatre défenseurs, épaulés par Tousart, sont mis sous pression et acculés sur leur but. Si l’équipe fait preuve longtemps de solidarité (à l’image d’un Traoré impliqué à la récupération du ballon), l’OL concède beaucoup trop d’occasions. Sans la maladresse et/ou le manque de réussite, l’égalisation amiénoise aurait eu lieu bien plus tôt…

Au niveau de la circulation du ballon : si l’OL parvient bien sur des contres à se projeter (comme lors de la 3e minute où Traoré, sur une belle déviation, trouve Aouar), l’équipe aura éprouvé toutes les peines du monde au cours de cette rencontre à faire le lien entre le milieu et l’attaque. Voulant jouer vite vers l’avant, cet espace entre les lignes entraîne pas mal de déchets au milieu et par voie de conséquence des contres dangereux (à l’image de cette frappe de Kakuta à la 31e qui frôle la transversale de Lopes). Prenant confiance et comprenant que Tousart est presque la seule rampe de lancement de l’équipe, Amiens presse de plus en plus haut. Empêché de s’exprimer en seconde, l’OL est acculé alors sur son but. Ne parvenant plus à ressortir le ballon pendant de longues minutes, l’équipe ne peut compter que sur la technique de Jeff-Reine Adelaïde pour sortir la tête de l’eau.

Offensivement : eh ben, heureusement qu’on a eu Dembélé et quelques exploits individuels comme sur le premier but où Jeff-Reine Adelaïde s’arrache du marquage pour adresser un bon centre à l’avant-centre lyonnais car à part ça… Qu’est-ce que l’OL a produit offensivement ? Pas grand-chose au final ! Les attaquants, trop esseulés, n’ont que trop peu été alimentés en ballon.

Les problèmes ne sont-ils que mentaux comme le met en avant l’entraîneur ? Les manques physiques de joueurs incapables de reproduire les efforts sont aussi particulièrement inquiétants… De même, et peut-être surtout, le jeu Lyonnais apparaît trop lisible pour nos adversaires qui, depuis Montpellier, ont trouvé la formule. En pressant la rampe de lancement Tousart, ils annihilent notre potentiel offensif et mettent notre défense en difficulté. Au lieu de se cacher sur des problèmes annexes, Sylvinho devrait aussi remettre en question ces choix tactiques et trouver, enfin, des solutions.

(Photo de Icon Sport)

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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