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L’OL a perdu à Saint-Etienne. Pour la troisième année de suite. Et ce n’est même pas étonnant.

Depuis novembre, on avait les victoires sans le jeu. Il ne reste désormais plus rien. Je ne reviendrai pas forcément en détails sur le match de dimanche soir, tout ayant déjà été dit. L’OL a été dévoré dans tous les compartiments du jeu, dans l’intensité, dans l’envie, tout autant que dans la dimension tactique de la rencontre. Il me semble nécessaire cependant de revenir rapidement sur les faits de la fin de match, et des critiques qui en ont suivi. Que ce soit les commentaires d’OLTV sur le tacle de Tolisso, les insultes de Caiazzo etc, il faut remettre tout ceci dans le contexte particulier du derby. Un match à part, hors du temps, hors du championnat. Les entraîneurs des deux camps s’étaient plaints en avant-match de cette volonté de l’aseptiser, force est de constater qu’ils n’ont pas été entendus.

Il faut donc désormais parler de la situation actuelle de l’OL. Alors les médias se réveillent sur Genesio, fustigeant principalement le choix de mettre Valbuena sur le banc lors du derby. Il ne faut pas oublier que l’ancien marseillais est en difficulté dans le jeu depuis le début de l’année civile, et que seul sa -superbe- réalisation contre Marseille a su gommer cette baisse de régime. Le numéro 28 lyonnais retrouve ce vilain défaut de multiplier les touches de balle, sans jamais vraiment l’avoir perdu. Le plus inquiétant est sans doute que ce soit lui qui ait tenu la barre pendant près de deux mois. Comme si son style de jeu n’était plus un problème puisque l’OL a perdu le sien.

Car le plus gênant dans l’histoire n’est pas tant le bilan comptable, certes catastrophique. Mais le club a déjà connu, et connaîtra encore des crises de résultats. C’est surtout le faite qu’il est perdu toute indentité de jeu, tout style. Le jeu en passes courtes, fait de redoublement de passes, de déplacement du bloc adverse n’est plus qu’un lointain souvenir. Garde et Fournier ont eu des mauvais résultats, mais ils ont toujours eu la volonté d’avoir une équipe joueuse, et collective. Sous Genesio, la donne est différente. Depuis quelques mois, la dimension collective du jeu lyonnais a totalement disparu. Tout se joue individuellement, chaque joueur, qui ont tous de la qualité, joue sa partition, mais il n’y a plus de collectif.

Sauvé par ses individualités, notamment contre Marseille, l’OL est en grand danger quand ces derniers ne répondent présent. Symbole d’un système qui ne fonctionne pas. Ce n’est plus l’OL, non pas parce qu’il perd, mais parce que même ça, il ne fait plus en équipe.

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Le coin des Gones

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