Skip to main content

Après avoir mené 2-0 et entrevu les 1/8e de finale de la LdC, l’OL a réussi à se faire surprendre à 11 contre 10. Concédant une égalisation dans les toutes dernières secondes de la rencontre, l’OL n’aura pas réussi, une nouvelle fois, à maîtriser son sujet et aura connu une nouvelle désillusion.

Avec Genesio, chaque match entraîne une nouvelle composition, cette fois c’est le 3-5-2 qui est mis en place. Avec 3 défenseurs centraux pour contrecarrer les 3 attaquants allemands auxquels s’ajoutent 3 milieux défensifs, l’objectif est clair, il faut consolider l’axe central défensif. En s’adaptant à son adversaire alors qu’il joue à domicile, l’OL fait un bel aveu de ses limites actuelles dans le jeu.

Dès l’entame de la rencontre, la puissance physique des Allemands fait mal aux Lyonnais. L’OL est mis sous pression. À l’image de Denayer (qui perd un ballon ce qui l’oblige à faire faute), l’équipe recule et concède de nombreux corners (pas moins de sept la première demi-heure!). Plus grave, l’OL a du mal à ressortir proprement le ballon, il faut attendre la 13e min pour voir un centre de Mendy apporter un peu de danger devant la cage de Baumann. Sinon les attaquants sont trop esseulés et quand l’OL est en possession du ballon, cela manque de percussions et de vitesse… Seul Mendy apporte des solutions sur son couloir gauche. Et, à la 19e, c’est justement grâce à une percussion de son nouveau milieu gauche que l’OL réussit à ouvrir la marque grâce à son inévitable capitaine Fekir. 1-0 pour l’OL. Malgré ce but, Hoffenheim continue à être menaçant. À la 23e, Belfodil à bout portant est tout près d’égaliser mais Lopes est à la parade. L’OL mis sous pression ne peut que se résoudre à jouer les contres. Et il les joue plutôt bien surtout sur son côté gauche où la doublette Aouar/Mendy sème le désordre dans l’arrière-garde allemande. À la 28e, sur une nouvelle offensive à gauche, N’Dombélé est trouvé en retrait, sa frappe déviée trompe un gardien allemand pas verni sur ce coup. 2-0, l’OL voit s’entrouvrir les portes des 1/8e de la LdC.
Même si à la 35e, Demirbay efface Morel pour se mettre en position de frappe (obligeant une fois de plus Lopes à faire une parade), c’est maintenant l’OL qui pose des problèmes à son adversaire. Toujours grâce au travail de Mendy, Aouar se retrouve en bonne position, il dribble son vis-à-vis et frappe… malheureusement, Baumann sort le ballon du bout du pied (38e).

L’OL fait de plus en plus mal à son adversaire. Devant une équipe allemande ayant baissé le pied physiquement, ce sont les Lyonnais qui commencent à s’imposer au milieu et à récupérer de plus en plus de ballons dans le camp adverse. 2-0 à la pause, l’OL est sur les bons rails. Au retour des vestiaires, Hoffenheim reprend son pressing haut ce qui lui permet de se procurer une grosse occasion : le tir allemand frôlant la lucarne de Lopes (46e). Le match reprend sur un rythme soutenu, le ballon circulant d’un camp à l’autre. À la 50e min, Fekir sur un nouveau dribble provoque la faute d’Adams, c’est son second jaune. L’OL va maintenant en plus jouer en supériorité numérique. Même si sur le coup franc qui suit, le but de Denayer est refusé pour une position de hors-jeu, on ne voit pas trop ce qui pourrait arriver aux Lyonnais.

À 10, Hoffenheim ne peut évidemment plus mettre la même intensité physique mais cela ne l’empêche pas de continuer à jouer. L’OL recule pour mieux réduire les espaces et réussir à porter le danger en contre. Les occasions se multiplient sur la cage d’Hoffenheim : Fekir à la 55e, N’Dombélé la minute suivante, frappe de Mendy, Rafael sur un centre en retrait de Memphis ou la volée non cadrée de Tousart… mais l’OL ne parvient pas à « tuer » le match. Et, alors qu’on commençait à être plus serein, Kramaric prouve qu’il est vraiment un grand joueur qui « mérite le respect ». Transperçant tout le milieu de terrain balle au pied, il réussit d’une belle frappe à trouver le petit filet. On joue la 64e min et l’OL ne mène plus que 2-1. Ce but assomme un peu les Lyonnais et galvanise d’autant plus les Allemands. À la 69e, sur un énième corner, Lopes détourne une tête qui prenait encore le chemin de ses filets. L’OL continue à se procurer de nouvelles occasions franches mais, à l’image de Fekir à la 72e manque de réussite. Hoffenheim reste dans la partie et tente son va-tout. Sa stratégie est limpide : à la perte du ballon, faire une faute pour couper l’élan lyonnais afin de pouvoir se repositionner… sinon, compter sur la maladresse lyonnaise ou le talent de ses défenseurs. Or, plus le temps passe et plus l’OL se met à reculer et à ne plus conserver longtemps le ballon. On ne dirait pas que les Lyonnais jouent en supériorité numérique, Hoffenheim faisant presque jeu égal en matière de possession de balle… Comme dans un cauchemar, sur un coup franc dans les arrêts de jeu, Kaderabek, seul aux 6 mètres, fusille le gardien lyonnais. Hoffenheim à 10 a réussi à remonter deux buts à des Lyonnais jouant pourtant à domicile. Déprimant !

Malgré ce match nul, l’OL reste deuxième du groupe. Avec 3 points d’avance sur son adversaire du soir et 4 sur un Shaktar humilié par Manchester City, l’OL a encore son destin en main. Il faut bien se raccrocher à quelque chose.

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :