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Retour au 3-4-3 pour ce déplacement à Lille, malgré les limites constatées lors du dernier match avec ce système, Peter Bosz décide de le reconduire à Lille. Faisant face aux absences de Shaqiri, Paqueta et Toko-Ekambi, il fait confiance à Slimani, Dembélé et Aouar pour animer le jeu offensif de l’OL…

En l’absence de Denayer, Da Silva et Lukeba sont choisis pour épauler Boateng tandis qu’au milieu Emerson et Caqueret sont laissés sur le banc, T. Mendès et Henrique les suppléant. Des choix forts puisque c’était deux joueurs considérés comme des titulaires indispensables.

Bien en place en ce début de match, l’OL ne laisse que peu d’espaces aux Lillois pour développer leur jeu. Voulant avant tout resserrer les lignes et avoir un bloc compact, les Lyonnais n’exercent pas de véritable pressing. Si défensivement l’OL est plutôt efficace à la récupération (les défenseurs couvrant bien les couloirs et ne se laissant pas avoir dans la profondeur), l’équipe éprouve beaucoup de difficultés à se projeter vers l’avant, le manque de mouvement des offensifs ne permettant pas à l’équipe de trouver des décalages. Il faut attendre la 21e pour voir une première opportunité offensive lyonnaise. Sur une belle contre-attaque, Aouar sert bien Gusto sur la droite dont le centre ne trouve, hélas, pas preneur. Le match apparaît très équilibré, aucune équipe ne parvenant à prendre le dessus. Malgré quelques frappes des deux côtés, les deux gardiens n’ont pas eu à s’employer (0 tir cadré). 35E, Henrique blessé doit laisser sa place à Emerson, c’est un coup dur pour le Brésilien (qui méritant contre les Rangers avait gagné sa place). Il faut attendre la fin de la première période pour voir un nouveau beau mouvement entre Slimani et Gusto, côté droit, le centre de ce dernier ne trouvant pas Dembélé, un peu court, pour couper la trajectoire. L’OL n’est pas flamboyant mais est efficace, il ne manque plus que des occasions franches pour que sa prestation devienne bonne… mais que ce soit la frappe de Slimani contrée (42e), la tête de Dembélé non cadrée (sur le corner qui suit) ou la frappe d’Aouar de peu à côté après un magnifique contrôle orienté (44e), l’OL manque de réalisme dans le dernier geste. À la mi-temps le 0-0 est plus que logique.

Match toujours aussi fermé au retour des vestiaires, il faut attendre la 68e pour voir Lopes s’interposer sur une frappe de Yilmaz comme quelques minutes plus tard, sur une nouvelle frappe de l’attaquant lillois (71e), à chaque fois, le ballon n’est que repoussé par le gardien lyonnais et revient dans des pieds lillois qui, heureusement, manquent l’opportunité en tirant à côté. Si le bloc reste toujours aussi compact, les Lyonnais ont un peu plus de mal à le faire coulisser à la perte de balle. Voulant jouer plus haut, l’équipe s’expose à des contres sur lesquels la défense a bien du mal à se repositionner. L’OL a un peu le cul entre deux chaises, continuer à jouer haut pour tente d’inscrire un but ou assurer le résultat… Sur un nouveau contre, Yilmaz est fauché dans la surface par Lopes. Penalty ? Non, la VAR annule la décision de l’arbitre (78e). L’OL est au bord de la rupture dans ce dernier quart d’heure à l’image de ce nouveau centre de Yilmaz que Gudmundsson ne cadre pas (86e). Les Lyonnais ne s’en laissent pas compter. Sur une action confuse, ils réussissent à se mettre en bonne position mais entre un manque de réussite et de justesse dans le dernier geste, ils ne parviennent pas à se montrer pas réalistes.

Dans les dernières minutes, le match s’emballe encore un peu plus. On entre dans les toutes dernières minutes de cette rencontre et les deux équipes sont maintenant coupées en deux. Les opportunités s’enchaînent d’une cage à l’autre sans que la décision ne se fasse. À la toute fin des arrêts de jeu, les Lillois poussent encore, ils se procurent deux nouvelles grosses occasions devant la cage de Lopes. L’OL fait le dos rond et peut au coup de sifflet final enfin respirer. En ramenant un nul de P. Mauroy, les Lyonnais se sont un peu rassurés. Il faudra néanmoins enchaîner dès la semaine prochaine en coupe de France et surtout bien finir contre Metz à domicile.

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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