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Zoom sur un OL-OM dans l’histoire… le 25 février 2000.

Sortant d’une élimination cuisante à domicile en coupe de la Ligue contre Bastia et d’une humiliation à Nantes (1-6), l’OL se devait de se reprendre et éviter de se voir décrocher dans la course au titre. Pourtant, rien ne fut simple dans un match ô combien difficile. Si les Lyonnais ont emporté la mise, ils n’ont eu gain de cause que grâce à un bel esprit de corps.

Les Marseillais alignés avec trois centraux en défense, se placent très haut sur le terrain dès l’entame de la rencontre. Cette disposition d’équipe surprend une équipe de l’OL qui se fait surprendre une bonne dizaine de fois au piège du hors-jeu. Un jeu dangereux pour l’OM… Une première fois, Vairelles par un centre-tir inquiète Trévisan avant de trouver l’ouverture quelques minutes plus tard. Sur un ballon expédié en profondeur par Blanc, Cyprien reste en rade derrière et Tony surgit pour reprendre le ballon. Trévisan est battu par ce ballon au ras du poteau, 1-0 pour les Lyonnais. L’OL est parfaitement lancé dans cette rencontre et cet avantage à la 28e min. est loin d’être usurpé. D’autant plus qu’à part Pirès sur son couloir droit, l’OM demeure d’une rare discrétion à l’approche du but de Coupet. Mais, un match n’est jamais joué par avance. Et lorsque Violeau, déjà averti, commet une nouvelle faute sur un Robert Pirès qui venait de s’engouffrer dans l’axe à 30 m des buts lyonnais. La faute n’est pas bien méchante, mais elle est bien là et… M. Sars sort le rouge ! Dépité, le milieu lyonnais rentre dans les vestiaires et laisse ses coéquipiers seuls, on ne joue encore que la 35e min., les Lyonnais vont devoir défendre leur avance au score pendant plus de 55 minutes encore ! Sur le coup franc, Coupet se couche bien, l’OL mène toujours 1-0 mais comme le disait Thierry Roland en son temps : « les mouches ont changé d’ânes ». Sortant Cyprien et incorporant de la Pena à sa place, l’OM se veut beaucoup plus offensif à l’entame de la seconde période. Replié sur ses bases, Lyon, réduit à 10, tente avant tout de protéger son but en réduisant au maximum les espaces… et pourquoi pas profiter des erreurs marseillaises. Et sur une énorme incompréhension entre Abardonado et Issa, Anderson profite de l’occasion en s’en allant battre Trévisan. Un but qui finit de casser le moral des Marseillais et de donner des ailes aux Lyonnais qui, libérés, s’offrent de nouvelles opportunités. Sur un démarrage à 50 m du but de Trévisan, Anderson encore lui laisse sur place Dalmat et Fischer, finalement stoppé par Issa de manière irrégulière. Et quand Fischer se fait à son tour exclure, l’OM abandonne ses derniers espoirs de revenir au score. Il reste 20 minutes à jouer mais l’OL gère tranquillement une rencontre devenue au final bien plus facile.

Avec ces trois points, l’OL reprend la seconde place du classement, profitant du nul parisien contre Nancy et de la défaite d’Auxerre à Bastia. Une place que les Lyonnais sauront conserver jusqu’aux bouts de la saison.

B. Lacombe : « Les joueurs ont fait preuve d’abnégation et de qualité dans le jeu ce soir, malgré l’état du terrain. Ils méritent un grand coup de chapeau ».
P. Carteron : « c’était ce soir un contexte difficile pour nous, mais l’on a je crois, retrouvé une vraie solidarité au sein de l’équipe, même si tout n’a pas toujours été parfait dans le jeu, en première mi-temps notamment. Notre détermination a fait la différence, et je considère notre victoire méritée. Ce soir, on est seuls deuxièmes, avec deux points d’avance. Psychologiquement, ce match va nous faire du bien. »

Au stade de Gerland, OL 2-0 OM (1-0)
buts : Vairelles 28e, Anderson 52e
39758 spectateurs ; arbitre : M. Sars
Lyon : Coupet, Carteron, Laville, Fournier, Blan (Delmotte 62e), Violeau, Linarès, Dhorsso, Laigle, Vairelles, Anderson.
Marseille : Trévisan, Blondeau, Cyprien (de la Pena 45e), Issa, Fischer, Perez (Luccin 67e), Abardonado, Dalmat, Pirès, Maurice, Pouget.

Ballons du progrès (sur 5) : Coupet 3, Carteron 3, Laville 3, Fournier 3, Blanc 3, Violeau 2, Linarès 3, Laigle 3, Dhorasso 4, Vairelles 4, Anderson 4.

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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