Skip to main content

Malgré une nouvelle piètre prestation collective, l’OL continue sa série de bons résultats. Bénéficiant d’une supériorité numérique pendant près d’une heure, l’OL a réussi à s’imposer à Angers 2 buts à 1. Mais rien ne fut simple dans ce match…

Au vu des difficultés actuelles au niveau défensif, Génésio a mis en place une composition assez défensive presque en 4-5-1 avec un milieu renforcé (Ferri – N’Dombélé et Tousart dans l’axe) soutenus par Aouar et Traoré dont les consignes de replis défensifs pour bloquer les couloirs semblent assez évidentes à l’entame de la rencontre. Une décision qui semble loin d’être absurde au vu de la puissance des Angevins. Et effectivement, dès l’entame de la rencontre, la densité physique adverse gêne considérablement la circulation de l’OL. Profitant des erreurs de passes et de placements des Lyonnais, Angers se procure rapidement des occasions de but. À la 5e min, sur une déviation, Capelle est tout près de marquer pour Angers, seul le pied de Lopes l’en empêche. Si l’OL a la possession du ballon (plus de 70 % lors de la première demi-heure), son utilisation est pour le moins bien trop stérile. Le jeu lyonnais manque de profondeur, peu de dédoublement de passes et de jeu en triangle sont effectués, le bloc angevin n’est quasiment jamais pris en défaut. Particulièrement brouillons, les joueurs de l’OL ne parviennent pas à se mettre en position de débordement (il faut attendre la 19e min pour voir Rafael effectuer le premier centre). Jouant à plat en multipliant les passes latérales, l’OL recule et est de plus en plus mis en difficulté. Les corners se multiplient et à la 11e min.,Lopes est soulagé de voir la tête de Bahoken, après avoir frappé le poteau, lui revenir dans les bras. Même si la minute suivante, Dembélé parvient à se mettre en position de frappe, l’OL est dans le dur et continue à déjouer : passes mal assurées, manque de mouvements et de prises d’initiatives… Défensivement, le manque d’agressivité est criant dans les duels et le replacement défensif est beaucoup trop approximatif. Dès la perte de balle, l’OL est en danger. À la demi-heure de jeu, le bilan est catastrophique : seuls 2 tirs pour l’OL contre… 10 pour Angers !

Pourtant, dès que les Lyonnais se mettent un tant soit peu à jouer, ils parviennent à créer le danger sur le but de Butelle. À la 26e, sur une percussion de N’Dombélé qui joue en remise avec Dembélé, Traoré est trouvé près du point de penalty mais il rate complètement sa reprise. À la 34e, une nouvelle prise d’initiative d’Aouar sème le trouble sur le côté droit de la défense angevine, Dembélé à l’entrée de la surface subit une grosse semelle de Traoré. L’arbitre n’hésite pas longtemps à sortir le rouge devant un tel geste. En supériorité numérique, l’OL trouve de l’espace et peut enfin jouer plus haut, Angers ne pouvant plus effectuer à 10 un pressing aussi efficace. Tout n’est pas pour autant devenu parfait, les limites techniques et le manque de mouvement empêchent l’OL d’en profiter mais au moins, il n’est plus mis en danger. La seconde période reprend sur les mêmes bases que la fin de la première période. Angers joue bas, laisse la possession à l’OL mais le jeu des Lyonnais est toujours aussi stérile. Conscient des lacunes de son équipe, Génésio se décide à procéder à une réorganisation tactique en sortant Ferri pour Memphis. Du 4-3-3, l’OL bascule en 4-2-3-1. Le jeu s’en ressent. Alors que depuis plus d’une heure l’OL monopolise le ballon sans parvenir à inquiéter Butelle, l’entrée de Memphis change la physionomie du match. À la 63e min, sur un centre de Rafael, Memphis remise pour Aouar qui de la tête marque : 1-0 pour l’OL. Et ce n’est pas fini. Les occasions se multiplient sur les buts angevins : 64e, Dembélé est tout près de doubler la mise, 67e, Aouar dans la surface est fauché mais l’arbitre n’ose pas siffler, 69e, Dembélé est trouvé dans l’axe par une belle passe en profondeur de Memphis, l’avant-centre lyonnais trompe le portier d’Angers. 2-0 pour l’OL ? Non, la VAR annule le but, Dembélé est très légèrement hors-jeu. Enfin, 76e min, la frappe de Dembélé à l’entrée de la surface passe légèrement au-dessus de la barre transversale.

La rentrée de Memphis a bien apporté la percussion et la vitesse qui manquait dans le jeu lyonnais mais cela ne dure pas. Les Lyonnais retombent dans leurs travers et le jeu redevient bien terne. Et Angers, mené que d’un but, peut encore y croire comme lorsque, à la 80e, l’équipe est tout près de reprendre un ballon qui traîne dans la surface lyonnaise. L’OL n’est pas à l’abri. À la 87e, sur une belle passe en profondeur, Dembélé offre un caviar à Memphis qui n’a plus qu’à doubler la mise. 2-0, l’OL vient de plier le match. Malgré une prestation plus que médiocre, l’équipe se dirige tout droit vers une nouvelle victoire à l’extérieur quand… à peine le ballon remis en jeu, Lopez trompe de la tête son presque homonyme. L’OL ne mène plus que 2 buts à 1. Concédant deux corners coup sur coup, les Lyonnais se font quelques frayeurs supplémentaires mais le score ne bouge pas.

Le hashtag OL beau jeu a quoi qu’il arrive un bel avenir devant lui…

Bizarrement, alors même que le fond de jeu reste encore très perfectible, l’OL clôt une semaine plutôt réussie au niveau comptable avec deux victoires en championnat (pardon ! deux « exploits »!) et un nul « fantastique » à l’extérieur en LdC.

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :