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Ce vendredi 5 février, au stade Charlèty se déroulait la rencontre entre le Paris-Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais. Une affiche dite de choc. Les deux meilleures équipes du championnat s’affrontaient pour la première place de D1.

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Ce PSG-OL est-il vraiment un choc ? Les deux équipes avaient-elles la même ambition, celle de gagner ?
Au match aller, le PSG s’était complétement effondré face aux joueuses de Gérard Précheur. Lyon s’était simplement imposé 5-0 à Gerland. A Charlèty, il fallait donc absolument éviter ce nouvel échec côté parisien. Chose pas toujours évidente à faire lorsque Lyon joue toujours pour gagner, quelque soit le match.
Sur le papier, Paris est une équipe forte, très forte. De nombreuses internationales talentueuses y jouent, notamment la Brésilienne Cristiane, meilleure buteuse du PSG en championnat (14 buts). Le PSG ne devrait vraiment pas à avoir à complexer face à l’OL. Pourtant, Paris se retient encore de montrer et délivrer tout son talent face au nonuple champion de France.

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Les premières minutes servent aux deux équipes à mettrent en place. Paris est même la première équipe à s’aventurer dans la défense adverse. Pourtant, les Parisiennes finissent rapidement par se regrouper en défense (en espérant un bon contre ?). Les Lyonnaises, comme à leur habitude imposent leur rythme. La défense du PSG, composée de Boulleau, Erika, Georges et Delannoy se révèle être solide et repousse les assauts lyonnais. La première véritibale occasion Lyonnaise arrive au bout de la 11e minute. Sur un coup franc tiré par Louisa Necib, Eugénie Le Sommer, totalement oublié au marquage rate sa reprise de volée. Au fil du match, le doute s’estompe, Paris, à domicile, joue bel et bien en bloc par pour gagner, mais pour ne pas perdre alors que Lyon joue véritablement pour la victoire. Les intrusions parisiennes dans la surface lyonnaises ne sont pas assez solide pour venir inquiéter les Fenottes. Bien que le bloc défensive parisien se maintient bien en place, les Lyonnaises manque également de réussite devant les buts de Berger. Eugénie Le Sommer arrive à dévier un ballon de la tête pour Ada Hegerberg qui manque malheureusement le cuir (17′). Les minutes avancent, les Fenottes sont de plus en dangereuses mais Berger déploie tout son talent face aux charges des Rhodaniennes. Notamment face à une superbe frappe d’Amel Majri où l’Allemande effectue une très belle parade pour envoyer le ballon sur le poteau (23′). Plus le match avance, plus les joueuses de Farid Benstiti subissent le jeu lyonnais et doivent repousser les actions lyonnaises. Ada Hergerberg s’essaie en fin de première mi-temps mais sans succès face à Berger. Les deux équipes, au bout de 45 minutes, rejoignent les vestiaires sur le score de 0-0.

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En seconde période, Paris et Lyon reviennent avec les mêmes ambitions. Paris, défendre et subir sans perdre, Lyon, gagner. Cela se voit clairement dès la reprise de la seconde mi-temps avec l’envie de la part des Lyonnaises de transpercer le bloc défensif imposé par le PSG. Cette seconde période peut se résumer par le pressing incessant de l’OL et la résistance du PSG. Même le geste préféré de Lotta Schelin, une madjer ne parvient pas à glisser le ballon au fond des filets de Berger (59′). Berger réalise un excellent match et repousse absolument toutes les offensives lyonnaises, si une Parisienne a résisté à Lyon, c’est bien elle, alors que ses coéquipières étaient plus dans le subissement.

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Paris résiste, mais ne prouve pas qu’il existe face à Lyon en se contentant de ne pas perdre au lieu d’aller chercher la victoire pour bouleverser le championnat. « Rêvons plus grand » n’est pas encore tout à fait d’actualité pour le PSG. Lyon reste leader du championnat.

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Le prochain match des Fenottes est le 8e de finale de coupe de France face à Orvault (DH), le samedi 13 février. En D1 ça sera le 21 février avec un déplacement à Saint-Etienne.

Compo PSG : Berger – Delannoy, Georges, Erika, Boulleau – Houara, Hamraoui, Dahlkvist – Cristiane (Delie 67′), Shirley Cruz, Mittag.

Compo OL : Bouhaddi – Kaci, Mbock, Renard, Majri – Abily, Kumagai, Necib (Lavogez 81′) – Le Sommer (Thomis 68′), Schelin, Hegerberg.

 

Le coin des Gones

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