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Après une préparation catastrophique avec quatre défaites et zéro but marqué (une victoire contre un club de D3 belge peut-il être pris en compte ?), on attendait l’OL au tournant. Malgré un effectif sans n°6, Laurent Blanc avait décidé de remettre en place, comme lors des matchs amicaux, son éternel 4-3-3.

Devant une équipe nous attendant en contre, disposée en 5-3-2 à domicile (que d’audace !), l’OL se montre attentif en cette entame de rencontre. Ayant peur d’un contre, l’équipe lyonnaise ne semble pas vouloir prendre beaucoup de risque à la construction. 12e, Barcola, par une belle feinte, s’ouvre la cage mais est repris au dernier moment (de manière licite ?). L’OL domine en ce premier quart d’heure, se procurant les meilleures opportunités à l’image de cette percée de Lepenant. Mais à la fin du quart d’heure annonce le réveil strasbourgeois, le RCS faisant preuve d’enfin de percussions et d’animation offensive. Si l’OL continue à jouer haut, le RCS commence à se montrer dangereux sur des contres comme sur cette contre-attaque (24e) que Diomandé est tout heureux de contrer. Les Strasbourgeois se projettent bien à la récupération alors même qu’à part un tir de Tolisso (25e) ou Cherki (31e), l’OL a du mal à se mettre en position de frappe. Le jeu (à part quelques éclairs de Cherki) est bien trop stéréotypé, il manque de vitesse et de verticalité pour être efficace. Le match reste relativement fermé à la fin de la première période. 41e, sur un très beau mouvement, Lacazette, parfaitement servi, se retrouve seul face à Sels mais hélas, le gardien strasbourgeois, bien sorti, parvient à détourner la frappe de l’attaquant sur le poteau. C’est la plus belle (et la seule) occasion de la rencontre. 0-0 à la pause.

Photo par Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

En seconde période, la physionomie du match ne change pas, l’OL domine mais sans réussir à se créer de réelles occasions. La circulation du ballon est trop molle pour prendre en défaut le bloc défensif adverse. Toujours 0-0 entre deux équipes qui se craignent, et restent très prudentes. Pourtant, au fil des minutes, Strasbourg joue plus haut, exerçant un pressing plus haut et l’équipe alsacienne se montre de plus en plus dangereuse. Delaine parvient à bien déborder Kumbedi à la 58e, heureusement Caleta-Car veille. 61e, Delaine refait le coup à Kumbedi, obligeant ce dernier à commettre une faute à l’entrée de la surface. Sur le coup franc, Bellegarde trouve l’ouverture sur un centre-tir qui trompe Riou mal placé. RCS 1-0 OL (63e). La première frappe cadrée de Strasbourgeois est la bonne, les Lyonnais ne sont toujours pas parvenus à conserver leur cage inviolée. Pour changer le cours du jeu, Blanc décide de remplacer Lepenant par Jeffinho et passer en 4-2-3-1 ; un changement tactique qui n’apporte pas plus de danger offensif (malgré l’apport d’un offensif de plus) mais au contraire… un peu la désorganisation tactique. L’équipe se disloque et le milieu se retrouve alors complètement à la peine. Sur un contre rapidement mené, Bellegarde trouve son coéquipier Mothiba qui double la mise. RCS 2-0 OL (76e). Toutes les carences vues l’année précédente se retrouvent de manière criante cette saison. Strasbourg a la partie facile, il attend l’OL dans ses 30 mètres et, comme ce dernier n’est que peu dangereux, lance en profondeur ses attaquants dès la récupération du ballon.

Photo par Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

88e, Tagliafico remet un peu de suspense dans la partie. Le centre de Caqueret trouve dans une superbe position nptre Argentin ce qui lui permet d’inscrire le but de l’espoir RCS 2-1 OL. Même si avec la sortie de Lacazette pour Sarr l’OL a perdu son principal atout offensif, l’OL donne tout dans les dernières minutes. Mais que ce soit sur le centre de Kumbedi où les Lyonnais sont trop courts ; sur le tir de Sarr qui est contré ou sur la frappe de Cherki au bout du temps additionnel, les Lyonnais n’arriveront pas à recoller au score.

L’OL se sera réveillé bien trop tard pour espérer autre chose que de revenir de la Meinau avec une défaite. Il faudra montrer un tout autre visage samedi prochain au Groupama pour lancer enfin la saison.

Photos par Icon Sport

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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