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Après une victoire à Prague, et son retournement de situation digne des plus belles soirées européennes, l’OL se devait de confirmer au Groupama tout en préparant au mieux son match de championnat à Rennes, dimanche…

En laissant trois de ses meilleures joueurs actuels sur le banc (KTE, Guimaraes et surtout Paqueta), le coach de l’OL, P. Bosz, alignait dans ce but une équipe A’ : Lopes – Diomandé, Denayer, Da Silva, Henrique – Caqueret, Mendes – Cherki, Shaqiri, Aouar – Slimani.

Jouant face à une défense haute et un milieu n’exerçant pas (contrairement au match aller) un gros pressing, les Lyonnais se montrent rapidement dangereux en ce début de rencontre. Mais par individualisme ou manque de justesse technique, ils ne réussissent pas à ouvrir le score. Il faut dire qu’avec une ligne offensive demandant le ballon dans les pieds et repiquant sans cesse dans l’axe, le jeu offensif des Lyonnais se retrouve assez limité. La circulation de balle est trop lente et manque de verticalité pour déstabiliser l’arrière-garde adverse. Les ailes sont complètement abandonnées, Diomandé et Henrique ne prenant pas la profondeur et comme Cherki et Aouar non plus, les attaquants butent tout au long de la première mi-temps sur la charnière centrale praguoise. Et même si cette dernière fait preuve d’une maladresse indicible à la relance, les Lyonnais n’en profitent pas plus à l’image d’un Slimani bien lancé en profondeur mais qui vendange une occasion de but en or. Par contre, niveau défensif, si le bloc lyonnais est relativement compact et bien en place pour récupérer le ballon assez haut, une fois passé, il laisse de trop grands espaces dans le dos de la défense ; une situation qui permet aux Tchèques de se montrer dangereux en première mi-temps, obligeant une nouvelle fois Lopes à sortir le grand jeu. Les problèmes constatés depuis le début de la saison ne se sont pas envolés d’un coup de baguette magique…

Au retour des vestiaires, les Lyonnais font preuve d’un peu plus d’implication dans la circulation du ballon. Les transmissions sont enfin un peu plus rapides et le jeu offensif de l’OL s’en ressent. Et comme Cherki et Henrique ont tendance à prendre leur couloir, le jeu offensif de l’OL gagne en variétés et surtout libère des espaces pour Shaqiri et Aouar. C’est surtout ce dernier qui en profite en obligeant Nita à réaliser une belle parade en début de seconde période. Alors que tous les supporteurs attendent déjà les entrées en jeu de Paqueta, Toko-Ekambi et Guimaraes, c’est Slimani qui débloque le match. L’attaquant algérien bien lancé en profondeur évite la sortie du gardien adverse d’un crochet pour ouvrir le score (61e). OL 1-0 SPA.

Enfin délivré par ce but, Slimani ne rate pas l’occasion de doubler la mise une minute plus tard. Sur une belle percussion côté gauche, Caqueret adresse un bon centre pour l’attaquant de l’OL qui, de la tête, inscrit le deuxième but de son équipe (62e). OL 2-0 SPA. En moins d’une minute, le match a complètement changé de physionomie. Sans être brillants, les Lyonnais imposent leur domination sur le match. P. Bosz peut faire tourner. Caqueret, Aouar et Slimani peuvent laisser leurs places à Guimaraes, Toko-Ekambi et Paqueta (69e). L’OL semble se diriger vers une victoire plus que tranquille mais une nouvelle fois, l’équipe manque de maîtrise. Par deux fois, la défense laisse des espaces aux attaquants tchèques mais heureusement, Lopes veille ; Karabec puis Krejci butent face au portier lyonnais très vigilant sur sa ligne. Le scénario niçois ne se reproduit pas… bien au contraire ! Sur un centre de Barkola (entré en jeu à la place de Cherki), Toko-Ekambi parvient à tromper Nita de la tête (91e). Score final : OL 3-0 SPA

Avec la manière, les Lyonnais se sont imposés sans trembler face à une assez faible équipe tchèque. Grâce à cette victoire, ils se sont même déjà assurés la première place du groupe… à la fin de la 6e journée. Avec plus de 6 points d’avance sur leurs poursuivants, ils ne pourront plus être rejoints par leurs adversaires de la poule.

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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