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Après la victoire à Brondby, l’OL se devait de remettre le couvert à Montpellier cette fois. Étant en championnat une des équipes les plus faibles à l’extérieur, les Lyonnais avaient l’obligation de réagir. Et c’est chose faite, même si cela fut loin d’être facile…

Disposé dans son classique 4-2-3-1, l’OL retrouvait Paqueta au milieu avec le seul Slimani en pointe (… sinon l’équipe affichée était celle des titulaires habituels en l’absence de Dubois). Dès le coup d’envoi, les Lyonnais mettent du rythme et exercent un pressing assez haut. Malgré cette entame intéressante, la première occasion est montpelliéraine. Sur une belle passe en profondeur de Ferri, Mollet est trouvé sur le centre en retrait, heureusement la frappe de ce dernier trouve la barre transversale. Comme souvent cette saison, si le pressing est là pour nos Lyonnais, il est trop décousu pour être réellement efficace. Échaudé par cette occasion adverse, on sent les Lyonnais plongés dans le doute. Ils tendent à assurer leurs passes, ce redoublement de transmissions dans les pieds entraînant un jeu trop stéréotypé pour tromper l’arrière-garde héraultaise. Alors, quand l’OL doute, il faut bien s’appuyer sur ses individualités. Et comme Memphis n’est plus, il faut compter sur Paqueta. Après une première occasion qu’Omlin détourne bien (12e), sur un centre de Gusto, Slimani reprend de volée… son tir s’écrase sur la transversale avant de revenir vers Paqueta qui de la tête ouvre le score (17e). L’OL prend l’avantage ! MHSC 0-1 OL.

Si, après cette ouverture du score, les Lyonnais réussissent à créer de bons décalages sur les côtés (à droite avec les percussions de Gusto et Paqueta mais aussi à gauche avec les soli de Toko-Ekambi), ils ne parviennent pas à marquer ; une situation bien dommageable au regard d’une défense toujours en souffrance sur les contres. À la fin de la première période, Montpellier est même tout près de revenir au score coup sur coup sur deux belles opportunités. Heureusement, cette équipe manque aussi de réalisme sur coups de pied arrêtés.

Mi-temps MHSC 0-1 OL

48e, la tête de Gioacchini n’est pas assez appuyée pour tromper Lopes. La seconde période a repris sur le même rythme que la première, c’est-à-dire un rythme plutôt lent. Seule différence notable, le bloc montpelliérain tente de jouer plus haut. Le match est assez équilibré avec de longues phases de possession pour chacune des deux équipes mais sans réellement provoquer beaucoup de danger, le jeu manquant de verticalité. 57e, sur une belle percussion de Montpellier, le centre trouve une nouvelle fois Mollet en retrait, sa frappe un peu écrasée cette fois est bien captée par Lopes. À l’heure de jeu, l’OL subit davantage la pression adverse ; seule la frappe de Paqueta fait peser encore quelque danger sur la cage d’Omlin. Les Lyonnais semblent « déjà » (!) gérer leur avance au tableau d’affichage. Le pressing a disparu et l’écart entre les lignes continue de se creuser au point que l’équipe est maintenant clairement coupée en deux. Sans réel bloc équipe, le match se transforme en attaque-défense.

65e, Lopes est encore obligé de s’employer. Grâce à cette belle parade, il maintient son équipe en tête. Mais les Lyonnais continuent à se replier en défense et le gardien lyonnais est encore contraint de s’interposer sur des centres. Face à la menace d’un retour de Montpellier, P. Bosz se décide à procéder à des changements (Boateng laisse sa place à Da Silva, Slimani à Dembélé et Guimaraes à Mendès). L’horloge tourne et l’OL n’est toujours pas à l’abri malgré l’action de Dembélé (77e) ou celle de Toko-Ekambi bien servi par Aouar (79e) mais à chaque fois, le gardien de Montpellier s’est interposé avec aplomb. Toujours coupé en deux, l’OL est tout proche de concéder l’égalisation, mais la tête adverse passe de peu à côté. Ouf ! Les Gones ont eu chaud sur ce coup-là. Cherki peut bien prendre la place de Paqueta (83e), les vagues héraultaises continuent de s’abattre sur la cage lyonnaise. Les multiples centres sont le plus souvent repoussés par la charnière centrale et quand ce n’est pas elle, c’est Lopes qui s’interpose.

Au coup de sifflet final, les Lyonnais peuvent enfin respirer. En s’imposant à la Mosson, ils retrouvent la 7e place du classement mais aussi un peu de confiance avant de recevoir le Stade de Reims à domicile… même si le stade sonnera bien creux pour l’occasion (pas la peine de rappeler pourquoi…).

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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