Paris S-G 2 – 1 OL
Rabiot 17′ Tolisso 42′
Lucas 72′
Parc des Princes
Dommage…
Voila le mot qui sortira de nombreuses bouches de supporters et de joueurs à la fin de cette rencontre, c’est un OL courageux qui a frôlé l’exploit au Parc mais les décisions arbitrales en ont décidé autrement.
La compo:
Pour son troisième match, Bruno Génésio procède à un léger remaniement de son effectif.
Mathieu Gorgelin occupe les cages, Bako Koné remplace Mapou Yanga-Mbiwa, Arnold Mvuemba prend le couloir gauche et le front de l’attaque est occupé par Claudio Beauvue.
Gorgelin, Jallet – Umtiti – Koné – Morel, Ferri – Tolisso – Darder, Ghezzal – Mvuemba – Beauvue
Le match:
Après deux matchs à leur portée, les lyonnais version Génésio se frottent à l’ogre parisien pour une place dans le dernier carré de la Coupe de la Ligue.
En Décembre, Lyon avait sombré sans combattre et force est de constater que cette nouvelle mouture a fait beaucoup plus honneur au maillot des Gones.
Les hommes de Génésio font preuve d’abnégation et contrôlent même la possession, L’OL semble même le plus proche de l’ouverture du score avant la litigieuse 17e minute.
Sur une mauvaise passe de Jallet, Lavezzi part seul devant Gorgelin mais le portier lyonnais sort deux parades héroïques mais en plus du hors-jeu et de la main, Rabiot récupère un ballon sorti d’un mètre et permet aux parisiens d’ouvrir le score.
Ce but relance encore le rôle (inutile ?) du juge de ligne qui n’a encore une fois servi à rien.
L’injustice encore, un an après le litigieux but de Zlatan à Gerland.
Mais cette fois-ci, les lyonnais ne lâchent rien et sur un corner, Darder délivre un amour de passe pour Corentin Tolisso qui d’une énorme frappe égalise pour les Gones (42e).
En seconde période, l’OL continue sur les mêmes bases et se procure également quelques jolies situations.
La sortie d’un excellent Sergi Darder va déséquilibrer les rhodaniens et à la suite d’un corner mal-négocié, Angel Di Maria offre une passe décisive à Lucas qui offre le but de la qualification à un Parc en folie (ironie).
Les Gones poussent dans les dernières minutes et Alexandre Lacazette aurait mérité un penalty à la suite d’une faute de David Luiz.
Mais le destin avait choisi son camp et cet OL là ne pouvait pas se qualifier avec autant d’éléments contraires.
Ces derniers ont toutefois montré de bonnes intentions et cela confirme le renouveau lyonnais en ce mois de Janvier.
Désormais place au Derby !
LES TOPS « Coeur de Gone »:
Umtiti:
Son retour a décidément fait du bien à la défense lyonnaise.
Auteur une nouvelle fois d’un gros match, Capitaine Sam a probablement été le meilleur lyonnais sur le terrain ce Mercredi soir.
Une nouvelle prestation qui rassure les supporters à l’aube d’un nouvelle confrontation face à l’ennemi héréditaire.
Darder:
A deux doigts du forfait après une alerte musculaire à l’entrainement, Sergi Darder a livré une belle copie.
Auteur d’une passe décisive, il a fait étalage de son énorme talent technique même si il doit encore combler ce déficit physique.
Toutefois, on commence a retrouver le Sergi Darder qui faisait les beaux jours de Malaga.
Tolisso:
Enfin !
J’ai retrouvé le Corentin Tolisso que j’aime, combatif, super box-to-box, son super but a remis l’OL dans le droit chemin.
Mon seul souhait est désormais que « Coco » continue son redressement car lui et l’OL en ont grandement besoin.
LES FLOPS « Coeur de Gone »:
Mvuemba:
Titularisé a un inédit poste d’ailier gauche, Arnold Mvuemba a été maladroit, parfois capable de bonnes séquences.
Sa prestation d’hier soir est à la hauteur de son escapade lyonnaise.
Mon seul regret est que Bruno Génésio n’ai pas préféré lancé un jeune issue de la formation lyonnaise et qui aurait surement livré au moins une prestation semblable à l’image d’un Kalulu, Del Castillo ou encore Zakarie Labidi.
Beauvue:
Marre de tirer sur l’ambulance.
Absent durant toute sa présence sur le terrain, le joueur a déjà la tête ailleurs.
Bonne route.
Jallet:
Ma déception du soir, coupable sur le litigieux premier but lyonnais, « Jaja » n’a pas été à la hauteur de sa réputation.
Souvent maladroit dans ces choix, Christophe Jallet a signé une pale copie mais il revient seulement de blessure et au vue de ce qu’il apporte au collectif lyonnais depuis son arrivée, on lui pardonne.
