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Avec 1 point en 3 matchs et une piètre avant-dernière place, tous les supporteurs lyonnais attendaient une réaction, si ce n’est dans le résultat du moins dans la manière … Avec une nouvelle défaite 1-4 à domicile, on ne peut pas dire que l’objectif ait été rempli ! Surtout que les Lyonnais ont connu une première période cauchemardesque, surclassés par des Parisiens largement supérieurs à la mi-temps 0-4…

Retour sur le match… Alors même qu’on pouvait s’attendre à une équipe de l’OL jouant bloc bas, Laurent Blanc avait décidé de positionner son équipe une nouvelle fois en 4-2-3-1 avec un Caqueret dans une position de pointe avancée au milieu du terrain. De toute manière, un choix plus défensif n’aurait pu tenir très longtemps puisque, au bout de seulement 3 minutes de jeu, Tolisso, subissant le très bon pressing parisien, commet l’irréparable en concédant un penalty. Mbappé ne se prive pas de le transformer (4e). OL 0-1 PSG. Un démarrage catastrophique, une nouvelle erreur individuelle que les Gones paient cash…

Une mauvaise habitude que les Lyonnais ne parviennent pas à réparer. Alors que Cherki et Nuamah tentent de lancer la révolte, l’équipe manque trop de lien entre les lignes pour ressortir proprement le ballon et créer un réel danger dans le camp adverse. Au contraire des Lyonnais exerçant un pressing trop désordonné et peu efficace, les Parisiens sont très bien organisés et exploitent les nombreuses failles adverses. Sur une nouvelle récupération d’Urgate, Lopes ne peut que repousser une tentative de Dembélé, hélas, Hakimi peut reprendre le ballon et faire le break. On ne joue que la 20e minute et l’OL est déjà mené par deux buts d’écart. OL 0-2 PSG. Malgré quelques lueurs d’espoir sur des tirs de Cherki et Tolisso, l’OL n’y arrive toujours pas. Sur la moindre accélération parisienne, sa défense est aux abois. Sur une nouvelle ouverture de Ugarte, Asensio peut tuer tout suspense en inscrivant le 3e but de son équipe (38e). OL 0-3 PSG. Juste avant la mi-temps, l’OL boit le calice jusqu’à la lie. Sur une perte de balle de Diomandé cette fois, et une nouvelle percée de Mbappé, le PSG creuse encore un peu plus l’écart juste avant la pause. OL 0-4 PSG

Photo par Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

Alors bien sûr, les Lyonnais sauvent l’honneur sur un penalty de Tolisso (74e). Cela rend la pilule un peu moins difficile à avaler, mais est-ce que cette seconde période est réellement rassurante pour notre équipe ? Très clairement, les Parisiens n’ont pas trop voulu enfoncer le clou. Si Dembélé a bien essayé par trois fois d’inscrire un but à son tour, dont une nouvelle frappe sur la barre, les Parisiens ont largement ralenti le rythme. Faisant tourner tranquillement le ballon dans le dernier quart d’heure, ils n’ont pas voulu mettre complètement la tête sous l’eau de leurs adversaires. Les Lyonnais auront juste montré enfin un peu plus d’agressivité dans les duels… C’était bien le moins qu’on pouvait espérer. Au coup de sifflet final, le message des BG est clair : « s’il existe des leaders dans ce vestiaire, ils n’ont plus le droit de se taire ». Et effectivement, au vu de la situation et de la pauvreté du jeu de notre équipe, le chantier est immense.

Au niveau du jeu, l’OL est vraiment dans le dur

L’équipe est incapable collectivement d’exercer un pressing efficace et coordonné, elle est même incapable de constituer un bloc compact pour empêcher le jeu de son adversaire. Pas assez agressifs dans les duels (un seul jaune hier en dehors de celui de Tolisso !), les Lyonnais sont beaucoup trop friables défensivement pour espérer quoi que ce soit cette saison. S’ajoutant à une fébrilité technique à la relance hallucinante, dès qu’un pressing adverse s’exerce, l’OL offre actuellement trop de buts à son adversaire. Une équipe qui prend 2,5 buts par match, ne peut rien espérer d’autre qu’une place au fond du classement. Il va falloir que TOUS les joueurs se mettent à fournir des efforts et retrouvent des valeurs de solidarité pour faire les courses nécessaires afin que le bloc lyonnais ressemble à un bloc, non à un gruyère… L’OL n’est pas par hasard l’équipe qui court le moins en L1 !

Photo par Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

Offensivement, quelques espoirs ont pu être constatés hier. Avec les percussions de Nuamah, l’OL a retrouvé un peu de cette verticalité que nous n’avions que trop peu vue depuis la reprise du championnat. Sans un bon Donnarumma, les Lyonnais auraient pu inscrire sûrement un ou deux autres buts hier soir. Avec 2,44 XG, les offensifs lyonnais peuvent être satisfaits… mais, cette puissance de frappe ne se révèle que lorsque le match est déjà plié : la fin de match à Strasbourg (à la 82e min, toujours 0,42 XG) ou contre le PSG (à la 69e min, seulement 0,78 XG !). Pour le moment, l’équipe ne parvient à être dangereuse que lorsque son adversaire gère son avantage au tableau d’affichage. À l’heure actuelle, le manque de mouvement (et de jeu en triangle) ne permet pas à l’OL de déstabiliser le bloc adverse. La puissance offensive se limite à espérer une action individuelle de Cherki ou Lacazette (et maintenant Nuamah). C’est beaucoup trop pauvre pour espérer mieux…

Photos par Icon Sport

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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