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Avec le retour de notre capitaine, l’OL retrouve son fameux 4-2-3-1 dans lequel il est, depuis le début de la saison, le plus à l’aise. Malgré les déclarations de Génésio, Fekir joue bien dans l’axe, c’est Aouar qui est chargé d’occuper le côté droit tandis que Ndombelé retrouve sa place au côté de Tousart…

L’OL est rentré dans cette rencontre sans rythme et sans beaucoup d’envie. Beaucoup de touches de balles dans la circulation de balle, peu de passes vers l’avant, l’OL est retombé dans ses travers. Après un premier quart d’heure assez tranquille, Lille prend confiance et tente de jouer offensivement les coups à fond. Sur l’un d’eux, Mendes sur le côté droit passe en revue une défense lyonnaise bien trop statique pour inscrire le premier but de la rencontre. L’OL se doit de réagir. Mais, s’il essaie de jouer un peu plus haut, ses carences techniques l’empêchent de jouer vite vers l’avant. Aouar tente bien de passer sur le couloir pour centrer en retrait mais Rafael est trop maladroit à la réception du ballon. Les Lyonnais ont du mal à bouger le bloc lillois, il y a trop d’espaces entre le milieu et l’attaque et on n’utilise que trop rarement les couloirs pour déborder la défenseur adverse. Heureusement, sur une récupération un peu chanceuse (grâce à une interception de l’arbitre), Fekir réussit enfin à se mettre en bonne position de tir. Si la frappe du numéro 18 de l’OL ne trouve pas le cadre, Ndombélé réussit à récupérer le ballon, percute sur le côté pour centrer. Mariano s’élève plus haut que tout le monde et propulse le ballon au fond des filets lillois. On se dit que le plus dur est fait pour les Lyonnais, c’est sans compter sur un OL bien inattentif dans le replacement défensif et trop passif. Devant les hésitations de Mendy et Ndombélé, Malcuit a tout loisir de s’appliquer pour déposer son ballon sur la tête de Ponce. 1-2 à la mi-temps.

Avec un petit peu moins d’envie, un petit peu moins de concentration, un petit peu moins d’agressivité dans les duels… l’OL redevient une équipe banale pouvant se faire battre par le 19e du championnat. Conscient des carences de son équipe, Génésio décide de sortir à la pause Ndombélé et Mendy et de faire rentrer Marçal et Cornet, le choix est clair : permettre à Aouar d’apporter sa technique au milieu pour fluidifier le jeu et, avec Cornet, de mieux exploiter les couloirs.

Un plan qui fonctionne dès l’entame de la seconde période, Cornet faisant étirer la défense lilloise et se procurant de nombreuses occasions. Sur l’une d’elle, il est même attrapé irrégulièrement dans la surface de réparation. Si le pénalty ne donne rien, les Lyonnais continuent leurs efforts sur ce côté droit pour déstabiliser la défense lilloise même s’ils ne sont pas à l’abri d’un contre comme sur un but refusé logiquement pour une position de hors jeu ou, à la 63e, lorsque Ponce se retrouve complètement seul face à Lopes… Jouant avec moins de fioritures et plus de fluidité, l’OL continue néanmoins à mettre la pression mais leur manque de réussite empêche les Lyonnais de revenir au score. Que ce soit sur le pénalty de Fekir, la double occasion sur le centre de Cornet à la 83e ou sur un centre de Rafael… quand ce n’est pas le gardien ou une jambe lilloise, c’est Cornet qui se trouve sur la trajectoire du ballon. L’OL ne reviendra pas au score.

Rageant ! Si sur la première période, l’OL ne méritait pas mieux, il en est tout autre lors de la seconde. Mais quand cela ne veut pas…

Oreste

Oreste

Tombé dans la marmite Lyonnaise quand j'étais petit, je n'avais qu'une idéfix venir cirer les bancs de J. Bouin. Abraracourcix, je prends une longue série d'abonnement à Gerland. Mais, comme ma profession n'est pas une assurancetourix de rester sur Lugdu, je suis amené à faire le "tour de la Gaule" et même "la grande traversée". Heureusement "mes 12 travaux" touchent à leurs thermes (romaines ?) et avant d'avoir un agecanonix, je devrais retrouver sous peu "le domaine des dieux".

Le coin des Gones

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