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En l’absence de Fekir et de Traoré, les supporters pouvaient se poser des questions avant de se rendre à Nice. Finalement, devant une équipe venue pour exercer un pressing haut, les Lyonnais ont su jouer le contre parfaitement et « tuer » le match en moins d’une demi-heure. Appliqués et sérieux en seconde période (après une entame un petit peu plus difficile), l’OL a géré son avance pour préserver sa cage inviolée, faire tourner son effectif et permettre à Maolida de soigner ses stats. 5-0, comme à Troyes et surtout St-Etienne, l’OL sait voyager.

Tactiquement, que retenir de ce match ?
Défensivement, l’OL a montré tous les progrès observés depuis deux mois. Un bloc compact et équilibré qui coulisse bien (lorsqu’un joueur s’avance sur le porteur du ballon, les autres compensent l’espace laissé libre). Tous les joueurs ont fait les efforts nécessaires pour se replacer, y compris Mariano et les deux ailiers (Cornet et Memphis très appliqués). Ce bon travail collectif a permis à l’OL de récupérer le ballon au-delà de ses 30 mètres et de n’être presque jamais mis en danger. Ne laissant que très peu d’espaces entre les lignes, les Niçois se sont cassés les dents sur cette défense presque infranchissable, surtout en première période. Lopes n’a eu finalement qu’à capter quelques frappes de loin de Balotelli (que ce soit en première : une seule cadrée sur deux tentatives ou en deuxième… sur coup franc, heureusement sa frappe surpuissante était sur notre gardien !).

Au niveau de l’animation de jeu, l’OL a fait étalage de toute sa technique. Positionnés assez bas, les Lyonnais ont réussi à se projeter très rapidement vers l’avant. Le premier but lyonnais est un cas d’école : après une récupération dans les pieds adverses, Tousart lance immédiatement Cornet sur son couloir qui d’une magnifique passe de l’extérieur du pied sert Memphis au centre. On pourrait également prendre le deuxième voire le troisième but en exemple puisque l’OL, en à peine trois touches de balle, parvient à remonter tout le terrain. Des passes en profondeur, qui en cassant les lignes adverses, empêchent la défense niçoise de se remettre en position… Néanmoins et, un peu pour chercher la petite bête, on peut remarquer les difficultés lyonnaises dans les transmissions de balles en phases plus statiques, lorsque le bloc niçois était en place (ce qui ne lui est pas arrivé souvent !). La charnière centrale mise sous pression a eu parfois tendance à balancer les ballons devant, limite à s’en débarrasser. Ndombélé ou Aouar, sur ces phases de possession de balles, n’ont que trop rarement trouvé des intervalles ou à casser les lignes comme un Fekir peut le faire ; ils n’y sont parvenus (et souvent magnifiquement comme sur le troisième et le cinquième but) « que » (sic) lors des phases de contres. Mariano s’est souvent retrouvé trop esseulé à la pointe de l’attaque. À domicile, cela aurait pu être problématique, mais à l’extérieur… avec les espaces laissés dans le dos des défenseurs adverses, cela n’a posé aucun problème. C’est en partie là qu’il faut chercher la différence de résultats d’un OL sans Fekir : à l’extérieur, brillant (comme à Troyes ou à Nice) mais à domicile, décevant (Nantes ou Montpellier).

Offensivement, sans reprendre ce qui a déjà été dit, le contre a été parfaitement exploité par nos attaquants. Profitant d’une équipe niçoise placée très haut sur le terrain, Memphis et Cornet ont fait de superbes appels en profondeur pour prendre l’espace dans le dos des défenseurs. Faisant étalage de leur technique et d’un certain altruisme (parfois involontaire comme sur le deuxième but de Memphis), les attaquants de l’OL se sont faits plaisir et ont engrangé encore de la confiance (plus que vitale pour Cornet en ce moment). De très bonne augure pour la suite.

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Les 5 buts en vidéo :

https://twitter.com/InsideGones/status/934794011344240641

https://twitter.com/InsideGones/status/934808452454604801

Oreste

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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