Skip to main content

Moins de trois jours après le match épique à Prague, l’OL se devait de remettre le couvert en championnat, contre un concurrent direct au podium, Nice.

Pour cette rencontre, Peter Bosz avait choisi de mettre presque son équipe-type. En l’absence de Dembélé, Paquetá jouait avant-centre, seule surprise dans le onze, Kadewere remplaçait Shaqiri. Face à deux blocs très compacts et serrés en ce début de match, les Lyonnais ont très peu d’espaces pour déployer leur jeu. À part une tête de Paquetá sur un centre de Toko-Ekambi (7e), le premier quart d’heure est bien fermé. L’OL contrôle le ballon sans trouver de failles dans l’arrière-garde niçoise. Nice à la récupération se projetant vite vers l’avant (à l’image de cette frappe de Delort juste au-dessus) les Lyonnais se montrent prudents. Ne voulant pas se faire prendre en contre, ils assurent leurs passes… mais cela manque de verticalité dans le jeu. Paquetá (et plus largement les offensifs) ne sont pas trouvés. L’agressivité niçoise au milieu gêne beaucoup le milieu lyonnais dans leurs transmissions vers l’avant. 22e, sur une perte de balle au milieu, Delort, bien décalé à gauche, oblige Lopes à intervenir d’une main ferme. Mais, à part sur cette action, le bloc lyonnais n’est pas pris en défaut coupant bien les trajectoires de passes et gagnant les duels défensifs.

À la demi-heure de jeu, l’OGCN gagne un peu de terrain, son bloc est plus haut et gêne davantage la relance lyonnaise. Mis un peu plus sous pression, les attaquants trouvent par conséquent un peu plus d’espaces et en profitent à l’image de Toko-Ekambi, faisant des appels tranchants vers l’axe. Et justement, sur une nouvelle passe en profondeur (de Boateng cette fois), l’attaquant camerounais, en deux temps, réussit à tromper Bénitez (35e). OGCN 0-1 OL. Lopes s’emploie par deux fois à conserver sa cage inviolée sur des frappes puissantes de Dolberg et Delort. À la pause, les Lyonnais peuvent être satisfaits, ils mènent à l’Allianz Arena. 46e, Aouar, bien servi par Paquetá, se procure une grosse occasion d’entrée de jeu hélas, il manque de justesse dans le dernier geste. Les Lyonnais sont revenus des vestiaires avec de bonnes dispositions offensives. Ils se créent de ce fait de belles positions de frappes (à l’image de celle de Boateng ou Kadewere) sans que le bloc défensif ne se distende trop. Bien compact, le bloc lyonnais ne laisse que peu d’espaces aux Niçois, les obligeant à allonger leurs passes puisqu’ils ne trouvent pas de solutions au milieu. Et comme Lopes et la charnière centrale gèrent plutôt bien la profondeur, l’OGCN ne se crée pas d’occasion. 64e, sur un nouveau beau mouvement côté gauche, Toko-Ekambi adresse un centre en retrait parfait pour Kadewere qui seul face aux cages rate l’immanquable. En voulant contrôler le ballon au lieu de le reprendre directement, il voit son tir se dérober du cadre. Quel dommage ! Et comme Nice reste dangereux, l’OL n’est pas à l’abri à l’entame des 20 dernières minutes quand, sur un beau mouvement entre Caqueret, Paquetá et Aouar, ce dernier, en bonne position, ne rate pas l’opportunité d’inscrire le second but de son équipe (69e). OGCN 0-2 OL. Les Lyonnais profitent bien des espaces laissés dans le dos des défenseurs niçois, leurs percussions et leur technique faisant le reste.

Faisant preuve d’une belle maîtrise jusque-là (seuls les slaloms de Gouiri font passer quelques frissons à la défense lyonnaise), l’OL semble se diriger tout droit vers une victoire largement méritée. La rentrée d’Atal va hélas tout changer. Et comme contre Nice ou Lille la saison passée ; Clermont, le PSG ou l’ASSE cette saison, les Lyonnais ne vont pas réussir à gérer leur avance au tableau d’affichage. Atal, à peine entrée en jeu, joue les feux follets dans la défense lyonnaise ; d’un crochet, il élimine son vis-à-vis et d’une frappe puissante transperce les filets de Lopes (81e). OGCN 1-2 OL. Et comme dit le proverbe, on sent à ce moment-là que « les mouches ont changé d’âne ». Alors que les Niçois étaient réduits à l’impuissance depuis le début de la rencontre, ils vont se réveiller… laissant des Lyonnais sans autre réaction qu’un énervement bien coupable (j’y adjoins le staff technique!). Kadewere tacle complètement stupidement (les deux pieds décollés du sol) l’ancien Lyonnais Bard… l’OL se retrouve une énième fois réduit à 10 ! Sur une nouvelle percée balle au pied d’Atal, Emerson commet l’irréparable dans la surface. Penalty que Delort sans trembler transforme (88e). OGCN 2-2 OL. Et comme dans ces cas-là on boit toujours « le calice jusqu’à la lie ». Sur une nouvelle offensive, Nice inscrit un nouveau but devant une défense complètement débordée, incapable de défendre autrement qu’en reculant. Atal, encore lui, provoque sur son côté et trouve Da Cunha dans l’intervalle ; ce dernier glisse le ballon dans le dos de la défense, Guessand plus prompt surgit et inscrit le but de la victoire pour Nice. OGCN 3-2 OL, score final.

Incroyable ! Alors que les Lyonnais avaient la maîtrise du match, ils n’ont pas réussi une nouvelle fois à conserver leur avance au score. Après Garcia, Bosz n’a toujours pas réussi à trouver la solution à ce problème récurrent.

Photos par Icon Sport.

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe ou de frappe, vous pouvez nous en informer en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée. Merci par avance 🙂 La rédac’

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :