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En terre corse, les Lyonnais sont allés cherchés les 3 points de la victoire grâce à Lepenant et Lacazette. Un succès qui fait du bien quand on connaît le climat qui règne actuellement autour du club… Retour sur cette rencontre à la fin houleuse

Retour au 4-3-3 pour l’OL avec un milieu à trois (Lepenant – Tolisso – Caqueret) derrière Cherki, Lacazette et Barcola qui montre que L. Blanc craint cette rencontre. Match fermé en cette entame avec deux blocs qui s’observent. Voulant se projeter vite vers l’avant à la récupération du ballon, en profitant des accélérations de Barcola et des percussions de Cherki, l’OL de L. Blanc joue bloc bas. Et, à part la frappe de Cherki (13e) à l’entrée de la surface, on ne peut pas dire que les Lyonnais soient effectivement très dangereux. Bien au contraire, c’est plutôt Ajaccio qui se montre à son avantage sur une frappe de Marchetti puis, sur le corner, avec un ballon qui longe le but de Lopes, avant que la frappe d’El Idrissy ne fasse frissonner les Gones (14e et 15e). L’équipe subit, défendant en reculant.

Presque contre le cours du jeu, Barcola percute et trouve sur son centre un Lepenant réaliste devant le but (20e). ACA 0-1 OL. Sans être brillant, les Lyonnais font l’essentiel sur leur première occasion du match. L’OL est bien en place avec deux lignes de 4 et 5 joueurs assez compacts pour ne pas laisser d’espaces à leur adversaire. Sans être génial, l’OL retrouve au moins quelques valeurs collectives en défense parce que, au niveau de l’animation collective, cela reste pauvre. A la fin de la première période, alors que l’OL n’est toujours pas à l’abri. Lopes est même obligé de se coucher sur une tête corse, à la suite d’un corner pour maintenir l’avantage de son équipe au tableau d’affichage (43e). Les Lyonnais sont à peine meilleurs que les Ajacciens et peuvent se retrouver heureux à la pause.

Photo par Michel Luccioni/Icon Sport

Au retour des vestiaires, les Corses reviennent avec d’autres intentions. Coup sur coup, ils mettent à mal la défense de l’OL, Lopes est même sauvé par son poteau (50e). Si l’OL mène au score, les Lyonnais sont loin d’en avoir fini avec ce match. Ils sont en retard dans les duels et ne parviennent plus à récupérer le ballon. Ils reculent et subissent. Ne parvenant pas à ressortir proprement le ballon, Lopes et la défense balancent de longs ballons pour tenter de faire remonter le bloc. C’est franchement moche mais à l’heure de jeu, ça tient. Heureusement qu’Ajaccio reste très faible offensivement (encore plus avec tous leurs absents). Car, à part le mouvement offensif, Cherki-Caqueret, conclu avec une frappe non-cadrée à 64e, les supporters de l’OL n’ont vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les Lyonnais sont battus dans tous les domaines (5 tirs cadrés à 1 pour l’ACA !), même à la possession, ils ne franchissent pas la barre des 50 % à la 70e !

Mais sur un beau mouvement venu côté gauche, Lacazette, servi parfaitement, alourdit le score (71e). ACA 0-2 OL. Un break qui fait du bien, surtout que Lopes fait le travail, en effectuant un arrêt décisif juste après… le gardien de l’OL est irréprochable encore, tant dans l’envie que dans les performances. Les rentrées en jeu de Boateng, Aouar et Mendès rappellent à tous les supporters que tous les joueurs n’ont pas les mêmes vertus que lui. La fin de match est hachée mais au coup de sifflet final, l’OL peut être satisfait.

Sans être brillant, les Gones ont eu le mérite d’être efficaces dans les deux surfaces. Prendre des points et mettre à nouveau de la distance avec les relégables est ce qu’on pouvait espérer de mieux pour le moment. Il faut bien s’en contenter et espérer que ce match permette à nos Lyonnais de retrouver de la confiance.

Photos par Icon Sport

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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