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Après un match particulièrement poussif dans le jeu contre Guingamp et un nul plus que frustrant contre Limassol, les Lyonnais étaient attendus au tournant contre le PSG. Alors que les fans de Ménès / Riolo et autres amoureux de poteaux carrés ne rêvaient que de voir nos petits Gones se prendre une tôle, ils en ont eu pour leur frais. Avec une défaite honorable 0-2 concédée de plus en toute fin de match, on peut dire qu’ils ont dû ranger leurs sarcasmes et leurs sacs de fiel dans leur poche.

Pourtant, peut-on se réjouir de cette défaite comme le fait notre président, « fier » du travail de son équipe et du coach ?
Bien sûr, on peut noter et féliciter l’équipe pour son implication dans le replacement défensif ; les buts n’auront été au final que des coups du sort malheureux (deux csc). Bien sûr, on peut noter que Cavani a été quasiment inexistant au cours de la partie, bien muselé par une charnière centrale Morel-Marcelo rigoureuse. Bien sûr, on peut apprécier le gros travail défensif des deux milieux défensifs et des latéraux, nous laissant augurer une solidité que l’OL n’a pas eu depuis la grande époque. Bien sûr, les projections balle au pied de Ndombélé et les actions individuelles de classe de Fékir peuvent nous inviter à penser que cette année, enfin, l’OL ne sera plus coupé systématiquement en deux sur le terrain… Bien sûr, voir le PSG piétiner pendant plus d’une heure et imaginer les journalistes de l’Équipe devoir réécrire leur papier à quelque chose de jouissif pour tout bon supporter de l’OL.

Mais, au final, ce match ne montre-t-il pas une nouvelle fois toutes les carences de notre effectif ?
Si ce match n’était pas le moins difficile à mettre en place pour Génésio (surtout que le 4-2-3-1 a été prévu pour se transformer en 4-4-1-1 en phase défensive et permettre à l’équipe de jouer plus bas cette saison), on ne peut dire que les lacunes de l’équipe ne sont pas apparues au grand jour. Si la charnière centrale s’est beaucoup battue pour préserver le 0-0, elle a dû pour cela concéder de nombreux corners et s’est parfois fait prendre dans son dos alors même que les espaces étaient réduits…  Sans la présence d’un excellent Lopes, l’impression de solidité défensive aurait été largement nuancée. Et que dire de l’animation offensive qui a, elle aussi, affiché autant ses qualités… que ses limites. Mariano, une nouvelle fois trop esseulé sur le front de l’attaque, n’a réussi qu’à de trop rares occasions à se mettre en position de tirs. Les actions ne sont venues que sur des actions individuelles.
Seule nouveauté et réelle satisfaction, Ndombélé au milieu. Bon à la récupération, il a su par quelques actions d’éclat casser les lignes adverses et déstabiliser l’arrière garde parisienne. Sa puissante frappe sur la barre est loin de refléter à elle-seul un match fait d’abnégation et de percussion. À confirmer évidemment… mais il semble que Fékir ne devrait plus être le seul à faire le lien entre le milieu et l’attaque cette saison. Comme un symbole, c’est juste après sa sortie que les Lyonnais ont reculé et concédé le premier but. Une note, à elle-seule, assez encourageante pour la suite.

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Oreste

Coeur de Gone

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