Dès la saison prochaine, Juninho sera le directeur sportif de l’Olympique Lyonnais. L’occasion de lui souhaiter la bienvenue dans son club de toujours.
Bienvenue chez toi, Juni ! Ta ville, ton club, tes supporters…tu verras, tout a un peu changé, mais que c’est bon de te revoir. Dix ans après ton départ, tu es de retour chez toi. Les plus jeunes supporters de l’OL ne t’ont peut-être jamais vu jouer en direct, mais pourtant, tout le monde te connaît. Il y avait ton nom dans l’allée des Lumières, il y aura désormais ta présence, ton regard sur le club, ton avis pour l’avenir.
Tu verras, Juni, rien n’est tout à fait pareil. Ne file pas du côté de Gerland, là où tout le monde t’a déjà vu jouer. Là-bas, les tribunes se sont noircies, et le ballon s’est aplatit. Pour trouver notre nouveau chez-nous, que dis-je, ton nouveau chez toi, il faut se rendre un peu plus à l’Est, du côté de Décines. Un tout nouvel écrin, fantastique, mais où toute l’histoire reste encore à écrire. On a désormais des infrastructures incroyables, et toujours un président qui n’a rien perdu de sa splendeur. À toi de briller parmi eux.
Depuis ta dernière venue à Lyon, à l’occasion de la der’ à Gerland, en décembre 2015, on n’a rien gagné. Mais comme toi, on a toujours soif de trophées. En huit ans à Lyon, tu en as gagné quinze. Depuis ton départ, on en a gagné deux…en dix ans ! Tu vois, Juni, si le président t’a confié les clés, c’est aussi pour retrouver les sommets.
Et ta première décision a sans doute déjà déterminé l’avenir à court et moyen terme de l’OL. Sans être encore en poste, tu as décidé de nommer Sylvinho en tant qu’entraîneur principal. À Lyon, personne ne le connaît vraiment, et tout le monde attendra ses premiers mois avant de le juger. Comme son prédécesseur, il est inexpérimenté à ce poste là. Mais le fait que ce soit ton choix rassure. À lui de jouer, maintenant.
Ton duo avec Sylvinho vient remplacer Bruno Genesio. Une chose est sûre, ta cote d’amour auprès des supporters lyonnais est bien plus élevée. Ta venue à Lyon révolutionne tout un club. Finalement, il n’y a que toi pour pousser le président à nommer un directeur sportif et à prendre du recul sur les responsabilités sportives, quitte à se fâcher avec ceux que l’on pourraient appeler les « dinosaures de la Direction »…
Juni, c’est la première fois que tu prends un poste de cette responsabilité. Tu ne réussiras peut-être pas tout, mais au moins le challenge est plaisant. Il est aussi risqué. Les observateurs n’hésiteront pas à être critique, comme ils le sont toujours quand l’un d’eux n’est pas aux manettes. À Lyon, tu as la confiance des supporters, de ton président, et même des joueurs, qui pour la plupart ont été bercés par tes coups-francs. Ton arrivée était espérée, elle est désormais réelle. Le ballon est posé, le mur est prêt, à toi de t’élancer.
Juninho, lalalalala, Pernambucano, lalalalala…