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En l’espace de quelques jours, l’Olympique Lyonnais a vécu, à deux reprises, des scènes abominables, qui n’ont rien à faire sur un terrain de football. Entre les violences en tribune suivies de l’envahissement de terrain jeudi contre Besiktas, et les agressions qu’ont subies les joueurs lors du déplacement à Bastia, cette semaine a été agitée. Celle qui arrive pourrait l’être également, mais dans des conditions différentes. Jeudi, l’OL se rend en Turquie, avant de recevoir Monaco dimanche.
  • OL/Besiktas, quand rien n’est fait pour empêcher le prévisible…

Ce devait être un simple quart de finale aller de Ligue Europa. Sans réelle surprise, le Parc OL est devenu le théâtre d’affrontements violents entre Turcs et Lyonnais. Entre mensonges d’après-match et prévisions manquées, l’avant-match a tourné au cauchemar. Dès 19 heures et l’arrivée des premières navettes, les échauffourées ont commencé. Le parvis du stade est alors devenu un véritable lieu de combats. Entre 15 000 et 25 000 supporters de Besiktas étaient attendus, ils n’ont pas manqué à l’appel. Situés majoritairement dans la volée haute du Parc OL, ces individus se sont amusés à lancer fumigènes et projectiles sur les volées basses du stade, dans un Virage Sud peuplé de Lyonnais. Le président Jean-Michel Aulas est alors descendu sur la pelouse, heureusement envahie par les Lyonnais qui cherchaient à se protéger. Une image forte, une action qui a certainement permis au match de se dérouler, 45 minutes après l’heure initiale. Hormis sur le but turc, aucun autre débordement n’est survenu ensuite. Mais ce nombre extrêmement important de supporters adverses aurait pu avoir des conséquences bien plus graves. Sur les réseaux sociaux, très tôt après la commercialisation de la volée haute au grand public, de nombreux supporters lyonnais avaient alerté les dirigeants d’une arrivée massive de turques. JMA avait alors déclaré que « tout [était] sous contrôle ». La vérité était celle du café du commerce, pas si incompétent que cela, messieurs. On notera d’ailleurs que certains dirigeants nient toujours avoir commercialisé les places du troisième anneau au grand public… La joie de cette soirée est sportive. Dans un match équilibré, les Gones ont tout donné. L’OL l’a emporté 2-1, et garde toutes ses chances en vue de se qualifier, pour la première fois de son histoire, pour une demi-finale de C3.

  • Bastia/OL, entre violence et irresponsabilité…

Les déplacements au stade Armand-Cesari sont toujours chauds. Les supporters lyonnais étaient d’ailleurs interdits à Furiani, ce dimanche. Quelques minutes avant la fin de l’échauffement, des supporters bastiais, du groupe « Bastia 1905 », pénètrent sur la pelouse et agressent physiquement Gorgelin et Memphis. Cela part alors en bagarre générale, les stadiers ne faisant que très peu leur travail. Le groupe lyonnais a finalement pu rentrer au vestiaire, sans avoir l’intention de revenir sur la pelouse. Le délégué Pierre Galea, ainsi que le préfet de Haute-Corse, aussi irresponsables l’un que l’autre, décident finalement de faire jouer le match. Le président lyonnais Jean-Michel Aulas convainc alors les siens d’aller disputer cette rencontre de Ligue 1. Après une première période catastrophique dans le jeu, l’arbitre siffle la mi-temps. Anthony Lopes est alors pris à parti par un responsable corse et la bagarre générale reprend. Pire encore, un stadier frappe Jean-Philippe Mateta. Certains joueurs bastiais tentent alors de défendre les lyonnais, et tout le monde retourne alors aux vestiaires. Le match est finalement définitivement arrêté, et les Lyonnais ont, tant bien que mal, réussi à rejoindre l’aéroport et rentrer à Lyon, accueillis par une centaine de supporters. La commission de discipline devrait prendre des mesures conservatoires contre le SCB dès ce jeudi. Quant à l’issue du match, on ne devrait en savoir plus que dans quelques semaines, mais tout autre résultat qu’une victoire de l’OL sur tapis vert ferait désordre. Mais au vu des irresponsables aux manettes, rien ne serait pour autant surprenant.

  • Besiktas/OL, l’enjeu sera grand, l’ambiance sera chaude, le contexte sera tendu

Après une semaine émotionnellement difficile, on pourrait se dire : vivement le prochain match que tout se calme. Mais ce match a lieu à Istanbul. Dans la bouillante Vodafone Arena. Là où un attentat a eu lieu il y a quelques semaines. Quatre jours après un référendum historique pour la Turquie. Dans la ville du coup d’État avorté de juillet dernier, auquel les Lyonnais avaient assisté malgré eux, puisque l’OL devait jouer Fenerbahçe en amical le lendemain. Une semaine après les débordements du match aller. Et à la clé, il y a une demi-finale de Ligue Europa. La première de l’histoire de l’OL. Le seul moyen de sauver une saison gâchée. Très grosse pression, dans une chaude ambiance…

  • OL/Monaco, la fête ou le chaos

Cette réception de Monaco a un passé : le 6-1 de l’an dernier, qui avait permis à l’OL de dépasser l’ASM sur le fil et d’arracher la deuxième place. De plus, l’OL est toujours le seul club à s’être imposé à Louis II cette saison (1-3). Mais le passé, ce sera aussi l’éventuelle qualification lyonnaise face à Besiktas. En cas de victoire, il y aurait toujours l’union sacrée, tous ensemble pour aller décrocher le trophée tant convoité. En cas de défaite, la saison serait alors définitivement ratée. L’OL n’aurait alors presque plus rien à jouer. Et là, au Parc OL, ça pourrait s’énerver…

Parc OL Besiktas

Copyright photo : Camille L.

Besiktas-OL, jeudi 20 avril à 21h05, à la Vodafone Arena.
OL-Monaco, dimanche 23 avril à 21h15, au Parc OL.

ALLEZ L’OL !

Photo en Une : Capture d’écran BeIn Sports

Idèr Nabili

Idèr Nabili

Supporter lyonnais et rédacteur pour coeur-de-gone.fr

Le coin des Gones

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