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Après une victoire contre Strasbourg (2-0), l’OL se devait d’enchaîner contre une équipe dans le doute suite à sa lourde défaite à domicile contre Dijon (0-4). Mais l’OL s’est fait surprendre et a concédé sa première défaite à domicile, sa seconde déjà de la saison en quatre matchs. Sans tomber dans la crise, l’OL est dans le doute avant la trêve internationale. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé…

Avec le retour de Fekir dans le 11 de départ, Genesio n’aura cette fois pas innové en alignant son fameux 4-2-3-1. Et dès le coup d’envoi, les faits semblent lui donner raison puisque Fekir (2e) et Tousart (3e) se mettent immédiatement en position de frappe. À la 14e min, Fekir parvient à créer le décalage sur le côté et à centrer en retrait ; malheureusement, un défenseur détourne l’offrande à Memphis. Tousart a beau le reprendre en bout de course, sa frappe n’est pas cadrée. L’OL fait une vraiment bonne entame de match : l’équipe joue haut et pratique un pressing efficace qui empêche la relance niçoise. La possession lyonnaise dépasse les 60 % et, après 25 minutes de jeu, l’OL totalise déjà 10 tirs (dont 5 cadrés) contre seulement 2 à son adversaire. L’emprise lyonnaise est nette sur le match, l’équipe fait preuve de beaucoup de maîtrise et domine assez largement son sujet. Mais, comme on dit souvent « dominer n’est pas gagner »… Le tableau d’affichage du Groupama stadium affiche toujours un score nul et vierge. Et, après une demi-heure de jeu, le rythme du match se ralentit. L’OL ne parvient plus à mettre en place son pressing et Nice réussit enfin à sortir la tête de l’eau. Les aiglons peuvent tenter de déployer leur jeu mais, à part sur quelques corners, l’OL n’est pas mis en danger et peut même se permettre de se créer de nouvelles opportunités sur des contres. Seulement, que ce soit à la 41e ou la 45e, l’OL joue mal le coup. Manquant de justesse dans la dernière passe ou le dernier tir, l’OL revient à la pause sur le score de 0-0.

Tout est encore à faire au retour des vestiaires. Mais les Lyonnais ne rentrent pas avec les mêmes intentions. Ils n’affichent pas la même agressivité dans les duels, le pressing est presque inexistant et des espaces sont laissés à l’adversaire. Dès la 47e, St Maximin prend de vitesse Marcelo sur un contre et trouve la barre… Une première alerte sur les buts de Lopes que l’équipe n’aura pas retenue puisque quelques minutes plus tard, St Maximin, cette fois sur corner, se joue de Fekir et tir en direction des buts de Lopes, une frappe que détourne malencontreusement Marcelo dans ses propres filets. Nice prend l’avantage (0-1). L’OL se doit de réagir et il faut attendre la 54e pour voir l’OL le faire par l’intermédiaire de Fekir. Enfin, l’équipe semble revenue dans le match, le pressing est plus haut et le capitaine lyonnais continue de provoquer balle au pied, de percuter… Mais l’OL manque encore et toujours de réussite à l’image du poteau trouvé par Nabil (54e) ou des frappes de N’Dombélé (54e et 59e) qui s’envolent au-dessus des cages niçoises. Le temps passe et si l’OL ne reste pas à l’abri d’un contre ou d’un corner (66e), les opportunités se multiplient pour lui. Et si jusque-là, c’était surtout la maladresse des attaquants lyonnais qui les avaient empêchés de marquer, c’est au tour de Bénitez d’en être le principal responsable. Sur une remise de Memphis de la tête, le gardien niçois est à la parade sur un nouveau tir de Fekir (72e). Et que dire de la 86e, où Bénitez repousse une tête de N’Dombélé à bout portant, suivie d’une frappe de Fekir ! C’est vraiment un jour sans pour l’OL ; les nouvelles occasions d’Aouar (par deux fois) et Fekir ne venant que confirmer ce douloureux constat. Quand ça veut pas, ça veut pas ! 0-1, score final

Un hold-up niçois ? Pas totalement.
Si au niveau de l’animation du jeu, l’OL aura su mettre son empreinte sur la rencontre (Fekir, s’intercalant bien entre les lignes, a bien fluidifié le jeu et le pressing largement asphyxier son adversaire du soir.), il a été trop imprécis dans les zones de vérités pour l’emporter.
Défensivement, l’OL a été trop souvent mis en difficulté sur des contres ou des corners niçois. Si le but est très chanceux pour St Maximin, il faut se rappeler que sur l’action précédente, il n’en a pas eu beaucoup.
Offensivement, si l’OL s’est procuré pléthore d’occasions, il a manqué un tueur dans la surface… une sorte de Mariano quoi ! Un joueur capable de ne pas se poser de questions et de frapper à 20 m. au lieu de remiser encore et encore. Pendant la première demi-heure, le jeu offensif s’est en plus trop cantonné à des attaques placées au centre du terrain. Les ailes n’ont pas été exploitées que ce soit par Terrier ou Traoré, repiquant sans cesse dans l’axe, il faudra attendre un quart d’heure pour voir le premier dédoublement sur le côté droit conclu par un centre de Rafael. Par la suite, les couloirs ont été plus utilisés, mais par manque de précision et de présence dans la surface, ils n’ont pas été souvent dangereux. C’est véritablement là que le bât blesse. À part les dix dernières minutes, l’OL n’aura pas assez pesé sur la cage de Bénitez. Manquant de vitesse et de tranchant, les actions ont souvent été trop prévisibles pour réussir à déstabiliser le bloc défensif niçois. Seul Fekir, par ses actions individuelles, l’a mis à mal.

À voir si Dembélé et pourquoi pas Pintor nous aident à résoudre ces problèmes…

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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