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Après l’exploit contre les Citizens, les Lyonnais étaient attendus au tournant. Contre un concurrent direct à la course au podium, l’OL se devait de s’imposer, qui plus est à domicile, afin de ne pas se voir distancé par son adversaire du soir. Avec la manière et des buts, l’OL a remis les pendules à l’heure en s’imposant 4-2 contre « l’autre Olympique ».

Dès le coup d’envoi, les deux équipes se livrent une grosse bataille au milieu du terrain. À part un tir dès la 2e min de Fekir et un centre-tir de Sakaï dans le petit filet de Lopes, les deux équipes se neutralisent. Mettant beaucoup de densité physique (parfois un peu trop…) à la récupération, les deux blocs équipes sont très resserrés et ne laissent que très peu d’espaces aux attaquants pour s’exprimer. Il faut attendre la 19e min et une frappe d’Amavi à 30 m pour voir Lopes être sollicité. Lyonnais et Marseillais tentent bien de passer par les côtés mais sans beaucoup de succès. Ils parviennent rarement à se mettre en position de centre et quand ils y arrivent, il n’y a pas grand monde à la réception. Symbole de ce match fermé, seuls trois tirs ont été tentés à la 25e min. (2 pour OL et 1 pour OM). Quand, à la 28e minute, N’Dombélé prend le ballon et parvient par sa percussion à déstabiliser le bloc défensif marseillais. Remisant avec Traoré, il pourrait se retrouver en position de tir mais Aouar mieux placé, reprend la passe. 1-0 pour l’OL. Le match est lancé et l’OM semble avoir pris un bon coup derrière la tête. Les Lyonnais trouvent enfin des décalages et de la profondeur dans le jeu. L’OM multiplie les fautes pour éviter de se faire complètement déborder. Les percussions de Traoré, la technique de Fekir commencent à faire leur effet. Sur un nouveau coup franc à l’entrée de la surface marseillaise, Fekir voit son tir passer juste au-dessus de la barre (36e). La minute suivante, sur un bon pressing de Traoré, l’OL récupère très haut le ballon, Fekir adresse un caviar à Memphis qui a le but grand ouvert… mais vendange cette occasion en or ! Les Lyonnais prennent réellement l’ascendant sur le match et semblent lancer sur de bons rails ; c’est alors que Diop commet une grossière perte de balle, sanctionnée immédiatement par un but de Thauvin. On joue la 39e min et tout est à refaire. Mi-temps : 1-1. Rageant !

Au retour des vestiaires, c’est presque un nouveau match qui commence. Alors que la première mi-temps avait été d’une très grande intensité, la seconde démarre sur un rythme beaucoup plus lent (les organismes sont fatigués après les matchs européens). Les espaces entre les lignes s’agrandissent et le jeu s’en ressent. Les occasions se multiplient de part et d’autre. Mais à ce jeu-là, c’est l’OL qui tire son épingle du jeu, aidé en cela par la qualité technique indéniablement supérieure de ses joueurs. À la 51e, sur une transversale magnifique de N’Dombélé, Traoré est trouvé. Comme souvent avec lui, parti sur l’aile, il repique au centre, crochette et frappe. Pelé ne peut que constater les dégâts : 2-1 pour l’OL. Si Thauvin reste dangereux parvenant à se faufiler dans la défense lyonnaise à la 55e, Fekir lui répond à peine quelques minutes plus tard. Mais celui qui aura la meilleure réponse est sans conteste Traoré qui réussit à inscrire son second but du match après un nouvel une-deux avec son capitaine. 3-1 à la 60e, l’OL déroule. Les espaces entre les lignes, déjà grands depuis la reprise, deviennent des trous béants. Les joueurs des deux équipes ayant de plus en plus de mal à faire les efforts pour se replacer, le ballon passe d’un but à l’autre. Les occasions se multiplient et sur une faute accordée par l’arbitre sur cet insaisissable Traoré, Fekir creuse encore l’écart sur pénalty. 74e min, l’OL mène 4-1. N’Jie peut bien réduire la marque à la 82e et Caleta-car se faire expulser logiquement (il ne voulait pas que Traoré marque son triplé!), l’OL a fait ce qu’il fallait pour clore une semaine de toute beauté.

https://twitter.com/ol_plus/status/1044147446492925952?s=21

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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