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À Brest ce mercredi soir, les Lyonnais ont pratiquement dit adieu à l’Europe en s’inclinant 2-1 pour cette 32ème journée de Ligue 1. Une nouvelle défaite qui sonne comme un gros coup dur pour l’OL dans ce sprint final mal embarqué à 8 matchs du terme…

Pour ce match à Brest, P. Bosz décide de reconduire son 4-3-3 comme lors de la victoire contre Bordeaux. Avec la blessure de Toko-Ekambi, Aouar prend sa place à gauche de l’attaque… sinon peu de surprises avec les blessures de Lopes ou Caqueret. Les Lyonnais monopolisent le ballon en ce début de rencontre sans être réellement dangereux. Brest joue bas et attend les contres en se projetant vite vers l’avant. Le jeu de l’OL manque de verticalité en ce premier quart d’heure, les relations milieu-attaque sont difficiles. Dembélé n’est pas trouvé dans la profondeur et les couloirs ne sont pas exploités, il faut attendre la 13e, pour voir Emerson adresser un premier centre, hélas contre. Offensivement, cela reste bien trop faible. Aouar ou Tetê repiquent trop vers l’axe, Faivre et Paqueta faisant de même… l’attaque lyonnaise joue sur 30 mètres de largeur, facilitant grandement le travail des défenseurs brestois. Pollersbeck est obligé d’intervenir sur des frappes adverses sans trop de danger… quand, sur un ballon anodin, Lukeba fait une main dans la surface. Penalty que Mounié transforme. Sur ce coup, Pollersbeck ne peut rien, étant pris à contrepied (29e). SB 1-0 OL. Sans être mis en danger, les Lyonnais sont donc menés au score.

Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport

Les Lyonnais n’ont plus le choix, ils jouent plus haut et cherchent à exercer un pressing plus haut. Mais à l’image de cette frappe de Paqueta, les offensives manquent de tranchants au contraire de celles de Brest, qui profitent des espaces laissés libres entre les lignes (38e), Dembélé, bien servi, peut adresser une belle frappe que le gardien breton stoppe d’une belle horizontale. L’OL reste mené au tableau d’affichage. 43e, lancé encore dans le dos de la charnière, Dembélé a une nouvelle balle d’égalisation mais son lobe passe à côté (43e). Toujours 1-0 à la mi-temps.

Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport

L’OL est reparti sur le même faux rythme en ce début de seconde période. Les joueurs redoublent de passes latérales. 59e, sur un beau ballon en profondeur, Dembélé se retrouve à nouveau dans une belle position de but mais échoue à transformer son occasion. Les Lyonnais ne prennent toujours pas les couloirs mais trouvent Dembélé dans la profondeur par de bonnes passes en profondeur. Ils continuent à vouloir jouer haut même si cela laisse des trous béants dans leur dos. L’OL pousse à l’image de ce beau débordement d’Aouar (62e) ou de la frappe de Tetê légèrement contrée (69e) mais sans que cela ne soit décisif. C’est bien cela le problème, l’OL ne joue pas mal mais manque de réalisme dans les derniers geste. Quant à la 72e, sur une percussion, Dembélé est bien servi par Tetê cette fois l’avant-centre ne rate pas l’opportunité d’égaliser. SB 1-1 OL. L’OL semble avoir fait le plus dur en revenant dans le match mais sur le corner qui suit, Cardona vient couper la trajectoire du ballon au premier poteau et trompe Pollersbeck. SB 2-1 OL. Comment une équipe avec une telle expérience peut se déconcentrer de la sorte juste après avoir égaliser ? Tous les efforts consentis par l’équipe sont annihilés sur une faute de concentration, Dembélé laissant bien seul Cardona sur le coup. Lyon s’est à nouveau fait punir. Et l’addition aurait pu être plus salée si le poteau n’avait pas repoussé une dernière tentative avant le coup de sifflet final. L’Europe s’éloigne un peu plus pour nos Lyonnais. Dans les arrêts de jeu sur un centre, sur un centre, Kadewere rate l’opportunité d’égaliser… quand cela ne veut pas !

Avec cette neuvième défaite en championnat, les Lyonnais accusent un retard qui devient de plus en plus conséquent pour les places européennes. À moins d’un sans-faute, les supporters de l’OL ne devraient pas voir la Coupe d’Europe l’année prochaine…

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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