OGC Nice 2-0 OL
Baysse 5′
Seri 76′
Allianz Riviera
9e Journée

On espérait que le match de Saint-Etienne soit un renouveau, il fut une accalmie.
L’OL a sombré ce vendredi soir sur la pelouse du leader niçois. En plus d’une fébrilité alarmante, les Gones confirment que les mauvaises dispositions de ce début d’exercice.
L’ouverture rapide du score des niçois exprime tout à fait cette fébrilité latente, la suite ne sera que la lignée de ce que l’on a déjà (trop) vu cette saison.
L’exclusion de Nabil Fekir avant la demi-heure de jeu n’est pas venu arranger des choses déjà mal engagées pour les lyonnais.

Le plus ahurissant est encore le maintien au poste de 9 d’un Corentin Tolisso qui aurait fait quasiment tous les postes du terrain sous le maillot lyonnais. Il faudra être vigilant à la prochaine blessure d’Anthony Lopes…
Inoffensif durant toute la suite de la rencontre, ni la rentrée d’Alexandre Lacazette, ni celle de Rachid Ghezzal n’est venue insuffler un vent nouveau à une bien terne équipe avant que le deuxième but de Séri ne sonne le glas des faibles espérances lyonnaises.
Une addition qui aurait pu être plus corsée sans l’arrêt d’Anthony Lopes sur le pénalty de Mario Balotelli.
Au soir de la 9ème journée, l’OL accuse 10 points de retard sur le leader niçois et a déjà perdu 4 de ses 9 matchs.
Alors qu’est-ce qui ne fonctionne pas ?
La pathétique querelle entre Lacombe et Houiller cette semaine est venue exprimer le sentiment de beaucoup de supporters lyonnais, l’idée d’une manque de leadership en dehors et sur le terrain.
Et que dire des choix de Bruno Génésio encore ce soir. Laisser Corentin Tolisso en 9 pendant plus d’une demi-heure après l’exclusion de Nabil Fekir, la gestion du jeune Gaspar catastrophique, un collectif qui semble désarticulé, sans rébellion, sans âme, sans leader.

Avec un peu de mauvaise foi, j’aurais pu ressortir le même papier de Nice l’année dernière en remplaçant le nom de Génésio par celui de Fournier. Sans entrer dans une volonté absolue de licencier à tout va, n’est-il pas temps (encore) de se poser la question d’une alternative ou d’une aide pour un coach qui semble réellement en difficulté face à une tache qui lui semble trop grande.
4-3-3, 3-5-2, peu importe le système, jamais l’OL version 2016-2017 n’a semblé serein et sûr de son sujet dans un championnat où avec de telles individualités, ne pas finir dans les trois premiers est une véritable hérésie.

Plus que jamais, Lyon est au pied du mur à la veille d’un match contre la Juventus qui n’augure pas à l’optimisme, alors repars t-on vers la même spirale ?
Seul le temps le dira.

Les stats du match:

Le nombre ahurissant de défaites de l’OL après 9 matchs.