Skip to main content

Comme aux plus belles heures de son histoire (contre Real, Bayern, à Liverpool…), l’OL rajoute une ligne à son tableau de chasse en s’imposant chez les Citizens, 1-2. Une victoire qui permet à l’OL de prendre provisoirement la tête de la poule et de lancer de la meilleure des façons sa saison en LdC. Pourtant, rien ne fut simple dans cette rencontre…

Reconduisant son 4-2-3-1 avec le seul Memphis en pointe (laissant au repos Traoré et Tousart pour faire entrer dans le onze titulaire respectivement Cornet et Diop), l’OL se positionne assez haut dès l’entame de la rencontre. L’équipe parvient à récupérer le ballon dans la moitié de terrain adverse. À la 7e min., Aouar, après un joli enchaînement au centre du terrain entre Memphis et Fekir, est trouvé sur son côté gauche et d’une jolie frappe inquiète Ederson Moraes. Les Lyonnais sont parfaitement entrés dans cette rencontre au contraire des Citizens qui ont besoin d’une dizaine de minutes pour mettre en place leur jeu. Et effectivement, une fois cette mise en route terminée, Manchester City tend à prendre le jeu en main et multiplie les opportunités sur la cage de Lopes. Mais, qu’il soit sauvé par Denayer sur un centre à la 9e, par une frappe mal ajustée qui frappe le petit filet (11e) ou par son poteau suite à un corner (16e), la défense lyonnaise tient plutôt bien. L’OL souffre mais reste solidaire et appliqué dans son replacement défensif. City se projette très vite vers l’avant et en trois-quatre passes, parvient sur des contres à transpercer le bloc lyonnais. L’OL n’est pas à l’abri. Mais, heureusement l’OL ne fait pas que défendre. Fekir, véritable poison pour les défenseurs anglais, réussit à obtenir de bons coups francs pour soulager son équipe et même mieux. Si à la 23e min., Cornet se retrouve hors-jeu pour quelques centimètres, ce n’est que partie remise. Quelques minutes plus tard, sur un centre venant de la gauche de Fekir, Cornet, profitant de la toile de Delph, inscrit le premier but de la rencontre. L’OL prend l’avantage, on joue la 26e min.
Fort de cet avantage, et devant des Citizens plus entreprenants encore, l’OL se replie dans ses 30 mètres. Cornet et Aouar redescendent pour venir respectivement épauler Rafael et Mendy. Pourtant, malgré ce système plus défensif, l’OL subit. À la 32e min, Jesus est heureusement hors-jeu à son tour. L’OL attend le contre et joue finalement bien le coup en cette fin de première mi-temps. Si à la 41e min., Aouar puis Fekir sont déjà tout prêts de doubler la mise, c’est chose faite une minute plus tard lorsque Fekir, après une-deux avec Memphis, trouve le petit filet d’Ederson Moraes. 0-2 à la mi-temps, l’OL comme dans un rêve est en train de réaliser l’exploit à City. Si le score n’est pas volé à proprement parler (puisque l’OL a eu pas mal d’occasions), il est néanmoins assez heureux par son ampleur.

Dès l’entame de la seconde période, City reprend immédiatement le jeu à son compte. Exerçant un pressing efficace, les Citizens récupèrent le ballon dans la moitié de terrain lyonnaise. L’OL souffre mais reste solidaire et appliqué en défense. Par contre, et contrairement à la première mi-temps, les Lyonnais ne parviennent plus à ressortir proprement le ballon. Memphis ne réussit plus à se sortir du marquage et à jouer son rôle de pivot. Seule une fois, bien lancé en profondeur, il parvient à prendre le dessus sur la charnière centrale adverse et à trouver le poteau d’Ederson Moraes sinon, l’OL est beaucoup trop stérile offensivement… Les occasions se multiplient sur les cages de Lopes mais que ce soit à la 53e ou 57e, le gardien lyonnais s’impose face à Jesus. Le temps passe mais l’OL recule encore.
Campé dans ses 22 mètres, le bloc défensif lyonnais réussit à réduire les espaces et à forcer les Citizens à frapper de loin, des frappes sur lesquelles Lopes s’emploie.
Tentant son va-tout, « Bruno » Guardiola fait entrer Agüero ; Mahrez et Sané. Et effectivement, le coaching se révèle rapidement gagnant, la défense lyonnaise subit les percées de Sané, les percussions de Agüero ou de Bernado Silva. À la 67e min., le bloc défensif est à nouveau déstabilisé sur son côté droit et sur un centre en retrait, Sané trouve Bernado Silva qui ne rate pas l’opportunité. 1-2, il reste un peu moins de 25 min à jouer. L’OL doit tenir et Genesio décide de fermer la boutique en sortant Fekir pour le remplacer par Tousart (et un Rafael fatigué pour Dubois). L’équipe abandonne complètement le ballon et le match se réduit à un attaque/défense. Mais, avec un peu de réussite, beaucoup de courage et un gardien de talent, l’OL s’impose.

Ouf ! On ne sait pas si Genesio s’est fait un prénom, en tout cas, son OL rentre dans l’histoire du club grâce à cette formidable victoire ! Un bonheur partagé par les plus de 500 supporters lyonnais qui ont fait le déplacement. Un grand bravo à eux, la victoire leur revient un peu aussi !

https://twitter.com/OL_Plus/status/1042500271363031040

https://twitter.com/OL_Plus/status/1042496007706173440

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :