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Dans un match très débridé, l’OL aura fait le nécessaire en empochant une nouvelle victoire à l’extérieur. 2-5 à Dijon, l’OL revient provisoirement (?) sur les talons de Monaco et est déjà sûr d’être 3e à la fin de la journée. Reconduisant une nouvelle fois son 4-4-2 avec le milieu en losange, Genesio semble avoir réussi son pari. Pourtant, les choses ne sont pas aussi évidentes à y regarder de plus près.

Lors de la première demi-heure, l’OL maîtrise son sujet sans trop de difficulté. La récupération du ballon est très haute, au-delà des 35 m. Aouar et N’Dombélé coulissent bien et apportent beaucoup de soutien à Tousart. Le milieu est infranchissable, ce qui facilite grandement le travail des défenseurs, réduit à ne récupérer que quelques miettes de ballons. Lopes est serein, il faut attendre la 21e minute pour le voir s’employer. Au niveau de la circulation de balle, Rafael et Mendy dans ce schéma apportent de la latéralité au jeu lyonnais. Apportant le surnombre par leur montée (surtout Rafael), ils créent des décalages et des espaces. Fekir, dans les intervalles, arrive à bien combiner avec les milieux, l’OL parvient à facilement remonter le ballon. Et quand le passeur est bloqué, il allonge vers Memphis et Traoré qui jouent en pivot et parviennent à conserver le ballon haut en attendant que le bloc remonte. Offensivement, l’OL créé énormément de danger. Près de 5 tirs (dont 4 cadrés) sont à noter en moins de 20 minutes. L’apport de Rafael permet de multiplier les centres et les attaquants se trouvent facilement même dans la surface de réparation. Comme dans un rêve, l’OL mène 1-0 par une magnifique action conclue par Memphis dès la 5e minute. L’OL ne double pas la mise, mais semble tellement au-dessus lors des 25 premières minutes qu’on ne voit pas comment Dijon pourrait résister à la force de frappe lyonnaise.

Mais, déjà avant l’égalisation de Dijon, on sent la mécanique lyonnaise se détraquer un peu… à moins que cela ne soit tout simplement cette équipe dijonnaise qui rentre enfin dans la partie. Plus agressif sur le porteur du ballon, le bloc dijonnais apparaît plus présent surtout après l’égalisation de Sliti (26e). Car, si l’OL a prouvé toutes ses qualités lors de la première demi-heure, la deuxième demi-heure va prouver toutes les limites du nouveau système. Défensivement, l’OL est à la peine. Lors des phases de contres, comme sur l’action de l’égalisation, le milieu est littéralement transpercé. Aspirés par les phases offensives, N’Dombélé et Aouar sont trop hauts et ne parviennent pas à se replier assez vite. Tousart trop esseulé est contraint avec la charnière centrale de défendre en reculant… ce qui laisse à son adversaire, des possibilités de frappe à 25 m. Face à ce danger, le bloc lyonnais tend se repositionner plus bas, mais le danger sur les contres reste toujours présent. Au niveau de la circulation de balle, cela coulisse moins bien, les espaces sont moins importants devant le pressing dijonnais et les remontées de balle plus difficiles. Seul Rafael trouve encore des solutions par des jeux en triangle avec N’Dombélé ou Traoré. Plus souvent que précédemment, l’OL est obligé d’allonger le jeu vers ses attaquants. Si Rafael, par ses montées, continuent d’apporter du danger sur son couloir droit, les attaquants de l’OL continuent à se créer des occasions, dès qu’ils sont mis dans de bonnes dispositions. Au retour des vestiaires, la réussite offensive est enfin là et coup sur coup l’OL réussit à marquer deux nouveaux buts. 1-3, l’OL semble sur la bonne voie.

Mais le match devient un peu fou à la 55e minute, lorsque Sliti réussit son doublé sur une grossière erreur de concentration de la défense lyonnaise. Dijon pousse et l’OL se replie et subit. Rafael étant bloqué sur son couloir, la remontée de balle des Lyonnais est empêchée. Les Lyonnais ne trouvent plus de profondeur dans leur jeu, les milieux ne parvenant plus à s’intercaler. Le système se retourne contre l’OL. L’équipe subit encore plus et recule au point que Dijon est tout près d’obtenir un pénalty sur deux occasions confuses et que Lopes est obligé de nous rappeler qu’il est décidément un grand gardien. Face à ce risque d’égalisation, Genesio décide de changer de système en sortant Fekir et N’dombélé pour faire entrer Cornet et Ferri. L’OL passe en 4-5-1. Cornet et Traoré se concentrant davantage à bloquer les couloirs et les milieux (Aouar et N’dombélé) devenant plus défensif, Memphis est laissé seul en pointe. Ce n’est qu’avec ce changement que l’OL retrouve un peu plus de sécurité défensive et que sur des contres, il peut enfin « tuer » le match. Traoré puis Cornet venant parachever un succès capital dans la course à la LdC.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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