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Après une belle victoire à Glasgow, l’OL avait un autre match particulièrement difficile à jouer, au parc des Princes contre les globe-trotteurs du football français, le PSG. Pour ce match, P. Bosz avait fait confiance à la même équipe que jeudi, seul Shaqiri remplaçait poste pour poste Aouar.


Dès l’entame, Toko-Ekambi percute sur son couloir gauche, la défense parisienne repousse mal le centre du Lyonnais mais Caqueret ne cadre hélas pas sa frappe (3e). Entre deux équipes qui se craignent, Lyonnais et Parisiens tentent de mettre en place leur jeu. L’OL à ce jeu-là est loin d’être ridicule, se permettant de longues possessions de balle dans le camp parisien avec quelques débordements de Shaqiri ou Toko-Ekambi pour créer du danger par des centres ou des tirs comme à la 17e pour Shaqiri ou à la 28e pour Toko-Ekambi. Néanmoins, Slimani reste bien trop esseulé en ce premier quart d’heure pour que l’OL puisse déstabiliser l’arrière-garde parisienne. Paris, quant à lui, attend son heure. Prêt à bondir dès la récupération par des passes en profondeur vers M’Bappé ou Neymar, Paris se montre dangereux en contre. Mais à part cette frappe de Messi sur un centre en retrait, la défense de l’OL parvient à assez bien gérer la profondeur. Il faut attendre la 32e pour voir Messi, bien servi dans la surface, rater son duel face à un Lopes bien sorti à sa rencontre ; le gardien réussissant à détourner sa frappe en corner, un tir prenant le chemin des filets.

En cette fin de première, le PSG accélère. Le coup franc de Messi s’écrase sur la barre transversale d’un Lopes visiblement battu (37e). L’emprise parisienne devient plus forte, le bloc équipe de l’OL recule. Mis sous pression, les Lyonnais ont davantage de déchets techniques, à l’image de ces passes en retrait qui mettent en difficulté Lopes. Heureusement, c’est sans frais. 0-0 à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Parisiens continuent à mettre du rythme. Le bloc équipe de l’OL souffre devant la vitesse de circulation de leur adversaire. La défense est mise à contribution et l’équipe éprouve des difficultés à ressortir proprement le ballon et à le conserver (à peine 40 % de possession à la 52e). Pourtant, sur un bon changement d’aile, Toko-Ekambi sert Paqueta en première intention qui fusille le gardien parisien (54e). PSG 0-1 OL. L’OL a pris le PSG à son propre jeu par un contre fulgurant, il a pris l’avantage. Moins mis sous pression, les Lyonnais semblent mieux gérer la rencontre et les Parisiens avoir plus de mal dans le jeu… quand sur une action individuelle, Neymar la joue à l’expérience en provoquant la faute de Gusto. Penalty que le Brésilien transforme sans trembler (66e). PSG 1-1 OL.
À l’entame du dernier quart d’heure, la fatigue se fait forcément sentir pour nos Lyonnais (avec seulement trois jours de récupération). Cela n’empêche pas nos gones de continuer à jouer et à se créer de nouvelles opportunités sur des phases rapides. Les crampes de Paqueta, la sortie prématurée de Toko-Ekambi montrent que les Lyonnais puisent dans leurs réserves pour maintenir le nul. La défense souffre sur chaque offensive parisienne. Diomandé, par deux fois, s’interpose pour protéger la cage de Lopes (88e).

Hélas, tous ces efforts vont être réduits à néant. Sur un centre M’Bappé, Icardi croise sa tête pour offrir la victoire au PSG à la toute fin des arrêts de jeu. PSG 2-1 OL.

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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