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Après la déconvenue de Strasbourg en Coupe de la Ligue BKT, l’OL se devait de se reprendre ce vendredi face à Reims. Mais une nouvelle fois, les Lyonnais ont été décevants et ont trouvé le moyen de partager les points. Retour sur la rencontre.

Au coup d’envoi, Genesio fait appel aux titulaires, toujours disposés en 3-4-3 (seul Dubois est à la place de Tete). Dès l’entame de la rencontre, l’OL a la possession et fait tourner le ballon. Malgré les cris de Genesio invectivant ses hommes à mettre du rythme, l’équipe n’en impose pas en ce début de rencontre. Si Dubois et Mendy, par leurs montées respectives, parviennent à étirer la défense rémoise, les occasions tardent à venir. 73 % de possession de balle bien stérile. Il faut attendre la 13e min. pour que, sur une passe en profondeur, Traoré puisse inscrire un but, un but, malheureusement, refusé par l’arbitre et la VAR. Pour la première fois, l’OL a cherché à casser les lignes en jouant direct et pour la première fois, l’OL a été dangereux. Cela donne des idées à Mendy et Aouar qui tentent de provoquer balle au pied la défense rémoise quelques minutes plus tard. 20e Memphis d’une magnifique passe trouve Dubois en profondeur, son centre en retrait ne trouve hélas personne ; deux minutes plus tard, Memphis dans l’axe peut bien se retourner pour frapper mais son tir manque un peu de puissance pour tromper Mendy. Si le collectif n’est pas parfait, l’OL est sur la bonne voie. Seul Fekir, bien discret, empêche l’équipe de déstabiliser la défense rémoise à la demi-heure de jeu ; les attaquants n’étant que trop peu trouvés. Hélas, cette volonté d’aller de l’avant s’estompe bien vite et le rythme s’en ressent. Retombant dans un faux rythme, l’OL laisse son adversaire se procurer des opportunités. 35e, Chavarria, en pivot, décale sur la droite et devance Denayer sur le centre pour couper la trajectoire du ballon et tromper Lopes. Un classique pour l’OL cette saison : après une domination stérile, l’OL se prend un but en contre… Ne parvenant pas à perforer le bloc défensif adverse, l’OL se résout à deux frappes aux 20 m mais Memphis comme N’Dombélé ne trouve pas le cadre. À la mi-temps, l’OL n’aura réussi qu’à cadrer un seul de ses tirs, un total indigne s’il veut pouvoir revenir dans cette partie.

À la mi-temps, Fekir laisse sa place à Cornet. Dès l’entame de cette seconde période, Memphis récupère un ballon très haut, son centre est repris de volée par Cornet, trop sur le gardien hélas. Toujours 0-1. L’OL tente de jouer plus haut et de mettre de la pression sur son adversaire mais son pressing est trop décousu pour réellement mettre en difficulté Reims. Néanmoins, l’OL se procure des opportunités par un jeu plus direct. 49e Traoré, servi parfaitement en profondeur, rate son face-à-face. C’est sans contexte la plus belle occasion lyonnaise (hormis le « but » refusé évidemment). Les corners et centres se multiplient devant la cage. 61e Marçal laisse sa place à Dembélé, l’OL revient en 4-2-3-1. L’idée est de réussir à passer sur les côtés tout en permettant, avec la pointe Dembélé, à Cornet, Traoré et Memphis d’avoir un peu de profondeur. 70e le scénario fonctionne, Traoré trouve en point d’appui Dembélé qui lui redonne dans la course et réussit à tromper le gardien : 1-1, l’OL a fait la moitié du chemin. L’équipe essaie de jouer haut mais des erreurs techniques offrent à Reims des opportunités de contre, heureusement mal exploitées, comme à la 82e où Lopes sauve son équipe en sortant rapidement dans les pieds de S. Oi. Sans beaucoup d’imagination, l’OL fait tourner sans trouver de solutions. Pas d’appels, peu de mouvements l’empêchent d’être dangereux sur des actions construites, l’équipe ne peut compter, encore et toujours, que sur une action individuelle ou sur un centre de Dubois… Mais comme Memphis ne cadre pas son coup franc dans le temps additionnel, l’OL finit la rencontre à 1-1.

L’OL perd encore des points à domicile. Si le club n’est pas encore en crise, cela commence à y ressembler après ce nul qui fait suite à la défaite contre Strasbourg, mardi soir. L’OL n’aura pas le droit à l’erreur lors de ses deux prochains déplacements, à Toulouse (mercredi) et à St Etienne (dimanche).

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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