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Revigorés par leur excellente seconde partie de saison, symbolisée par ce succès face aux parisiens au Parc OL (2-1), les Lyonnais débutent cette nouvelle saison par un nouvel affrontement avec l’ogre du football hexagonal. Avec une revanche à prendre sur l’an passé, et des espoirs à nourrir.

Elles sont toujours très attendues ces quatre-vingt-dix premières minutes de la saison. Les matchs amicaux nous rassasient un peu, mais rien ne vaut la compétition. Trois mois après avoir acquis la seconde place en championnat, l’OL débute une nouvelle aventure. Et comme l’an passé, c’est au trophée des champions que le club rhodanien lance sa saison. Cette dernière a tout pour être passionnante avec notamment les débuts européens du Parc Olympique Lyonnais. Elle doit aussi effacer définitivement le triste souvenir d’un automne compliqué dont la défaite incontestable face au PSG (2-0) en avait été le signe avant-coureur.

Les bases de l’an passé, Fekir en plus

L’OL avait été balayé par plus fort, et l’ampleur de la domination parisienne annonçait le gouffre qui sépara finalement Parisiens et Lyonnais en terme de points en championnat. Mais l’eau a coulé sous les ponts depuis, et Lyon a montré, en février dernier, qu’il était capable, sur un match d’élever son niveau de jeu, et de rivaliser. Une prestation collective des plus abouties, symbole d’une deuxième partie de saison qui a nourri la promesse d’un avenir plus radieux, et d’une saison réussie de bout en bout. Les bases sont là, le 4-3-3 installé, il faut désormais faire de la place au revenant Nabil Fekir, qui sort d’une préparation intéressante, où il est monté en régime.

Cette confrontation inaugurale entre les deux meilleurs clubs français actuels doit donner le ton de la saison à venir. Lyon a laissé le PSG s’octroyer facilement les quatre trophées nationaux ces deux derniers saisons. Glaner, ne serait-ce que le trophée des champions, serait déjà le signe qu’une concurrence se met en place. Montrer au club parisien qu’il peut avoir un rival à sa hauteur. Symbole aussi, au moment où le parallèle se fait de plus en plus entre l’OL des années 2000 et ce PSG ultra dominant, que d’accroître l’avantage dans une compétition où Lyon en est le recordman de victoires (8).

Le PSG d’Emery déjà prêt ?

A l’instar des Lyonnais, le PSG a parfaitement maîtrisé sa préparation. Quatre victoires en autant de matchs, et des belles performances face au Real Madrid (3-1) et à Leicester (4-0). L’arrivée du nouveau coach, Unai Emery, en provenance de Séville, n’a semble-t-il par altérer la dynamique victorieuse du club de la capitale. Désormais organisé en 4-2-3-1, avec Pastore installé en numéro 10, la formation parisienne a nourri de très belles promesses, et semble prête, dès le début de saison, à confirmer sa suprématie nationale. Pour ce faire, elle devra néanmoins se passer de quelques cadres, comme Thiago Silva, Marquinhos ou encore Marco Verratti, et aligner un milieu sans doute plus faible qu’à l’accoutumé. Comme au Parc OL en février…

Pour finir, un peu de baume au coeur tout en douceur avec Sergi Darder… 😉

Le coin des Gones

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