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Saison terminée ! À la Beaujoire, les Lyonnais ont raté l’ultime espoir de conclure la saison avec l’Europe à la clé. Une élimination aux portes d’une Finale tant attendue…

Le FCN commence tambour battant cette rencontre, l’OL concédant dès la 2e min, une énorme occasion que Lopes parvient à repousser malgré la puissance de la frappe. Reconduisant son 3-5-2, L. Blanc ne s’attendait sûrement pas une telle entame. Le jeu s’équilibre pourtant rapidement, les Lyonnais prenant même un peu le dessus sur la rencontre. L’OL plus agressif dans les duels fait reculer le bloc nantais qui a du mal à ressortir le ballon. Prudente, la ligne défensive nantaise laisse le milieu à des Lyonnais, contents de profiter de tels espaces pour mettre en place son jeu. Mais, à l’image de la frappe de Blas (21e), les Nantais se montrent les plus dangereux. Si nos Lyonnais mettent incontestablement du rythme avec des appels et de la percussion, les attaquants ne parviennent pas à prendre en défaut le bloc défensif adverse. On se précipite, Lacazette n’est pas trouvé ou Cherki fait un drible de trop à moins que cela ne soit Pallois qui s’impose par son physique. Plus grave sur une mauvaise passe, le FCN ouvre le score mais heureusement le buteur était hors-jeu (32e). À la mi-temps, le nul est finalement plutôt une bonne nouvelle au vu du nombre d’occasions franches, côté des Canaris.

50e, sur une nouvelle récupération haute, Blas crochète pour se mettre sur son bon pied, heureusement Lopes s’interpose. Les Nantais sont revenus avec un bloc plus haut qui met l’OL à la peine en ce début de seconde période. Devant ces difficultés, L. Blanc change de système : la rentrée d’Aouar à la place de Diomandé devant permettre au milieu d’être plus compact. Le changement tactique n’a pas le temps de montrer ces effets que Blas, dos au but, parvient sur son contrôle de la poitrine à se retourner pour tromper d’une superbe volée le pauvre Lopes (56e). L’intensité nantaise, avec son agressivité dans les duels, disloque le milieu lyonnais. Coupés de ses milieux, les attaquants ne reçoivent que très peu de ballons (à l’image d’un Lacazette trop esseulé). A l’opposé, la défense de l’OL se retrouve confrontée à des vagues offensives qu’elle a toutes les peines du monde à repousser. La rentrée de Caqueret a pour but de remettre du lien dans le jeu de l’OL mais cela ne produit pas l’effet escompté. Lopes n’est pas à l’abri face aux nouvelles grosses opportunités nantaises mais l’OL n’a plus le choix. L. Blanc tente le tout pour le tout en faisant rentrer Jeffinho et Dembélé. Avec quatre attaquants, le coach assume les déséquilibres de son équipe pour tenter de revenir au score. 87e, Barcola, par un bon enchaînement, cadre enfin une frappe lyonnaise mais Lafont est bien sorti à sa rencontre pour l’empêcher d’égaliser.

C’est trop décousu pour que nos Lyonnais reviennent au score. Le score en restera là ! L’OL est éliminé de la coupe de France et vient de clore une nouvelle saison bien terne…

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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