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La lutte va faire rage sur le terrain lors des 4 dernières journées de championnat pour déterminer les fauteuils qualificatifs pour la Ligue des Champions. Si Monaco est plus préoccupé par sa dynamique actuelle, l’OL et l’OM sont au charbon sous le feu des projecteurs… et des lumières de terrains où on ne veut pas que le sort de cette belle L1 pleine de suspense se règle…

Entre le dauphin actuel monégasque et ses poursuivants, surfants sur la vague d’une remontada aussi flamboyante que miraculeuse pour l’un, et une épopée européenne galvanisante pour l’autre, un seul petit point permet encore aux joueurs du Rocher d’entrevoir la phase de poule de la compétition reine.

Mais on ne peut préjuger de rien, alors que le calendrier des uns et des autres paraît similaire. On pourrait dégager un petit avantage théorique à l’OL, avec 3 réceptions au Groupama Stadium pour un déplacement à Strasbourg, quand ses rivaux recevront et se déplaceront 2 fois. Par ailleurs, l’OM peut consommer quelques ressources dans son magnifique parcours européen et dans une double confrontation avec Salzbourg qui peut lui laisser entrevoir la possibilité de remonter le Rhône… jusqu’à un Groupama Stadium, qui attendait plutôt ses protégés, pour la finale de la C3.

Chacun va user de ses armes, sur le terrain, et en dehors, ce qui est tout de suite beaucoup moins glorieux. De la salle de presse à celle où se réunit la commission de discipline, ce ne sont pas que 22 joueurs autour d’un ballon rond sur un pré vert qui œuvrent…

« J’ai juste vu le penalty et le carton rouge sifflés contre Lyon… » Rudi Garcia, après OM-Lille

Ça s’était calmé depuis quelques semaines, mais cela reprend de plus belle. Le dernier Dijon-Lyon a donné une bonne occasion aux communicants marseillais de passer du sujet d’un brillant parcours européen au sempiternel problème de l’arbitrage autour de l’OL. Bizarrement, on ne les entendait pas autant quand l’OM était encore devant les Gones.

Ce n’est pas tant que les faits ne sont pas contestables, il faudrait être injuste, notamment envers les bourguignons, pour ne pas reconnaître que les décisions auraient pu et dû être différentes. Mais peut-être que si Fekir et autres avaient converti ne serait-ce que la moitié de leurs occasions de la 1ère mi-temps, légitimant de toute façon le score final, on n’aurait pas cette discussion.

C’est surtout que la belle bataille pour le podium que se livrent les 3 protagonistes ne mérite pas de descendre sur ce terrain-là. De Rudi Garcia à Jean-Michel Aulas via certains tweets sur le sujet, on aurait pu s’épargner ce nouvel épisode. Mais bon, chacun défend son institution, mais la rengaine commence à lasser.

Bagarre et suspension…

Autre terrain où les Olympiques vont se retrouver, celui de la commission de discipline ce mardi, et le grand vainqueur pourrait bien être… Monaco. Pourquoi ? Parce que des « grands garçons » ont trouvé bon de chauffer le dernier Olympico au Vélodrome, d’avant le match dans la presse jusqu’à la rentrée au vestiaire après pourtant un vrai bon match de foot. Au final, on parle ici d’orgueil plus ou moins bien placé, de réactions de frustration plus ou moins appropriées. Chacun risque logiquement des sanctions qui pourraient bien profiter, d’une manière ou l’autre, à l’absent du jour…

Une certaine forme de provocation, même si ce n’est pas l’aspect du foot que j’apprécie, loin de là, a malheureusement toujours eu sa place dans le sport. Il y a toujours eu de nombreuses déclarations d’avant-match dans les oppositions les plus explosives, comme au hasard une Ferrari stéphanoise ou le « On veut les exploser », qui ont gonflé des joueurs à bloc. Il y a aussi eu des gestes, un fameux coup de boule un soir berlinois de juillet 2006 ou des coudes ou baffes régulièrement sur les terrains de L1, de joueurs provoqués, frustrés des évènements et sortant de leurs gonds, comme Adil Rami sur Marcelo le 18 mars dernier.

Les détracteurs lyonnais mentionneront qu’il y a un dénominateur commun entre la potence de Valbuena en 2015, un pétard messin, la chute finale du SC Bastia, un supporter anglais d’Everton banni à vie, un envahissement de pelouse à Geoffroy Guichard en novembre dernier et les incidents du 18 mars au Vélodrome. Les apparences désignent évidemment les coupables… mais ce n’est jamais aussi simple que cela, et heureusement. En tous cas, il serait dommage de le résumer ainsi.

Le haut niveau n’a jamais vu de champion qui tendaient l’autre joue, tout comme il a rarement célébré celui qui frappe le premier. On a en l’occurrence des sportifs de haut niveau, qui reprennent leur costume d’hommes quand eux ou leurs coéquipiers sont menacés de manière excessive. Et c’est déplorable ! Mais malheureusement une réalité humaine… qui n’empêche pas que les sanctions et la justice doivent s’appliquer… avec justesse. La balle est dans le camp de la LFP, pour statuer et calmer tout le monde.

Le plus raisonnable aujourd’hui est bien un de ceux qui est mis en cause, à savoir Marcelo, lors de la conférence de presse avant Dijon-Lyon (repris d’Olympique-et-Lyonnais.com) : « Je respecte votre question, mais je préfère ne pas évoquer ce sujet. Nous irons devant la commission la semaine prochaine (aujourd’hui, ndlr). Merci quand même. » Enfin un peu de calme et de réserve dans ce champ de mines vocales, ou les plus actifs ne sont pas ceux à qui pourraient le plus profiter cette campagne, dans un contexte où chaque détail peut influencer cette si belle fin de championnat …

Julien PERALTA

Julien PERALTA

J'ai vu Garde et Génésio contre Papin et Cantona, j'ai pleuré le derby de 94, savouré la montée en puissance de 2000, les premiers titres et les grandes soirées européennes... Un passionné du jeu avec l'OL dans le coeur...

Le coin des Gones

Rapport de faute d’orthographe

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