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Malgré la contre-performance contre Montpellier, Blanc remet en place un 4-2-3-1 avec un duo inédit Maitland-Niles et Tolisso à la récupération. Pour soutenir A. Sarr, le trio de joueurs issus du centre de formation lyonnaise, Cherki-Caqueret et Barcola.

Dès l’entame de la rencontre, l’OL a bien du mal à rester compact. Chaque accélération niçoise met à mal la défense lyonnaise. 4e, Moffi est trouvé par un centre en retrait sur une percussion côté droit de l’attaquant des Aiglons, heureusement l’avant-centre écrase sa reprise. Les Lyonnais n’exercent aucun pressing, laissant les Niçois tranquillement relancer. 9e, sur un nouveau centre, la défense lyonnaise repousse mal, la reprise niçoise s’envole heureusement. Et à l’image de Moffi signalé hors-jeu de quelques centimètres, on sent la défense lyonnaise déjà très limitée.

Photo par Johnny Fidelin/Icon Sport

À la fin de la demi-heure de jeu, le bilan est bien terne pour l’OL. Alors même que l’équipe cherche à ne pas étirer ses lignes, l’OL ne parvient pas à récupérer le ballon. Battus dans les duels en retard sur les ballons, les Lyonnais sont obligés de commettre des fautes. A part quelques rares mouvements offensifs initiés par Barcola, l’OL ne montre rien. Et, comme dans le même temps, Nice apparaît comme une équipe bien faible, le jeu reste très statique, très mou dans la circulation, avec quelques incursions où les offensifs sont bien esseulés pour se procurer de réelles occasions de buts. 31e, première accélération de Cherki, après un une-deux avec Caqueret, il trouve en profondeur Sarr dont la frappe est repoussée par le gardien. Enfin, une action dans la verticalité ! Tolisso coupe bien jusque-là les avancées de Thuram pour empêcher le jeu niçois de s’accélérer. En fin de première mi-temps, le jeu continue de ronronner, en jouant toujours sur le même rythme, morne et mou. Bien pauvre mi-temps qui se termine par un 0-0 assez logique au vu de la faiblesse des deux formations.

Photo par Johnny Fidelin/Icon Sport

Bien malades, les Lyonnais peuvent-ils espérer mieux ? C’est la question que l’on peut se poser en cette entame de seconde période. 47e, sur une percussion de Bard, le centre à destination de Sanson fuit le pied de ce dernier qui ne peut reprendre correctement le ballon. Laborde, une minute plus tard après un grand pont sur Diomandé, rate son centre. Nice essaie de mettre du rythme dans cette seconde période et l’OL semble déjà en souffrance défensivement. Offensivement, toujours sans rythme et sans mouvement, l’OL n’est toujours pas dangereux en revanche, en montrant toujours un visage offensif indigne de son rang. Plusieurs centres naviguent devant la cage de Riou et l’OL recule toujours plus à l’heure de jeu, replié dans leurs 22 mètres. Les Lyonnais tiennent le point du nul. Et, malgré quelques incursions et opportunités niçoises, la défense de l’OL tient toujours à la 71e puisque la frappe de Moffi se dérobe du cadre. Cela n’est pas vraiment brillant, surtout dans le jeu mais les défenseurs font preuve de sérieux et d’applications dans les duels.

Photo par Johnny Fidelin/Icon Sport

Les Niçois sans l’imagination dans le jeu en sont réduits à des frappes lointaines comme celles de Dante de peu au-dessus (déjà le 20e tir du match pour les Aiglons !). Les minutes s’écoulent, Nice est toujours aussi brouillon, l’OL toujours aussi peu imaginatif balle au pied. Au coup de sifflet final, après un match aussi terne, on ne retiendra que l’essentiel : l’OL a enfin réussi à prendre un point…

Photos par Icon Sport

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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