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Au-delà de la contre-performance de mercredi dernier face au Benfica en Champions League, la compréhension du schéma tactique par les joueurs et l’ambition de faire mal à l’adversaire laissent à désirer.

Le staff lyonnais a essayé beaucoup de dispositifs, passant du 4-3-3 au 4-4-1-1, sans oublier le 3-5-2, le 4-2-3-1, ou encore le 4-4-2, pour finalement ne jamais se focaliser sur une formation bien spécifique. Ce problème tactique doit être analysé en profondeur, afin de déceler les véritables failles de ce premier tiers de saison.

Depuis l’ère Garde-Fournier et leur 4-4-2 losange ou encore Genesio avec le 4-2-3-1, l’Olympique Lyonnais ne parvient pas à installer un dispositif durable dont les joueurs connaissent toutes les particularités. Pire encore, l’OL ne propose plus un jeu flamboyant et sympathique à voir. Depuis plus de 4 ans, Lyon ne fait plus plaisir à voir évoluer, entre contre-performance contre les « petites » équipes, les matchs où l’équipe ne joue qu’une mi-temps sur deux, la non-participation au jeu collectif de certains joueurs à l’exemple de Bertrand Traoré. Le mal est profond et Lyon ne pourra s’en sortir qu’en se fixant sur un dispositif et en définissant le rôle de chacun.

Trop de dispositifs

Les récents entraîneurs tâtonnent en essayant plusieurs dispositifs au cours d’une saison et même au cours d’un même match… Les exemples sont nombreux, le plus récent avec Rudi Garcia contre Benfica en débutant avec un 4-4-2 pour finir sur un 4-2-3-1. D’avance, nous savions que ce dispositif, avec seule la paire Tousart-Aouar au milieu et en jouant avec 4 offensifs, était voué à l’échec. Depuis de nombreux matchs, les ailiers n’apportent plus rien offensivement comme défensivement et pourtant les derniers entraîneurs se sont entêtés à jouer en 4-3-3, 4-4-2, 3-5-2 et parfois le 4-2-3-1. Ceci dans le but de mettre ces joueurs dans les meilleures dispositions, en vain.

Rudi Garcia
(Filipe Amorim / Global Images) Photo par Icon Sport – Rudi Garcia – Estàdio da Luz

Quid du 4-2-3-1, dernier dispositif essayé

Comme évoqué par notre site en 2017 lors d’un article sur le 4-2-3-1, le recrutement des dernières années a été fait dans l’optique d’évoluer dans ce schéma (Traoré, Memphis, Terrier, Thiago Mendes, Jean Lucas, Diop, Ndombele, …). Avec ce dispositif, l’entraîneur exige des ailiers un gros travail à la récupération mais comme on l’a vu notamment lors du dernier match de Champions League, Traoré ne fait aucun effort et Terrier est fautif d’un replacement incertain. Comme on a aussi pu le remarquer avec Fekir, Lyon avec ce système est dépendant des exploits de Depay ou de Aouar, les seuls joueurs capables de faire des différences actuellement. En tâtonnant à trouver un dispositif fiable, l’équipe se retrouve confronter à l’inconstance et les adversaires non aucun mal à obtenir un résultat.

La solution peut venir par le remplacement des ailiers ou par des joueurs plus axiaux afin d’obtenir une polyvalence et retrouver le chemin de la victoire. Sur l’aile droite, la possibilité de voir évoluer Reine-Adélaïde est un élément à ne pas négliger : un joueur très largement au-dessus d’un point de vue technique, pas avare d’efforts et avec une belle vision du jeu.
À l’opposé, nous pouvons nous retrouver avec Aouar ou bien Memphis, les seuls joueurs pouvant créer de véritables déséquilibres dans la défense adverse sur un contrôle ou une passe. Ce 4-2-3-1 plus axial est donc une solution à envisager.

Retour au 4-4-2 Losange

À Lyon, Rémi Garde a pour la première fois mis en place un 4-4-2 losange face à Rijeka (1-0) en 2013, après cinq matches sans victoire. L’objectif : gagner en solidité dans l’entre-jeu. Auparavant l’utilisation d’un 4-4-2 losange conjugué aux latéraux beaucoup moins hauts qu’à l’heure actuelle n’était pas bonne. C’était très difficile dans l’animation offensive. Avec Koné et Dubois, Lyon dispose de latéraux offensifs pouvant répéter les efforts sur les ailes et c’est sur ce point que l’entraîneur doit s’appuyer. Avec un milieu à 4 joueurs, chacun avec des rôles différents, Rudi Garcia peut retrouver une équipe à la fois technique mais également présente à la récupération. Avec un Tousart en sentinelle, dans un rôle de milieu défensif « à l’ancienne » avec comme objectif de stabiliser le milieu et de protéger la défense trop souvent laissée à l’abandon, Lyon peut s’appuyer sur une base solide. Par exemple, en y associant deux relayeurs, un récupérateur mais aussi créateur comme Thiago Mendes avec un très bon jeu de passes et l’ancien Angevin, Reine-Adélaïde, qui peut apporter sa folie et sa faculté à casser les lignes. Ce système en losange peut permettre à un joueur comme Aouar de se concentrer un peu plus sur le jeu offensif de l’équipe, comme un véritable n°10 plutôt que de perdre énormément d’énergie à faire des courses défensives.

Quant aux attaquants, Dembélé vrai n°9 et Depay désireux de jouer dans l’axe, Lyon disposera d’une attaque à 2 pointes pouvant s’adapter à la défense adverse avec des courses dans la profondeur, sur la largeur mais également en décrochant afin de réclamer le ballon. Attention toutefois à ne pas se marcher sur les pieds en revenant dans le milieu, cette éventualité doit permettre aux relayeurs de s’écarter ou bien aux latéraux de monter. Point central de ce dispositif, la relance doit s’effectuer par les deux centraux.

Avec un milieu à 4 joueurs, chacun avec des rôles différents, Rudi Garcia peut retrouver une équipe à la fois technique mais également présente à la récupération. Avec un Tousart en sentinelle, dans un rôle de milieu défensif « à l’ancienne » avec comme objectif de stabiliser le milieu et de protéger la défense trop souvent laissée à l’abandon, Lyon peut s’appuyer sur une base solide. Par exemple, en y associant deux relayeurs, un récupérateur mais aussi créateur comme Thiago Mendes avec un très bon jeu de passes et l’ancien Angevin, Reine-Adélaïe, qui peut apporter sa folie et sa faculté à casser les lignes.

Ce système en losange peut permettre à un joueur comme Aouar de se concentrer un peu plus sur le jeu offensif de l’équipe, comme un véritable n°10 plutôt que de perdre énormément d’énergie à faire des courses défensives. Quant aux attaquants, Dembélé vrai n°9 et Depay désireux de jouer dans l’axe, Lyon disposera d’une attaque à 2 pointes pouvant s’adapter à la défense adverse avec des courses dans la profondeur, sur la largeur mais également en décrochant afin de réclamer le ballon. Attention toutefois à ne pas se marcher sur les pieds en revenant dans le milieu, cette éventualité doit permettre aux relayeurs de s’écarter ou bien aux latéraux de monter. Point central de ce dispositif, la relance doit s’effectuer par les deux centraux.

C’est désormais à l’entraîneur de prendre la bonne décision afin de stopper cette spirale négative…

Photo en Une : Capture d’écran RMC Sport – Benfica vs OL.

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