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Après avoir tenté le 3-5-2, le 4-4-2 ou le 4-3-3, L. Blanc aura décidé de remettre en place le 4-2-3-1. Lui qui avait déclaré vouloir s’appuyer sur des cadres expérimentés, se retrouve à aligner une équipe rajeunie. Lui qui avait mis Toko-Ekambi et Tetê à la cave (voire Caqueret et Cherki à un degré moindre), se retrouve à les mettre sur le terrain dès le début du match. Mais, plus que la tactique, c’est peut-être dans l’état d’esprit que l’équipe semble avoir trouvé des ressorts psychologiques…

Sur un coup franc de Pereira Lage détourné, Lopes ne peut qu’aller chercher le ballon au fond des filets. Le gardien de l’OL est bien obligé de constater les dégâts. Les Lyonnais n’ont pas su préserver leur avantage au tableau d’affichage (28e). SB 1-1 OL. Un OL intéressant réussissant à ouvrir la marque mais qui ne parvient pas à maintenir le score… Combien de fois les supporters auront-ils déjà vu ce scénario ? Avant l’égalisation, Mounié avait raté une belle occasion, seul, face au but. Quelques minutes plus tard, Brest s’était même procuré une nouvelle bonne opportunité. Comme souvent cette saison, après l’ouverture du score, la défense de l’OL avait eu tendance à reculer et à subir. Pourtant, après un bon premier quart d’heure où la technique de Cherki avait permis de créer des décalages et du mouvement, les percussions de Tetê ou de Toko-Ekambi de mettre à mal la défense adverse, l’OL s’était bien installé dans le camp brestois. Et c’est assez logiquement que les Lyonnais avaient ouvert le score. Sur un nouveau bon ballon en profondeur pour Lacazette, le capitaine des gones était parvenu à centrer parfaitement pour un Caqueret qui n’avait plus eu qu’à pousser le ballon au fond des filets (21e).

À la demi-heure de jeu, l’OL n’a pas su résister au pressing adverse, pas su garder son avance au tableau d’affichage… Manque de maturité ? C’est sûr ! Manque de caractère ? Pas cette fois, ce qui est une véritable nouveauté ! Car contrairement à de nombreux matchs depuis deux ans, l’OL a su réagir cette fois. Sur une jolie percussion, Cherki permet à son équipe de reprendre avantage moins de 5 minutes après avoir concédé l’égalisation (32e). A peine le temps de remettre le ballon en jeu que Brest concède un pénalty sur une frappe de Caqueret détournée de la main. Lacazette ne laisse pas passer l’opportunité de le transformer (35e). SB 1-3 OL. Moins de 10 minutes auront suffi à l’OL pour remettre le pied sur le ballon et inverser le scénario du match. Jouant plus haut, exerçant un bon pressing coordonné, l’équipe maîtrise de nouveau son sujet. Mettant à mal cette équipe brestoise, Tolisso peut même récupérer un ballon dans les 30 mètres adverses. Celui-ci trouve un Cherki qui décale intelligemment Lacazette dont la frappe est hélas contrée. A la mi-temps, l’avance lyonnaise est plus que logique. Physiquement, l’OL est bien plus fort que son adversaire. Au retour des vestiaires, sur un centre magnifique de Toko-Ekambi, Tetê peut creuser un peu plus l’écart (50e). SB 1-4 OL. En revenant avec les mêmes intentions qu’en première, les Lyonnais se sont grandement faciliter la rencontre. Avec trois buts d’avance, que peut-il arriver à une équipe qui maîtrise autant la partie ?

Les joueurs mettent le pied sur le ballon et réduisent les espaces entre les lignes pour gérer leur avantage. L’équipe gère peut-être un peu trop, en laissant le ballon à son adversaire. Ce dernier se crée d’ailleurs pas mal d’opportunités… beaucoup plus qu’un OL bien timoré (seul le centre de Tetê pour Lacazette, que ce dernier ne peut reprendre correctement, fait passer quelques sueurs froides aux défenseurs bretons). A force de reculer, l’OL concède un nouveau but, sur corner cette fois, la tête de Mounié venant tromper un Lopes trop court sur ce coup (71e). SB 2-4 OL. Brest revient un peu dans le match. Si Toko-Ekambi a le mérite de réagir immédiatement, en obligeant Bizot à faire une belle parade, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt. Manquant de rythme, de mouvement quand l’équipe a le ballon, le jeu de l’OL retombe dans ses travers et ronronne en fin de match. Et sans un bon Lopes, le match aurait pu être relancé… Mais l’essentiel est là au coup de sifflet final. L’OL, après Montpellier, a réussi à gagner de nouveau à l’extérieur.


Devant la prestation des anciens bannis et la réussite de ce système (alors même que la préparation avait été faite pour mettre en place le 4-4-2…), le coach de l’OL va devoir continuer à être pragmatique. Si cela doit nous apporter la victoire, les supporters ne s’en plaindront pas !

Photos par Icon Sport

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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