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Au terme d’une superbe soirée de gala marquée par les 30 ans des Bad Gones et le dernier match à domicile de Joël Bats, l’OL s’est imposé 2 à 0 face à l’OM dans le cadre du choc de la 18ème journée de Ligue 1. Dans un Groupama Stadium chaud bouillant, les lyonnais décrochent les 3 points et reviennent à hauteur de points avec Monaco. Récit d’une soirée riche en émotions…

Pour ce match au sommet, Génésio a décidé de reconduire son 4-2-3-1 mais en procédant à quelques changements. Pour répondre à l’impact physique des Marseillais, le coach de l’OL a choisi de placer Ndombélé dans l’axe et de faire confiance à Aouar sur le côté droit.

Et effectivement dès l’entame de la rencontre, les Marseillais décident de mettre de l’intensité physique et de l’impact dans les duels. En moins de 5 minutes, ils concèdent deux fautes. Sur la deuxième, Fékir frappe un coup franc sur lequel Mandanda se troue. 1-0 pour l’OL, le stade exulte et le match ne pouvait pas mieux commencer. L’OM joue bas avec deux lignes très resserrées et, dès la récupération du ballon, lance des ballons dans le dos des défenseurs lyonnais. Heureusement, la charnière centrale veille même si parfois c’est très limite comme lorsque Morel revient en catastrophe sur Thauvin. L’OL dans cette première demi-heure est bien présent dans les duels et résiste à l’impact physique (60 % des duels gagnés par l’OL). Pour ressortir le ballon, l’équipe cherche à passer par le couloir droit, en lançant Cornet en profondeur… Si cela permet de ne pas perdre trop bas le ballon, l’OL ne se révèle pas assez dangereux néanmoins. Au fur et à mesure, les Marseillais prennent confiance et imposent un pressing de plus en plus haut. Pour l’OL, cela devient très difficile de ressortir proprement les ballons. Plus haut sur le terrain, l’OM pose beaucoup de problèmes à l’arrière-garde Lyonnaise en particulier sur les côtés. Les latéraux ont de plus en plus de mal à résister aux vagues marseillaises qui déferlent et à empêcher les centres de se multiplier devant la cage de Lopes… heureusement sans frais. À la 30e min, tandis que les Lyonnais n’ont réussi à tirer qu’une seule fois, les Marseillais en sont déjà à 5 tentatives ! Quand l’arbitre siffle la mi-temps, l’OL peut se sentir plutôt heureux de la tournure des événements.

Au retour des vestiaires, la physionomie du match change complètement, les Marseillais n’ont plus le physique pour imposer un pressing aussi efficace qu’en première. Des espaces se créent et les Lyonnais ne vont pas hésiter à en profiter. Pas moins de trois grosses occasions se succèdent en moins de dix minutes. Après un « but » (sic) refusé pour un hors-jeu très limite, Mariano en deux temps réussit à tromper de la tête Mandanda (51e). 2-0, cela commence à sentir bon. Surtout que même si l’OM continue à pousser, l’OL réussit à être bien appliqué dans les phases défensives. Les lignes sont bien compactes et les joueurs sérieux et appliqués dans leur placement. Ne laissant que peu d’espaces à leurs adversaires, les Lyonnais ne concèdent que peu d’occasions. Fékir, toujours précieux, vient chercher les ballons dans sa moitié de terrain pour organiser le jeu. Si tout est loin d’être parfait, la défense tient. Mais, à partir de la 70e min et la frappe de Morgan Samson sur le poteau, les Marseillais tentent le tout pour le tout. Ils remettent un peu plus de pression sur le porteur du ballon et, sur quelques frappes, font briller un solide Anthony Lopes… Au final, l’OL s’impose 2-0 face à son rival Olympien. L’OL revient à égalité de points de Monaco tout en laissant son adversaire du soir à trois longueurs. À l’OL maintenant de bien négocier son dernier match de l’année à Toulouse pour profiter au mieux de la trêve hivernale.

Côté tribunes : un anniversaire fêté dignement et beaucoup d’émotions pour la der’ de Bats…

Ce match de prestige était aussi l’occasion pour les Bad Gones de célébrer leur 30ème anniversaire. 30 ans de ferveur et de fidélité depuis les débuts au sein de la Tribune Jean Bouin du Stade Gerland en 1987. Dans un stade plein à craquer avec un record d’affluence à la clé (57 206 spectateurs), le plus grand groupe de France a fêté cet événement dignement avec plusieurs tifos dont un superbe suspendu accompagné de fumigènes à l’entrée des équipes. Les joueurs qui portaient un maillot hommage pour l’occasion avec l’emblème du Kop sont également rentrés sur la pelouse avec une écharpe des Bad Gones. En fin de match, c’est toute l’équipe, le staff et la direction qui ont ensemble fêté l’anniversaire au pieds des perroquets du Virage Nord pour une parfaite communion entre le club et ses supporters.

https://twitter.com/OL_Plus/status/942656085424590848

Cette soirée signait également la dernière de Joël Bats, entraîneur des gardiens de l’OL depuis 2000. Un moment intense en émotion pour lui qui a tout vécu avec l’OL… Merci Joël !

« Ce soir, il y a eu un très bel hommage. Je voulais accrocher cette écharpe dans les filets pour un petit clin d’œil… J’étais très ému dans les bras de Bruno car cet idiot s’est fait expulsé et ne pourra pas être sur le banc contre Toulouse. Donc c’était notre dernier match ensemble. »

https://twitter.com/OL_Plus/status/942515322602577920

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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