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Après une défaite assez injuste contre le PSG, l’OL n’avait pas trop le temps de ruminer et devait absolument s’imposer contre Troyes à domicile. Après un match épique, c’est chose faite… mais que se fut difficile.

Dès l’entame de la rencontre, Troyes se montre dangereux en prenant la profondeur. Baldé, trouvé dans le dos de la défense, est tout près de surprendre Lopes. Heureusement, le gardien de l’OL remporte son duel. Fatigué par l’enchaînement des matchs, l’OL met bien un peu plus de 5 minutes à mettre la machine en route. Le bloc lyonnais devient plus compact et l’équipe exerce un meilleur pressing, ce qui lui permet de s’installer dans le camp adverse. Méthodiquement, les Lyonnais tissent leur toile. Au milieu du terrain, ils redoublent de passes, faisant circuler le ballon assez tranquillement. À l’aise techniquement, ils ne le perdent pas, obligeant les Troyens à multiplier les courses inutiles, avant d’accélérer le jeu dans les 25 derniers mètres. Par un jeu offensif fait de jeux en triangle et de percussions (en prenant les intervalles et les demi-espaces), les Lyonnais mettent ainsi à mal la défense adverse complètement débordée et une avalanche d’occasions s’abat sur la cage de Gallon. Shaqiri, Slimani, Paqueta et Aouar par deux fois se procurent tour à tour de belles opportunités d’ouvrir le score. Mais si l’OL joue bien, parvenant à bien déstabiliser la défense troyenne, le manque de réalisme des attaquants coûte cher à l’équipe, le score étant toujours nul et vierge.

On n’évoquera pas, le geste d’antijeu d’Azamoum qui en tant que dernier défenseur empêche Aouar de filer au but… n’obtenant qu’un simple carton jaune ! Mais à l’entame du dernier quart d’heure de la première mi-temps, on sent les Gones plus fatigués, ayant besoin de souffler à leur tour. Le jeu ronronne un peu et la verticalité des passes n’est plus trouvée ce qui permet à Baldé de se procurer une nouvelle occasion sur un contre. Un nouvel avertissement que ne semble pas avoir compris l’OL puisque à la toute fin du temps réglementaire, Baldé bien servi dans la surface décale parfaitement Chavalerin aux 16 mètres, ce dernier ne rate pas l’opportunité d’ouvrir le score. Contre le cours du jeu, l’ESTAC revient aux vestiaires avec un avantage au tableau d’affichage. OL 0-1 ESTAC

Puni à cause de son manque de réalisme offensif, l’OL revient en deuxième période avec la volonté ferme de renverser la vapeur. Il ne faut pas plus de trois minutes à Shaqiri pour trouver l’ouverture. D’un crochet et d’une frappe puissante en pleine lucarne, l’international suisse permet aux Lyonnais de revenir au score. On pense alors que l’OL a enfin trouvé la clef et qu’il va dérouler et creuser l’écart. Mais l’accumulation des matchs (3 en 6 jours… dont deux contre des grosses cylindrées européennes !) commence à peser sur les organismes. Le bloc équipe est moins compact, les joueurs proposent moins de solutions au porteur du ballon et les espaces entre les lignes facilitent la récupération troyenne. Ce déchet technique permet à l’ESTAC de sortir la tête de l’eau et de se procurer de nouvelles occasions devant la cage de Lopes. Heureusement, le réalisme a abandonné les Troyens qui vendangent deux énormes occasions par l’intermédiaire de Baldé et Touzghar (comment Touzghar a-t-il pu ne pas marquer à la 60e devant une cage laissée vide?). Conscient de la fatigue de ses hommes, P. Bosz fait rentrer Dembélé et Toko-Ekambi pour apporter la décision. Dembélé, pour son premier ballon, est tout près sur un centre d’inscrire un but de la tête. Heureusement, quelques minutes plus tard, Emerson dans la surface ne se pose pas de question, il s’impose physiquement dans la surface avant d’inscrire d’une belle frappe à ras de terre du droit le 2e but de son équipe (72e). OL 2-1 ESTAC

L’OL n’ayant plus d’essence dans le moteur, l’équipe recule. Les Lyonnais souffrent défensivement. Incapables de faire les efforts dans le placement, ils ne trouvent pas de solutions et multiplient les pertes de balles. Le match est à front renversé, Troyes s’installe dans le camp adverse et l’OL tend à se recroqueviller dans sa moitié de terrain pour tenter de préserver son avance au tableau d’affichage. Sur quelques contres néanmoins, les Lyonnais parviennent encore à créer un peu de danger par l’intermédiaire de Toko-Ekambi et de Paqueta.

C’est d’ailleurs sur un nouveau contre que Paqueta bien servi dans la surface fusille Gallon (88e). La VAR n’étant pas en panne cette fois-ci, l’OL s’évite une nouvelle erreur d’arbitrage. OL 3-1 ESTAC.

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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