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Après la défaite du match aller, qui au niveau du score avait ressemblé à une déroute, l’OL se devait de montrer une autre visage contre le leader incontesté de la L1. C’est chose faite ce dimanche au Groupama avec cette belle victoire 2-1 contre l’ogre parisien.

Disposé en 4-2-3-1 comme depuis quelques matchs maintenant, l’OL essaie de mettre de l’intensité dès le coup d’envoi. Mais dès la première perte de balle, Marcelo est pris dans son dos, M’Bappé n’appuie heureusement pas assez sa frappe. Toutes les limites d’un positionnement haut face à une telle équipe sont posées. 7e, sur une perte de balle, l’OL est pris de vitesse par la contre-attaque parisienne. Di Maria ne se fait pas prier pour ouvrir le score, l’OL est déjà mené 1-0 sur sa pelouse, on ne pouvait pas imaginer pire scénario. Pris par le pressing et la vitesse des Parisiens, l’OL a du mal à mettre en place son jeu. Il faut attendre la 14e min pour voir une jolie combinaison à gauche aboutir à un bon centre en retrait, malheureusement la conclusion ne suit pas. Parti peut-être un peu trop à l’abordage dans ce premier quart d’heure, l’OL cherche à être plus compact pour jouer façon rouleau compresseur. De la 17e à 24e min., ayant trouvé la formule, les occasions se multiplient sur la cage d’Areola : par deux fois, Depay trouve Traoré puis Dembele dans la surface avant que Fekir d’une puissante frappe aux 25 m. n’oblige le gardien parisien à se détendre pour détourner le ballon du bout des doigts. Enfin, lorsque sur un crochet, Traoré sollicite à nouveau Areola, celui-ci ne peut que repousser la tentative sur Memphis et Dembele qui sont tout près de l’égalisation sans la nouvelle intervention du portier parisien. À la 30e min, sur un centre de Dubois, Aouar laisse passer pour Fekir qui déclenche un tir que le gardien parisien détourne encore. Si l’OL défensivement n’est pas à l’abri (chaque fois que le premier rideau défensif est franchi, le bloc est en grosse difficulté, ayant toujours du mal à gérer la profondeur), offensivement, l’équipe fait plaisir à voir. Redoublant d’appels et d’efforts, les joueurs se démultiplient pour proposer des solutions, aidés par une justesse technique qui facilite grandement la circulation de la balle. Et quand à la 33e, Dubois adresse un nouveau centre et que Dembele a la bonne idée de venir couper la trajectoire avant qu’Areola ne parvienne à se saisir du ballon, on se dit que cette égalisation est plus que méritée. 1-1. Encouragé par ce but, l’OL poursuit son travail de sape. Par son pressing haut, l’équipe récupère le ballon dans le camp adverse et permet à Memphis, Traoré et Fekir de se mettre en valeur. L’OL impose sa patte et son rythme au match. Dembele puis Aouar de la tête sollicitent encore Areola sur sa ligne. Seuls quelques contres nous rappellent que cette stratégie ultra offensive comporte bien évidemment des risques comme sur cette frappe que Denayer repousse sur sa ligne de la tête (43e) mais, à la mi-temps, le score est plutôt flatteur pour le PSG.

Heureusement, le manque de réussite de l’OL en première ne va pas se reproduire en seconde. Sur un ballon en profondeur, Dembele est bousculé, penalty que Fekir transforme sans trembler. On joue la 49e min. et l’OL prend l’avantage au tableau d’affichage. Ce but sonne le réveil parisien et oblige l’OL à défendre. En moins de trois minutes, Lopes multiplie les parades pour conserver l’avantage que ce soit devant Cavani et surtout M’Bappé. Sortis sans encombre de cette forte pression, les Lyonnais tentent de remettre le pied sur le ballon pour reprendre le jeu à leur compte. Mais au fur et à mesure de la rencontre, l’OL est bien obligé de reculer devant les nouvelles vagues parisiennes. Ont-ils les moyens physiques d’adopter un autre schéma de jeu au vu de la dépense d’énergie de la première ? Et quand ce n’est pas Lopes, c’est Mendy qui vient contrer la frappe de Dani Alves (62e). Tous les Lyonnais font preuve d’une grande solidarité à l’image de Fekir ou Dembele n’hésitant pas à se battre comme des chiens pour venir presser les défenseurs parisiens. À la 65e min., Aouar laisse sa place à Tousart, comme un nouveau signe de la volonté des Lyonnais de défendre leur avantage au score. 72e, Lopes s’interpose, au pied cette fois, devant M’Bappé, encore lui. Pendant quelques minutes, la cage de Lopes ressemble à Fort Alamo où les défenseurs se jettent pour contrer les tentatives adverses, avant que les joueurs ne parviennent à récupérer et à ressortir le ballon. Mais ce répit ne dure pas. Même si l’OL a l’intelligence de ne pas perdre trop vite le ballon, le constat est là : l’OL souffre, mais l’OL tient. 85e Dembele sur une belle passe en profondeur a l’opportunité de tuer le match mais il rate son face-à-face devant le gardien. Au coup de sifflet final, les joueurs comme les supporters peuvent savourer cette magnifique victoire.

En faisant preuve d’une énorme solidarité collective, l’équipe a réussi à terrasser l’ogre parisien et prouver qu’elle était capable d’élever son niveau de jeu au plus haut niveau « mondial » (pour reprendre les propos de Drexler). Revenus à 3 points de Lille, les Lyonnais restent plus que jamais dans la course à la deuxième place.

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Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

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