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Avant la rencontre, devant le virage du Kop Virage Nord se déploie cette banderole : « Votre irrégularité et votre mentalité sont à vomir, réveillez-vous ! ». Marquant l’exaspération des plus fidèles supporters de l’OL suite à la nouvelle contre-performance contre l’ASM, les Lyonnais se devaient de réagir. Peter Bosz, mis sur la sellette, n’avait plus trop le droit à l’erreur.

Abandonnant enfin son 3-4-2-1 qui n’avait pas fonctionné contre l’OM et l’ASM, le coach batave retourne à son 4-2-3-1. Pouvant bénéficier du retour de Toko-Ekambi et de l’arrivée de Faivre sur les côtés, il a aussi un peu plus le matériel pour jouer de la sorte…

Dès le coup d’envoi, l’OGCN, sur sa lancée de son match de coupe, se procure la première opportunité de la rencontre, heureusement Lopes jaillit bien dans les pieds. L’OL met quelques minutes à se mettre en place. Son bloc se resserre, les offensifs commencent à exercer un bon pressing, bien soutenus par la doublette Ndombélé-Caqueret qui gagne les duels. Les Lyonnais jouent haut et sur l’une de leurs premières offensives, Kluivert touche le ballon de la main. Penalty ! Si Dembélé voit son tir repoussé, Paqueta a bien suivi, l’OL ouvre le score ? Non, la VAR annule le but… Le Brésilien de l’OL étant (comme d’autres) entré dans la surface avant que Dembélé n’ai frappé le ballon. Le penalty est donc à retirer. Dembélé s’en charge à nouveau et cette fois, ne rate pas l’occasion en prenant Bénitez à contre-pied (8e). OL 1-0 OGCN.

Ce but libère nos Gones et assomme un peu les Niçois. Positionné très haut sur le terrain, le bloc lyonnais, toujours compact, empêche les relances adverses. Complètement asphyxiés, les Aiglons ne parviennent plus à se procurer ne serait-ce qu’une situation dangereuse devant la cage de Lopes, la charnière T. Mendès-Lukeba s’interposant devant les quelques ballons laissés passer par le milieu. Souvent à la récupération, Caqueret et Ndombélé orientent le jeu. Alimentant Paqueta de bons ballons, ils trouvent également dans la profondeur Toko-Ekambi. Sur son côté gauche, l’attaquant camerounais revenu de la CAN permet à son équipe de trouver de la verticalité et de mettre en difficulté le bloc adverse par ses appels tranchants. Grâce à des transitions rapides, les occasions se multiplient devant la cage de Benitez sans qu’hélas, Dembélé ou Toko Ekambi ne trouve le chemin des filets. Juste avant la pause, sur une belle tête croisée de T. Mendes, Benitez est enfin battu… mais Gouiri sauve sur sa ligne. Malgré une grosse domination, l’OL ne mène toujours que d’un but.

Heureusement, au retour des vestiaires, les Lyonnais ne tardent pas à doubler la mise. Après un joli mouvement entre Faivre et Ndombélé, ce dernier adresse un superbe centre au second poteau pour Toko-Ekambi qui ne rate pas l’opportunité (52e). OL 2-0 OGCN. Les Lyonnais continuent à dérouler leur jeu sans que les Niçois ne parviennent à exister dans cette rencontre. Il faut attendre la 76e pour voir les Aiglons se procurer une véritable occasion de but, Guessand décochant une bonne tête que Lopes capte sans trop de difficultés. Toujours compacts au milieu et appliqués dans les duels, les Lyonnais ne sont pas mis en danger. Offensivement, les actions sont un peu moins tranchantes en seconde période. Toko-Ekambi apparaissant un peu émoussé comme Dembélé, Bosz décide de les remplacer pour permettre à ses attaquants de se reposer et d’offrir par la même occasion un peu de temps de jeu à Kadewere et Aouar. Hélas Kadewere se montre maladroit en fin de match, il rate la balle du 3-0 face à Benitez. Le portier niçois se montre également vigilant devant les tentatives d’Aouar et Paqueta.

Au coup de sifflet final, Lopes peut être satisfait de ses partenaires, évoquant même un match référence (au mois de février, il était temps!). L’OL a un peu rassuré ses supporters. Dubois appelé par le Kop en tant que capitaine, aura des mots forts… espérons que cela ne soit pas une nouvelle fois des paroles en l’air. Les supporters attendent de la régularité.

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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Le coin des Gones

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