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Trois jours après obtenu un héroïque match nul à Highbury lors du 2e tour de League des Champions, l’OL retrouve la scène nationale pour disputer un quart de finale de Coupe de la Ligue. Pour affronter cette équipe d’Amiens, Jacques Santini a décidé de faire tourner son effectif en donnant sa chance à Caçapa, Linarès ou Malbranque afin de laisser au repos Anderson, Edmilson, Foé ou Laigle. Ce match a tout pour ressembler à un piège pour des Lyonnais qui doivent gérer de front : Championnat, Coupe d’Europe, Coupe de France et de la Ligue…

Et effectivement au bout de 5 minutes, quand Coupet se couche sur une frappe de Sampil idéalement servi par Rivière, on peut le craindre. À la 11e minute, Adjani est tout prêt de marquer ! Heureusement Violeau réussit au dernier moment à lui chiper le ballon. Mais les Lyonnais se reprennent et sur une passe de Govou, Marlet s’offre un joli slalom devant le but de Lachuer avant de frapper de peu à côté (13e). Quelques minutes plus tard, sur un coup franc de Dhorasso, Müller reprend le ballon de la tête, Lachuer est battu mais la ballon s’écrase sur la barre transversale amiénoise. Heureusement, Malbranque plus prompt que les défenseurs amiénois, reprend le ballon et le place hors de portée d’un gardien un peu pris de panique sur cette action (18e). Le plus dur semble être fait, mais les Lyonnais ont alors tendance à déjouer. Multiplication de passes approximatives, manque d’agressivité et d’impact dans les duels, Amiens reprend espoir et est tout prêt de revenir au score. À la 23e minute, Coupet réussit à sortir très vite dans les pieds de Rivière. Et même si une frappe de Violeau à la 34e fait frémir Lachuer, ce sont bien les locaux qui se procurent les meilleures occasions avec leur duo Darbelet – Sampil.

Au retour des vestiaires, l’ancien Lyonnais Rivenet (qui vient de rentrer en jeu) se rappelle aux bons souvenirs de ses anciens coéquipiers par une jolie frappe. Heureusement, Coupet se met une nouvelle fois en valeur par un bel arrêt (47e). Amiens continue sa domination mais son manque de justesse technique l’empêche d’être décisif. Sur une ouverture de Caçapa, Malbranque récupère le ballon sur le flanc gauche et après un rapide relais avec Govou, réussit une jolie frappe sur laquelle Lachuer ne peut rien… 0-2, l’OL a fait le break et Marlet puis Loko sont même tout prêt de tuer le match. Pourtant, devant leur public, Amiens ne s’avoue pas vaincu et à la 71e, Sampil, mis dans une bonne position par une passe de Charlier, oblige encore Coupet à intervenir. Le match se termine et l’aventure en Coupe de la Ligue se poursuit pour l’OL… elle se terminera de la plus belle des manières un certain 5 mai 2001.

J. Santini peut exprimer sa satisfaction : « Nous avons livré un beau match. Dans ce genre de rencontre, sur le terrain du soi disant petit, il ne fallait se mettre en danger ni dans le jeu, ni dans le score. Nous l’avons été parfois dans le jeu mais jamais dans le score, ce qui est important. Je tiens à tirer un coup de chapeau à mes joueurs qui disposent de très peu de temps entre les matchs et qui, hormis les sélectionnés, apprécieront les 48 heures de repos. Il était important de faire de bons résultats dans cette semaine délicate ce qu’ils ont réussi, tant à Londres qu’à Amiens dont l’équipe s’est fort bien comportée et a démontré qu’elle n’était pas là par hasard ».
Seul Malbranque exprime son vague à l’âme : « C’est vrai, je ne suis pas trop souvent dans les choix de l’entraîneur en ce moment. Je ne joue pas trop et quand je joue, je ne termine pas le match comme ce soir, ou comme à Toulouse la semaine dernière. Je n’étais pas heureux de sortir, c’est vrai, parce que c’est toujours la même chose. Je commence à mal le vivre ».

À Amiens, Amiens 0-2 OL (0-1)
10.997 spectateurs, arbitre : M. Coué
buts : Malbranque 18e et 60e
Amiens : Lachuer, Fontaine (Chalier 68e), Abalo, Strzelczak, Lebrun, Darbelet, Adjali (Rivenet 46e), Ewolo, Duchemin (Coquelet 75e), Rivière, Sampil.
OL : Coupet, Chanelet, Müller, Caçapa, Bréchet, Violeau, Linarès, Dhorasso, Malbranque (Delmotte 78e), Marlet, Govou (Loko 70e).

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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