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JMA avait fait le rêve que l’OL soulèverait une coupe d’Europe cette année, le rêve se sera transformé en cauchemar hier soir. Face à des Anglais jouant un véritable match de coupe d’Europe, notre équipe aura alterné le bon et l’habituelle médiocrité…

Pendant 20 – 25 minutes, l’OL a répondu présent. Hissant son niveau de jeu, les Lyonnais ont réussi à exercer un pressing coordonné et efficace au milieu. West Ham, malgré sa première incursion dès l’entame de la rencontre, est bien obligé de reculer. Offensivement, les Lyonnais se trouvent bien. Du mouvement, de la vitesse dans les transmissions, ils déstabilisent le bloc adverse par leur jeu de passes dans les intervalles. Dembélé se démène pour être un bon pivot, ses remises de la tête et ses déviations posent de réels problèmes à la défense des Hammers. Aidés par ce bon point d’encrage, les Lyonnais utilisent bien les couloirs. On voit Emerson et surtout Gusto venir proposer des solutions sur les côtés. C’est d’ailleurs sur de bons débordements que les Lyonnais réussissent à se procurer leurs meilleures occasions. Par l’intermédiaire d’Emerson tout d’abord, Toko-Ekambi est bien servi dans la surface, hélas sa frappe est renvoyée par le poteau (5e). Quelques minutes plus tard, sur un centre de Gusto cette fois, c’est encore Toko-Ekambi qui manque de réussite devant la cage. A la fin de la première demi-heure de jeu, les supporters peuvent être satisfaits, c’est leur équipe qui se montre la plus entreprenante. Seuls quelques contres et centres font encore planer quelques doutes sur l’issue de la rencontre… Personne ne pouvait imaginer la suite de la rencontre.

Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

Car après cette première demi-heure de haute intensité, le jeu de l’OL est retombé dans ses travers. Comme en championnat, le bloc équipe a semblé se distendre. Les courses et l’impact physique mis dans les duels ont été effectués avec moins d’intensité. West Ham en profite évidemment pour faire remonter son bloc. Après une demi-heure à haute intensité, il est normal qu’une équipe soit obligée de ralentir le rythme pour récupérer… mais pas de se déliter comme l’OL l’a fait une nouvelle fois hier soir. On sent le danger se rapprocher devant la cage de Pollersbeck quand, sur un corner inutilement concédé, Dawson vient au premier poteau couper la trajectoire du ballon. Devançant un Pollersbeck sortit de manière bien hasardeuse, l’attaquant anglais peut ouvrir le score (38e). OL 0-1 WH. Ce but ressemble à un coup de massue et devant des joueurs de l’OL incapables de réagir mentalement (comme souvent cette saison !), West Ham appuie là où ça fait mal. Face à un bloc lyonnais qui se fissure, les Hammers profitent des espaces laissés dans le dos de La défense. Antonio, laissé libre sur le côté gauche, peut adresser un bon centre qui est repoussé dans l’axe par Emerson. Rice peut reprendre le ballon (qui est légèrement dévié par le malheureux Lukeba) et trompe Pollersbeck. On joue la 44e minute et l’OL concède un retard de deux buts à la pause. OL 0-2 WH.

Au retour des vestiaires, les Lyonnais reprennent leur chemin de croix… A peine le ballon a été remis en jeu que les Hammers se procurent une belle opportunité sur un centre sans qu’heureusement un Anglais ne vienne couper la trajectoire du ballon. Ce n’est que partie remise car une minute plus tard, sur une nouvelle contre-attaque, Bowen bien servi vient fusiller Pollersbeck à l’entrée de la surface. On joue la 48e minute et le match est déjà fini. La suite de la rencontre ressemble à une parodie de match européen entre une équipe des Hammers, se contentant de gérer son avance, et des Lyonnais, incapables de créer du danger. Redoublant de passes latérales, le temps s’écoule péniblement dans les travées d’un stade qui commence à se vider dès la 70e minute… Seul Gusto oblige Aerola de se détendre sur une jolie frappe. C’est bien mince pour espérer quoi que ce soit. Au coup de sifflet final, les Lyonnais n’auront même pas réussi à sauver leur honneur.

Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

Sous les huées d’un stade à moitié vide, les joueurs peuvent s’affaler sur la pelouse : ce match (après une bonne première demi-heure) ressemble trop aux copies indignes qu’ils nous offrent depuis le début de la saison. Les propos lunaires de P. Bosz à la fin de la rencontre seront peut-être le seul moment de détente de la soirée… Au moins, le Batave aura réussi à me faire sourire par ses propos lénifiants : « Si tu aimes l’OL, tu es déçu. Mais à partir de demain, il ne faudra plus garder ça en tête »… Une déclaration complètement à côté de la plaque, quand on est fan d’un club, on est forcément « déçu » après une telle défaite et il ne faut hélas pas qu’une seule nuit pour passer à autre chose sinon on n’est pas un vrai supporter…

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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