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Qu’il est loin le temps où l’OL pouvait s’imposer chez lui face au PSG (2-1 en 2017-18 au bout du suspense avec un Fekir et un Memphis en feu ou en 2018-19, avec le duo Dembélé-Fekir)… maintenant, l’OL est heureux de se contenter d’un nul (comme la saison passée) voire d’une défaite par la plus petite des marges (0-1 en 2019-20 avec Sylvinho ou hier soir). Impensable il y a encore peu, un entraîneur de l’OL peut déclarer être satisfait après une défaite contre le PSG car il a un « sentiment de progression »…

Retour sur le match : Bien loin des matchs que nos Lyonnais étaient capables de faire il y a 4-5 ans, l’OL est apparu bien timoré en ce début de match, une situation que les Parisiens ne pouvaient que profiter… Dès la 5e minute, sur un mouvement collectif où la défense de l’OL ne fait que reculer, Messi se retrouve servi idéalement par Neymar pour cueillir à froid Lopes. OL 0-1 PSG. Obligé d’aller chercher le ballon au fond de ses filets, le portier de l’OL est tout prêt de faire de même quelques minutes plus tard sur un nouveau mouvement parisien. Les Lyonnais ne sont pas rentrés dans la rencontre.

Respectant bien trop leur adversaire, nos Lyonnais ont débuté leur match en jouant très bas (et en reculant qui plus est !). Se comportant comme une équipe qui craint de prendre une valise, l’OL tend le bâton pour se faire battre devant un trio d’attaquants comme Neymar-Mbappé et Messi. Aucun pressing cohérent n’est constaté, les milieux courent dans le vide et la défense a bien du mal à récupérer le ballon. Pourtant ce PSG est loin d’être transcendant, sa ligne défensive apparaissant bien friable. Sur un centre parfait adressé par Tolisso, Lacazette rate une occasion énorme (21e). Seul aux 6 mètres, il décroise sa tête qui se dérobe du poteau. Une minute plus tard, c’est au tour de Dembélé de tenter sa chance, mais le gardien parisien, Donnarumma, détourne le ballon en corner. Mais, leur pressing collectif étant trop décousu, les Lyonnais sont incapables de maintenir leur pression plus de quelques minutes et les Parisiens peuvent respirer et maîtriser tranquillement cette fin de première période. Mi-temps OL 0-1 PSG

Photo par Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

Au retour des vestiaires, les Parisiens continuent à gérer le match, accélérant ou diminuant comme bon leur semblent le rythme de la rencontre. 47e, ils s’activent pour se mettre à l’abri. Servi au second poteau, Messi se joue de la défense lyonnaise avant de piquer le ballon qui aurait pris le chemin des filets sans l’intervention de Lukeba sur sa ligne. Dès que le trio d’attaque parisien se met en marche, le bloc lyonnais se fissure complètement et la défense est aux abois. 72e, sur un nouveau mouvement en triangle, Neymar rate le break ; Lopes se couche bien pour maintenir son équipe dans la rencontre. 78e, Lopes est à nouveau contraint de s’employer sur une nouvelle frappe de Messi tout comme, à la toute fin du match, sur un coup franc du même qui prenait la lucarne. Alors oui, le bloc lyonnais a joué plus haut ; oui, le milieu de l’OL a semblé être moins facilement transpercé en cette seconde période… mais le résultat est là !

Photo par Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

Les Lyonnais ne sont pas parvenus à réellement mettre en danger leurs adversaires. Sans un grand Lopes (bien aidé par un bon Thiago Mendes, pour une fois !), l’OL aurait sûrement subi une défaite bien plus lourde. Plus grave, malgré la fatigue d’une équipe parisienne ayant joué la Ligue des Champions cette semaine, l’équipe n’aura jamais vraiment réussi à la mettre en difficulté. Bien loin des équipes de l’OL d’il y a encore 4 ou 5 ans, parvenant à hisser leur jeu au niveau européen, avec des joueurs techniquement capables de créer du danger par leurs passes et leurs dribbles (seuls Lacazette… et Tolisso à un degré moindre rentrent encore dans cette catégorie), l’OL d’aujourd’hui est un club satisfait de voir son équipe avoir « tout donné dans ce match » en ayant concédé (comme Brest récemment !) une défaite honorable. Il y a 3 ans lors de l’arrivée de Juninho, la direction du club nous disait que l’OL ne devait pas finir à plus de 20 points du PSG en fin de la saison ; aujourd’hui, être à 9 points du leader après seulement 8 journées de championnat ne semble pas lui poser de problèmes…

Photos par Icon Sport.
Photo en Une : www.coeur-de-gone.fr

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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