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Après le coup d’arrêt subi au Vélodrome, l’OL se devait de réenclencher la machine à domicile contre Nice. Malgré les absences de ses deux leaders techniques, Aouar et surtout Memphis, les Lyonnais ont réussi leur pari en s’imposant 2-1 contre les Aiglons.

Acquise dès le début de la rencontre grâce à des buts de Jeff-Reine Adelaïde et un penalty de Dembélé, cette victoire permet à l’équipe de rebasculer dans la première partie du classement.

Remettant en place son 4-2-3-1 (presque 4-4-2 au vu du positionnement de Terrier), l’OL a entamé tambour battant la rencontre. Mettant de l’impact dans les duels, les Lyonnais ont mis tous les ingrédients pour mettre en difficulté cette équipe niçoise. Récupérant haut le ballon, grâce à un pressing efficace de la ligne offensive et du duo Mendes-Tousart, l’OL a mis rapidement sous pression l’arrière-garde niçoise, une situation l’obligeant à faire des fautes. Profitant d’un mauvais contrôle de Dante, JR Adelaïde repique au centre et décroche une bonne frappe à l’entrée de la surface. Bénitez, un peu planté sur ses appuis, ne peut rien. L’OL mène 1-0 dès la 10e min. Puis, sur une mauvaise passe, Dembélé, bien servi par Terrier dans la surface, obtient un penalty sur une faute d’Hérelle. Transformé parfaitement par l’avant-centre, ce penalty permet aux Lyonnais de creuser l’écart et de mener 2-0 à la 28e min.

À la demi-heure de jeu, on ne voyait vraiment pas ce qui pouvait empêcher l’OL de dérouler et de gagner ce match facilement. Avec un Terrier positionné entre les lignes (fluidifiant la relation milieu-attaque), des dédoublements sur les côtés (avec les deux latéraux : Marçal et Dubois), l’OL ne pouvait que se créer de nouvelles occasions et voir de nouveaux buts s’accumuler dans la cage de Bénitez… C’était sans compter sur Marçal qui, avec son pied haut, obtenait un carton rouge et laissait ses coéquipiers à 10 à la 37e min. Bien sûr, tout n’était pas parfait au cours de cette première demi-heure. Sur un ballon mal jugé par Marçal, les Niçois avaient déjà été tout près de l’égalisation, heureusement Dolberg avait été trop court. Mais dans l’ensemble, l’OL tenait plutôt bien la baraque. Et à part, Marçal qui éprouvait des difficultés à tenir son couloir (pas assez soutenu par un JR Adélaïde positionné devant lui), Lopes apparaissait assez serein. L’infériorité numérique va tout changer.

Réduit à 10, Garcia décide. de sortir JR Adélaïde malgré sa belle performance, faisant plus confiance à Traoré et Terrier pour faire le travail défensif. Basculant en 4-4-1, l’OL décide de laisser le ballon à son adversaire et de le prendre en contre. Une stratégie qui aurait pu se révéler payante sur une belle frappe de Traoré en début de seconde période, malheureusement dévié par un défenseur niçois. Au départ, les Lyonnais restent sur leurs bonnes dispositions. Se montrant agressifs dans les duels, les joueurs réussissent à bien protéger leur but. Mais, à mesure que le temps défile, et que les Niçois se décident à jouer plus haut, l’OL se retrouve de plus en plus acculé devant sa cage. Faisant rentrer Rafaël et Cornet (à la place de Terrier et Traoré), Garcia lâche totalement le milieu de terrain. Le changement de positionnement d’Ounas avec Boudaoui pose rapidement de grosses difficultés à la défense lyonnaise. Pris presque à chaque fois par la technique d’Ounas, Koné est aux abois et les centres se multiplient. Faisant preuve de solidarité, la défense de l’OL repousse l’échéance d’une réduction du score pendant de longues minutes… bien aidée par la maladresse niçoise comme sur cette tête de Dante, complètement seul au second poteau. À la 78e min pourtant, Lopes ne peut rien sur la reprise de Dolberg, parfaitement servi par Burner. L’OL ne mène plus que 2-1. Heureusement, le portier lyonnais s’emploie à empêcher l’égalisation (comme sur cette occasion de Lees-Melou). L’OL avec ses tripes réussit l’essentiel, maintenir jusqu’au coup de sifflet final son avantage au tableau d’affichage.

10 ans des Lyon 1950
Lyon 1950 – 10 ans
(Photo by Romain Biard/Icon Sport)

Avec cette 3e victoire en 5 matchs de championnat sous l’ère Garcia (pour un nul et une défaite), l’OL retrouve des couleurs en championnat et peut enfin regarder devant. Une situation que les supporters, et tout particulièrement les Lyon 1950 qui fêtaient leur 10 ans, ont forcément apprécié à sa juste valeur.

Photo en une : Icon Sport.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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