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Pour ce 1/8e de finale, Garcia décide de faire tourner son effectif avec les rentrées de Traoré, Tete, Andersen, J. Lucas ou Cherki. Un choix qui doit permettre de reposer une partie des cadres. Plus intéressant est le choix tactique de l’OL pour ce match puisque l’OL décide de se positionner en 3-4-3 : Tatarusanu – Tete, Marcelo, Andersen – Rafael, Lucas, Tousart, Cornet – Traoré, Dembélé et Cherki ; un système devenant un 5-4-1 à la perte de balle avec le repli des latéraux et des alliers d’un cran.

Dès l’entame de la rencontre, on peut immédiatement constater que ce système gêne la circulation du ballon de l’OGCN. Passant sur les côtés, avec des dédoublements à droite (entre Rafael / Traoré) et à un degré moindre à gauche (Cornet / Cherki), l’OL réussit à se procurer de bonnes positions de centres. À la 15e, sur une bonne percussion dans le couloir gauche, Dembélé est trouvé dans la surface sur un centre de Cornet, le contrôle est bon, la frappe en demi-volée est précise et l’OL ouvre le score (0-1). Les Lyonnais ne sont néanmoins pas complètement sereins. Andersen, battu dans la profondeur, revient bien pour sauver presque sur sa ligne un ballon qui prenait le chemin des filets (12e). Avant que juste après le but de Dembélé, Tatarusanu ne soit obligé de se coucher sur une belle frappe à ras de terre (17e). Nice sur ces coups réussit à profiter des espaces laissés entre les lignes, les latéraux et ailiers sur des attaques rapides éprouvant des difficultés à se positionner un cran plus bas. Mais, hormis sur ces phases de jeu, l’OL affiche une belle maîtrise, les joueurs trouvant facilement des décalages et des positions de débordements pour faire reculer le bloc adverse. Et que dire sur des attaques placées où les Lyonnais disposés en 5-4-1 ne se révèlent presque jamais mis en danger. Réduisant les espaces, le bloc lyonnais est bien compact et récupère sans faire beaucoup de fautes le ballon. Il faut attendre la 37e min pour voir l’OL être un peu pris de court sur son couloir gauche et voir Tousart devoir se sacrifier pour éviter qu’une frappe niçoise ne vienne créer le danger devant la cage de Tatarusanu. L’OL maîtrise son avance au tableau d’affichage.

Pour sortir de cette impasse, l’OGCN décide de jouer plus haut. Exerçant un pressing et faisant preuve de plus d’agressivité dans les duels, les Niçois tentent de gêner la relance lyonnaise… sans parvenir pour autant à se créer de réelles occasions. Marçal peut bien remplacer Cornet à la mi-temps puis Toko-Ekambi prendre la place de Dembélé, l’OL reste bien en place et affiche encore une belle maîtrise collective. Appliqués dans le replacement, les Lyonnais parviennent à bien protéger la cage de Tatarusanu (qui n’est finalement que très peu mis à contribution) tout en réussissant à bien se projeter sur des contres (comme à l’heure de jeu où Dembélé trouve Cherki dans la surface, ce dernier ne pouvant malheureusement pas trouver l’ouverture sur sa frappe). Il ne reste plus que quelques minutes de jeu et ce match se met à devenir fou… À la 87e min, la machine Ounas se met en route. D’abord sur un débordement, il est tout près de faire une passe décisive sur un centre que son partenaire talonne… mais Tatarusanu veille. Par contre quelques instants plus tard, sur une frappe enroulée dans la lucarne, le remplaçant de Lopes ne peut que constater les dégâts, Nice égalise à la 89e. Dans les arrêts de jeu, sur une passe dans la surface, Toko-Ekambi est fauché dans la surface. Penalty qu’Aouar transforme à la toute fin des arrêts de jeu (1-2).

Avec cette qualif’, l’OL retrouvera l’OM au tour suivant, à domicile cette fois. Mais avant cela, il faudra de nouveau jouer à Nice… pour le championnat cette fois-ci.

Photos par Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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