[FCGB 3-1 OL] Coup d’arrêt…

Si les Lyonnais pourront toujours évoquer pour se consoler le pénalty imaginaire accordé aux Bordelais, ils ne doivent pas se cacher derrière cette excuse. Ce dimanche, l’OL a été battu logiquement par une équipe girondine volontaire et efficace.

Revenons sur cette rencontre
Défensivement, si au début du match l’équipe a tenté de mettre en place un pressing haut, elle s’est rapidement fait battre dans ce secteur du jeu. Obligé de reculer, Les Lyonnais se sont retrouvés en difficulté, Rafael en particulier sur son couloir droit. Mais, il est loin d’être le seul, Par manque d’agressivité dans l’attaque de balle, la défense a été prise par la vivacité et la vitesse des attaquants bordelais. Les 3 buts concédés en sont à chaque fois une illustration criante.

Au niveau des transmissions de balles, le début de la rencontre est encourageant, le jeu en percussion de Cornet sur son couloir a permis le plus souvent de remonter le ballon sans trop de pertes de balles. Mais rapidement le pressing bordelais joue à plein, et le milieu a de plus en plus de difficulté à  trouver son meneur de jeu. Pris en individuel par deux voire trois Bordelais dès qu’il touche le ballon, Fékir est contraint de reculer pour retrouver un peu de liberté. Mais, bien trop bas et peu aidé par un manque de mouvement et de projection des milieux, il ne parvient pas à trouver des solutions dans l’axe. Seul Mendy parvient à trouver des espaces sur son couloir. Après les deux buts, la situation empire pour l’OL. Les Lyonnais voient leur bloc reculer et, devant des espaces plus importants à combler, ne trouvent plus de solution.

En attaque, le pressing bordelais annihile toute velléité offensive, rendant l’attaque muette pendant plus de 40 minutes. 0 tir cadré durant ce laps de temps, un chiffre effarant … Mariano complètement esseulé et très maladroit, n’offre aucune réelle solution. Peu aidé par Aouar ou Cornet, l’attaque ne peut se reposer en cette première mi-temps que sur un corner pour revenir au score… 1-2

À ce moment là, on peut espérer un réveil lyonnais. Le pénalty concédé par Lopes une minute plus tard les anéantit. 1-3 à la mi-temps. La messe est dite ?

Au retour des vestiaires, les Lyonnais reviennent avec d’autres intentions, Bordeaux aussi qui décide de se replier dans ses 30 mètres et d’attendre le contre. Les Lyonnais procèdent à un bon pressing et récupère très haut le ballon. Enfin du mouvement se créée autour du porteur du ballon et surtout de la percussion. Ndombélé casse les lignes et joue vers l’avant. Bénéficiant de cette animation offensive, Fékir est trouvé plus haut sur le terrain et peut organiser le jeu lyonnais. S’appuyant sur ses partenaires, il met en danger la défense adverse par ses percussions. De nombreuses fautes sont commises à son endroit, les coups francs se multiplient. Mais, à part sur ces occasions, Costil et la défense de Bordeaux résistent assez bien aux assauts Lyonnais. La rentrée de Memphis à la place de Tousart a beau écarté un peu le jeu de l’OL, la solution balle au pied n’arrive toujours pas. Par contre, Bordeaux se procure en contre de nouvelle occasions. La défense Lyonnaise, toujours au bord de la rupture (à l’image d’un Morel aux abois), voit se multiplier les actions bordelaises : de Préville par deux fois de la tête, Meïté à la 84e… Au fur et à mesure, on a le sentiment que les Lyonnais sont plus proches de prendre le 4e que de revenir au score. L’expulsion d’un bordelais pour une nouvelle faute sur Fekir n’y changera rien, l’OL concède une défaite assez logique et méritée.