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JMA avait déclaré avant le match qu’un nul serait un « exploit » pour l’OL à Hoffenheim. Eh bien, après un match marqué par de nombreux rebondissements, l’OL a réalisé l’exploit qu’il était venu chercher. Pourtant, au vu de la tournure des événements, menant 3-2 dans les arrêts de jeu, on ne peut s’empêcher de regretter ce but (qui plus est hors-jeu) dans les derniers instants du match…

Après la prestation indigente du week-end dernier, Genesio avait décidé de laisser de côté son fameux 4-2-3-1 pour privilégier un 4-3-3 plus sécurisant. Avec un milieu de terrain renforcé, l’OL espérait pouvoir résister plus facilement aux assauts germaniques.
Dès la 3e min., c’est l’OL qui se montre le premier dangereux. Traoré, sur une talonnade de N’Dombélé dans la surface ne parvient pas à cadrer. La minute suivante, c’est au tour de Terrier de se mettre en position mais sa frappe n’a pas plus de réussite. Les Lyonnais sont bien entrés dans la partie, ils jouent compacts et font un pressing assez haut qui gêne les relances des défenseurs allemands. Voulant répondre à leurs adversaires du soir, l’équipe d’Hoffenheim tente de jouer plus haut mais l’OL réussit à sortir le ballon et à bien se projeter vers l’avant. Les milieux trouvent dans la profondeur les attaquants qui se retrouvent dans de belles positions de contre, parfois même en supériorité numérique. Malheureusement, le manque de justesse (comme à la 10e min) empêche l’OL d’en profiter. Hoffenheim redouble d’efforts et presse encore plus haut les défenseurs lyonnais et les empêcher de relancer dans de bonnes conditions. Cette équipe met du rythme à la rencontre. À la 17e, sur une attaque rapide, Hoffenheim réussit à déborder la défense lyonnaise mais le centre de Schulz est bien intercepté par Lopes. À la 20e, Belfodil est trouvé dans la surface… heureusement, il rate sa frappe. Toujours 0-0. L’OL fait preuve de courage et d’abnégation pour réussir à réduire les espaces. Mieux que cela, à la 27e min, Traoré, au pressing, réussit à profiter d’une mésentente pour inscrire le premier but de la rencontre. 1-0. L’OL n’a hélas pas le temps de savourer son avantage au score. Moins de cinq minutes plus tard, sur un centre venu de la gauche, Kaderabek, au second poteau, remet le ballon de la tête. Denayer trop court ne peut que prolonger le ballon vers Kamaric, qui seul face à Lopes, n’a plus qu’à l’ajuster à bout portant.

Ce but est loin d’être immérité pour des Allemands qui, depuis le but inscrit par Traoré, mettent une forte pression sur le but de Lopes. Obligés de reculer, les Lyonnais se font néanmoins prendre dans leur dos sur les couloirs. Presque à chaque fois, le même scénario se répète : on crée le décalage au milieu, puis on adresse une transversale dans le dos de Mendy, qui prend à revers la défense de l’OL avant de centrer en première intention… à l’image du but égalisateur. À la 37e, sur un nouveau centre, Belfodil ne parvient pas à ajuster sa reprise. Sur un énième ballon dans son dos, Mendy, en grosse difficulté, est tout près de concéder un penalty. À la 42e min, une nouvelle fois sur un centre, l’OL est tout heureux de voir la reprise de l’attaquant allemand être trop imprécise. Les Lyonnais ont la tête sous l’eau, les milieux et défenseurs ne parviennent plus à ressortir proprement le ballon et les vagues allemandes se multiplient. Il faudra attendre la 45e min. pour voir l’OL revenir dans la moitié de terrain adverse. 1-1 à la pause, les supporters peuvent souffler. Mais dès l’entame de la seconde période, Demirbay, sur le côté droit, profite encore du laxisme lyonnais pour réaliser un bon centre qui trouve Kramaric, celui-ci ne rate pas l’opportunité de doubler la mise. On joue la 47e, et les supporters peuvent être inquiets surtout qu’à la 53e, les Allemands sont même tout près de creuser l’écart. Sur un centre venu de la gauche cette fois, la reprise de la tête de Demirbay passe heureusement au-dessus. On ne voit pas comment l’OL peut s’en sortir surtout qu’il continue à subir. Sur une frappe à bout portant, Lopes s’emploie pour garder son club dans la partie. Pourtant et contre le cours du jeu, c’est l’OL qui se montre réaliste et réussit à revenir dans la partie. Sur une passe en profondeur, N’Dombélé, dans un angle fermé, réussit d’une frappe puissante à tromper Baumann. 2-2, à la 59e min. l’OL revient au score.

L’OL peut même commencer à y croire surtout que les Allemands ont dépensé beaucoup d’énergie et ne semblent plus en mesure de réitérer leurs efforts pour maintenir le pressing. L’OL trouve enfin un peu d’espaces et réussit à nouveau à se créer des opportunités. Après N’Dombélé c’est au tour de Memphis d’être trouvé dans la profondeur, l’attaquant ne rate pas son face-à-face et permet à l’OL de renverser la rencontre. Mené encore 1-2 à la 59e, l’OL mène 3-2 à la 66e. Quatre minutes plus tard, sur une nouvelle percée, N’Dombélé décale Terrier mais sa frappe ne trompe pas le gardien adverse. Schulz lui répond la minute suivante. Le match s’emballe un peu plus encore, le ballon passant d’un camp à l’autre, les attaquants prenant le pas sur les défenseurs, les occasions se multiplient de part et d’autre. Les blocs se distendent, les espaces entre les lignes s’agrandissent, les joueurs fatigués ne parvenant plus à faire les efforts nécessaires dans le repli défensif. On sent que l’OL peut encore marquer mais c’est Hoffenheim qui se montre le plus dangereux. À la 80e, Demirbay est de nouveau en bonne position, mais sa frappe passe à côté. À la 85e, c’est au tour d’Akpoguma de faire passer quelque frayeur aux supporters lyonnais mais son tir aux 25 mètres n’est pas cadré. Génésio a senti le vent du boulet et décide de fermer la boutique. Il fait sortir Memphis pour Dembélé et surtout Terrier pour Ferri. Le signal est clair, l’OL a décidé de camper dans ses 30 mètres et d’attendre que les minutes défilent. L’OL souffre mais avec un peu de réussite et un peu de chance (main de Denayer dans la surface non sifflée), l’OL résiste. À la 87e, Vogt seul aux six mètres rate une occasion en or. On se dit que Hoffenheim a peut-être laissé passer sa chance ? Eh ben non, à la toute fin des arrêts de jeu, Joelinton crucifie les Lyonnais en reprenant un centre à bout portant… Le plus cruel, c’est qu’il était hors-jeu.

3-3, score final. Si le match nul à l’extérieur reste un bon résultat en LdC, l’OL peut avoir des regrets d’avoir laissé échapper une victoire qui lui aurait ouvert les portes des 1/8e de finale. Les deux équipes se retrouveront dans deux semaines au Groupama Stadium,. L’OL ne pourra plus cette fois-ci laisser des points en route car la suite du calendrier s’annonce particulièrement ardue.

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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