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Après la parenthèse enchantée de ce Final 8, l’OL se devait de commencer de la meilleure des manières le Championnat de France. C’est chose faite ce vendredi soir où l’OL s’est imposé 4 buts à 1 contre Dijon. Un score sans appel qui illustre, malgré les deux pénaltys, la classe d’écart qui existe entre ces deux formations de Ligue 1.

Fort des résultats obtenus en 3-5-2, Garcia décidait à l’entame de la rencontre de reconduire son système mais au lieu que la pointe du milieu soit dirigée vers le bas, il la dirige vers le haut. En effet, pour combler l’absence d’Aouar, le coach lyonnais décidait de faire confiance à Bruno Guimarães pour prendre sa place sur le terrain et positionner Memphis en soutien des deux attaquants. Un dispositif particulièrement offensif puisque seuls trois joueurs ne sont pas concernés par les attaques lyonnaises…

Choix plutôt audacieux qui va se révéler payant au final. Dès le coup d’envoi, on voit l’OL prendre le jeu à son compte. Monopolisant le ballon et jouant haut, les Lyonnais sont les premiers à se montrer dangereux. Cornet est très régulièrement trouvé sur son côté gauche pour centrer. Les ballons naviguent devant la cage de Dijon mais les défenseurs centraux dijonnais s’imposent dans les airs. Des percutions permettent bien à l’OL de se procurer de réelles occasions, mais elles se révèlent bien trop peu nombreuses ; une inefficacité que les Lyonnais vont payer cash ! Sur leur récupération, les Dijonnais tentent de lancer des attaques en profondeur, en particulier sur les côtés (ce qui oblige la défense de l’OL à s’étirer). Si les premières tentatives de contres échouent, celle de la 12ème min va hélas faire mouche. Scheider est contrée sur sa première tentative par Marcelo mais il parvient à reprendre le ballon et à tromper Lopes. Dijon, contre le cours du jeu, prend l’avantage (0-1).

L’OL s’est fait punir sur sa première occasion. L’équipe ne joue pas mal mais son jeu manque de profondeur et de percutions. Si les Lyonnais dominent en ce premier quart d’heure, leur jeu offensif se montre beaucoup trop stéréotypé. La circulation du ballon est trop lente pour déstabiliser la défense adverse très regroupée devant la cage de Gomis. L’OL s’enferre à passer par Cornet dont les centres se révèlent trop peu dangereux. Les attaquants ne sont pas trouvés et lorsqu’un centre de Dubois passe enfin… aucun attaquant de l’OL ne peut couper la trajectoire du ballon (27ème). Dans l’impasse au niveau offensif (et devant une équipe de Dijon de plus en plus acculée dans sa surface), Dubois et surtout Guimarães tentent de prendre le jeu à leur compte en percutant balle au pied. Les Bourguignons reculent mais leur défense tient ! C’est alors que l’artiste Memphis décide d’entrer en scène. 38ème minute, Memphis se décale dans le couloir gauche pour recevoir à la place de Cornet le ballon. Il décide, lui, de percuter (et non d’adresser un énième centre), avant de transmettre le ballon à Cornet qui est bousculé dans la surface. Pénalty pour l’OL que Memphis transforme sans trembler (1-1). Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Memphis, toujours décalé sur le côté gauche, percute encore. D’un magnifique geste technique, il élimine Ngouyamsa et adresse un centre tendu que Lautoa pousse dans son propre but. On joue la 45ème min et l’OL prend l’avantage au tableau d’affichage (2-1). Sur le coup d’envoi, l’OL fait mieux encore. Sur une récupération rapide, Toko-Ekambi adresse un bon centre que Memphis reprend de volée. En moins de sept minutes, l’OL vient de changer complètement la physionomie du match. Mené 0-1 à la 38ème minute, il retourne aux vestiaires avec deux buts d’avance (3-1).

Pour la seconde période, le match reprend sur les mêmes bases. L’OL domine assez largement son adversaire. Au milieu, le pressing est efficace, Caqueret et Guimarães font un bon abattage et dès la récupération, leurs passes vers l’avant mettent à mal la défense adverse. Dembélé (52ème), Toko-Ekambi (58ème) ou Memphis (60ème) ont les occasions pour « tuer » (sic) le match mais, entre la maladresse des uns (Dembélé surtout) et le talent des autres (Gomis sur sa ligne effectue une magnifique claquette sur la frappe de Memphis), le score demeure inchangé à la 60ème minute. Dijon souffre et finalement craque sur un nouveau pénalty. Sur une faute un peu stupide de Panzo sur Dubois, Memphis se fait un plaisir d’inscrire son troisième but personnel de la soirée d’une frappe puissante à la 65ème. 4 à 1 pour l’OL, on ne voit plus trop ce qui peut lui arriver dans ce match… Le match étant plié, Garcia fait tourner son effectif (Dubois, Memphis et Toko-Ekambi laissant leur place à Tete, Cherki et Reine-Adélaïde puis Marçal et Cornet pour Andersen et Bard). L’OL déroule, Cherki fait admirer sa technique et régale le public par ses actions d’éclat. Les offensives se multiplient devant la cage de Gomis et Dijon a de plus en plus de mal à ressortir proprement le ballon. Complètement asphyxiés, les Bourguignons ne parviennent qu’à la toute fin de la rencontre à se porter devant la cage de Lopes mais sans succès. 4-1, score final. L’OL ne pouvait pas mieux commencer le championnat.

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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