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Après la contre-performance des voisins (qui soi-disant ne visaient absolument pas une place en LdC !), l’OL avait la possibilité de frapper un grand coup. En s’imposant au stade Vélodrome, l’OL l’a fait et de quelle manière. Retour sur le match

Reconduisant son 4-2-3-1 (seule nouveauté par rapport au dernier match contre Lille, Morel remplace Denayer en charnière centrale), l’OL est bien en place dès le début de la rencontre. Son bloc est compact ne laissant que peu d’espace à son adversaire du soir. Peu mis en danger (à part à la 16e min sur un tir puissant d’Ocampos), l’OL prend peu à peu le jeu à son compte. Dubois et Mendy apportent le surnombre par leurs montées et la défense marseillaise est mise en difficulté sur chaque action. Il ne manque qu’un peu de précision dans la dernière passe pour que l’OL n’ouvre le score. À la 24e min c’est chose faite, quant à la suite d’une frappe de Dubois, Cornet s’extirpe du marquage adverse pour tromper à bout portant Mandanda. OM 0-1 OL. Menés au score, les Marseillais essaient de jouer plus haut et réussissent à se montrer par à-coup plus dangereux comme à la 36e min. Mais dans l’ensemble, les Lyonnais ont le mérite de rester concentrés et de garder leur bloc-équipe en place. Surtout que devant un adversaire aussi haut, l’OL a des possibilités pour exploiter la profondeur à l’image de cette belle passe de Morel à destination de Memphis qui, malheureusement, la joue trop perso… C’est dommage car à la mi-temps, l’OL ne mène toujours que d’un but d’écart.

Suite à un joli mouvement, l’OL se procure une première belle occasion grâce à Cornet dès l’entame de la seconde période. Mais, cette action est trompeuse car c’est plutôt l’OM qui se montre dangereux par l’intermédiaire de Thauvin (bon centre pour Balotelli puis belle passe dans la surface pour Sakai). Le match s’emballe ce qui n’est pas pour plaire à des Lyonnais qui ont toujours autant de mal à maîtriser leur avance au score. L’OM prend confiance et effectue un pressing haut qui gêne beaucoup les Lyonnais dans leurs transmissions. L’OL ne se montre plus guère dangereux au contraire de Gustavo (58e) qui d’une reprise aurait pu tromper Lopes si le tir n’avait pas été détourné au dernier moment. Puis, ce n’est pas moins de quatre tentatives que le gardien lyonnais est contraint de repousser. Sans un Lopes des grands soirs, l’OL ne mènerait plus au tableau d’affichage à l’heure de jeu et le scénario aurait pu être tout autre… Sur une des rares possessions de balle lyonnaise dans le camp adverse, Terrier fait un bon appel en profondeur. Calera-Car retient l’attaquant lyonnais qui partait au but. L’OM terminera à 10 le match (68e).

En supériorité numérique, l’OL réussit enfin à sortir de l’étau marseillais. Devant les espaces laissés dans le dos des Marseillais, les Lyonnais tentent d’en profiter mais, comme en première mi-temps, manquent de justesse pour cela. Terrier, à la réception d’un centre de Cornet, sollicite Mandanda d’une belle tête décroisée. Il reste moins de dix minutes et Genesio (qui a déjà changé Fekir pour Dembélé) se décide à procéder à deux nouveaux changements. Si Rafael en prenant la place de Dubois ne change pas le schéma de jeu, la rentrée de Tousart à la place de Terrier permet à l’OL de basculer en 4-3-3. Dans ce nouveau dispositif tactique, l’OL trouve coup sur coup la faille par Dembélé (84e) puis par l’intermédiaire de Cornet (86e). Les Lyonnais, ayant enfin réussi à bien exploiter les boulevards laissés au milieu et dans le dos des défenseurs marseillais, ont définitivement tué le match. 0-3 score final.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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